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Intervention sociale d’intérêt collectif Corrigé 1 32760 CTPAOI 13 Intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC) 1 . Décrire le processus de dynamisation sur les populations ciblées dans les documents joints. La première démarche à faire avant de commencer à vous lancer dans la lecture des annexes est de bien intégrer les questions pour recenser le maximum d’informations dans la lecture pouvant étayer le développement.

Recensons les popul documents : – les jeunes d’un qua – des personnes en s org Sni* to View ble des ent ; – les habitants d’un quartier souttrant d’isolement ; des femmes victimes de violences conjugales ; – une communauté tzigane sédentaire ; – des femmes atteintes de cancer ; – des habitants d’un quartier en voie de démolition. Les problématiques de ces publics sont très différentes. Cependant, une varlable semble commune : un isolement face à cette problématique. Aussi, le regroupement en collectif prend tout son sens pour créer du lien social entre ces personnes qui souffrent des mêmes maux.

Dans tous les groupes, vous constaterez qu’il y a une restauration progressive de l’estime de soi par et pour le groupe dans son unité. Par exemple, les jeunes qui s’inscrivent dans l’activité sportive de la polyvalence de secteur avec une population d’origine tsigane. Outre l’objectif d’autonomisation du groupe, cette intervention repose sur une problématique d’insertion liée principalement au logement et à la maîtrise de la lecture et de l’écriture. La démarche sociale s’appuie sur la nécessaire appropriation des moyens par les individus concernes. 760 COI Progressivement, la population prend en charge sa problématique et agit pour la traiter, allant jusqu’? manifester son mécontentement en siégeant plusieurs jours sur a place principale de la commune. La force du groupe est indéniable. Le fait de se confronter à des tiers qui sont face aux mêmes difficultés favorise la résolution de ces dernieres. Le groupe va rapidement tenter de trouver des solutions puisque le problème est avéré. Une personne seule n’identifie pas forcément le degré de sa propre problématique et n’agit pas toujours rapidement pour l’affronter.

Comme le rappelle l’article des ASH du 11/07/08 page 1, il a différentes phases de dynamisation : la dynamique centrée sur la personne : c’est Pétape transitoire st indispensable, individuellement les membres du groupe prennent conscience de leurs potentiels ; – la dynamique interne au groupe : c’est le groupe qui prend conscience de ses potentialités en tant que groupe , – la dynamique externe : c’est le développement des compétences collectives vers l’extérieur du groupe, dans l’espoir de faire évolu ment insatisfaisant. rogresser à son propre rythme. De plus, le développement du groupe vers l’extérieur dans une perspective de participation citoyenne, n’est pas toujours possible. Toutefois, l’exemple de l’action menée auprès des personnes en ituation de surendettement démontre le contraire puisque bien que limitée dans le temps, elle s’est, par la suite, élargie vers d’autres actions avec la participation active de bénéficiaires de l’action d’origine.

En ISIC comme en ISAP, il est inévitable que l’action puisse varier par rapport au projet préalablement établi. L’action sociale n’est pas une science exacte, de nombreuses variables entre en jeu. En ISIC, ces variables sont exponentielles au nombre de participants. Chaque membre du groupe apporte sa pierre à l’édifice et peut faire dévier l’action du projet initial. L’important est qu’elle réponde correctement aux besoins de la population ciblée.

En résumé,les différentes populations ciblées dans les actions décrites ont toutes développe les capacités suivantes – prendre du recul face à une problématique – développer ses savolrs, ses savoir-faire et ses savoir-être pour agir – accepter le regard de l’autre – accepter qu’autrui soit différent de soi mutualiser les connaissances pour mieux agir ensemble – apprendre à faire face à une difficulté et tenter de trouver seul (par le collectif) les solutions – développer une meilleure estime de soi créer du lien social. 2. Identifier les risques et les craintes qul freinent la conduite d’une ISIC.

Rappel du module ISIC • Le cadre institutionnel reste déterminant dans la progression de la mobilisation du public, car il est institutionnel reste déterminant dans la progression de la mobilisation du public, car il est le limiteur ou le facilitateur du développement des actions (durée du projet, mises à disposition des moyens matériels, humains, Ces dernières années, les institutions se sont saisi de l’Intervention Sociale d’intérêt Collectif et u Développement Social Local en particulier au détriment du travail social de groupe ou du travail social communautaire (cf. équence 2 du module ISIC) comme d’un outil permettant de répondre plus largement à la demande sur les territoires. Le risque est de considérer FISIC plus rentable et efficace pour résoudre un problème commun ? plusieurs dans un temps plus réduit que si ce problème était résolu dans le cadre d’un ISAP. L’ISIC, comme toutes les actions sociales menées, a des limites et risque de ne pas aboutir à la finalité recherchée, si cette derniere ne répond pas aux attentes et à la éelle demande de la popu ation ciblée.

En effet, une institution prend des risques d’échec important si elle construit une action uniquement dans le but de se valoriser sans chercher à répondre à une demande sociale. 2760 COI – 2/5 Les actions doivent également prendre le temps de mûrir, avant d’être productives. Il est dommage de vouloir faire vite et de ne pas laisser le temps au groupe de trouver ses repères et d’aller lui-même vers la résolution de ses problèmes et attentes. D’autre part, les institutions émettent parfois des craintes de egrouper les populations en difficulté sociale de crainte d’une unification de ces dernières.

Elles pourraient se mobiliser po unification de ces dernieres. Elles pourraient se mobiliser pour faire pression auprès des pouvoirs publics, comme, par exemple, les tziganes qui ont manlfesté sur la place du village pour obtenir une distribution en énergie sur leur terrain. Les intervenants sociaux peuvent également être « frileux » ? s’engager dans la conduite d’actions collectives. Dans le rapport dual en ISAP, le travailleur social est la source principale des solutions bien u’il ne faille pas occulter la mise en valeur des potentialités de l’usager dans un accompagnement social personnalisé.

En ISIC, le travailleur social doit dès le démarrage d’un groupe envisager de se laisser guider vers les solutions par le groupe lui-même. Il perd de sa « toute-puissance Son rôle reste indispensable surtout pour guider le groupe vers cette prise d’autonomie. Néanmoins, pour un travailleur social qui n’a pratiqué que le travail social individuel, passer au collectif demande une remise en cause importante, que la hiérarchie devra d’ailleurs travailler en amont pour ?viter des écueils.

En effet, l’encadrement des intervenants sociaux doit être partie prenante de l’action pour qu’elle soit reconnue sur le terrain à sa juste valeur. La bonne volonté des travailleurs sociaux pour agir reste insuffisante. Sans le soutien de la hiérarchie, une action risque de vite s’interrompre car elle ne sera ni reconnue, ni valorisée. Les moyens matériels seront limités et le temps ? consacrer à l’action le sera également. Un dernier frein à la pratique de l’ISlC est la mobilisation du public à s’inscrire dans une démarche collective alors qu’actuellement l’individua