corrigé philosophie
e sujet possède un sens double. En effet, ce terme et utilisé couramment pour désgner l’individu qui possède la capacité d’agir, d’exercer sa volonté sur l’objet, ce qui ne doit pas être objectivé, celui qui est. Il suffit d’observer comment on utilise l’emploi du sujet en grammaire, il est toujours au centre, il est le dénominateur commun de l’action, celui qui maitrise le verbe. Cependant une autre définition plus ancienne vient perturber la suprématie du sujet.
Dans l’étymologie, le sujet vient du latin subjicere qui signifie être soumis à Ainsi le sujet est celui qui st soumis à son rôle, soumis à sa nature, le sujet est celui qui est l’individu conscient et complexe. Le sujet est il son maître en sa demeure? La question paraît bien moins évidente maintenant. Si le sujet est l’homm motivations de ses a humain est déjà sou psychologiquement Quoi qu’il en soit l’act p g Sv. ‘ipe to onnaît il tous les ctement? L’être mortel, faillible et lui à son inconscient? ela signifie t il pou pour autant que le sujet est libre d’agir?
Il s’agira donc ici de s’interroger sur l’origine des actions que l’homme fait, les choisit l ou est il soumis à une autre cause? Suis je la cause première de mes actes? Ou est ce ma nature qui me les soumet? Mon inconscient me prive t il de ma liberté? Nietzsche, Le crépuscule des idoles Conclusion. Le sujet est le seul être conscient, c’est pour cela qu’il est le seul être libre car c’est en pouvant me soustraire à ma position de soumission aux pressions extérieures que je peux affirmer que je maîtrise mes actes.
Le sujet est certes soumis à sa nature, mais il est également condamné à être libre « Là où était ça je ois devenir » Freud Dans la trente et unième des « Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse » (1 932), intitulé « La décomposition de la personnalité psychique », Freud décrit le but du traitement psychanalytique par cette formule : « Là où « ç? » était, « je » dois devenir où le « ça » représente l’inconscient.
Il est remarquable que la traduction de la phrase allemande ait prêté à controverses. Pour comprendre l’enjeu de cette phrase, il faut garder à l’esprit que la psychanalyse, avant d’être une discipline, voi 2 ette phrase, il faut garder à l’esprit que la psychanalyse, avant d’être une discipline, voire une science, est avant tout une thérapie, une façon de guérir des patients.
Dans notre texte, Freud affirme « C’est que l’être humain tombe malade en raison du conflit entre les revendications de la vie pulsionnelle et la résistance qui s’élève en lui contre elles La maladie provient d’un conflit entre les normes « éthiques, esthétiques et sociales » et des désirs qui « semblent remonter d’un véritable enfer ». Or ces désirs censurés ne sont pas plus conscients que la censure lle-même.
Le malade subit donc un combat interne dont il nia ni la maîtrise, ni la connaissance : « La psychanalyse entreprend d’élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques et, finalement peut dire au moi : « il n’y a rien d’étranger qui se soit introduit en toi, c’est une part de ta propre vie psychique qui s’est soustraite à ta conscience et à la maîtrise de ton vouloir. » En quoi consiste alors le traitement ? 3