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Corpus : sur quels procédés littéraires repose la dénonciation de la guerre ? Nous avons affaire ici, à un corpus de quatre œuvres littéraires, et d’un document iconographique, portants tous sur la dénonciatlon de la guerre : le premier texte est extrait de l’œuvre Les Caractères de La Bruyère intitulée «Du souverain ou de la République», le deuxième est un autre extrait mais de l’œuvre nommé L’Encyclopédie, « Paix » de Damilaville (œuvre emblématiques des Lumières écrites par des centaines d’auteurs différents), le troisième texte de Voltaire (avocat fer de lance des

Lumières, ayant notamment écrit Candide) est l’extrait « Guerre » de son œuvre compl quatrième texte lui e pas lieu de Jean Gira iconographique qui e caricaturiste contem orf hique portatif, le rre de Troie n’aura le document e Plantu (célèbre célèbre pour avoir reçu le prix Mumm gr ce son dessin « Gordji chez le juge h). Il s’agira de montrer ici comment les auteurs dénoncent et critiquent la guerre. Nous pouvons regrouper ces textes et l’œuvre iconographique en deux groupes l’un cherchant à persuader et l’autre à convaincre.

Nous pouvons associer les œuvres de Damilaville et de La Bruyère à un procédé argumentatif d page de conviction, et les œuvres de Voltaire, Jean Giraudoux et de Plantu à un procédé argumentatif de persuasion. Les œuvres respectives de La Bruyère et Damilaville ont pour objectif, de faire adopter leur point de vue aux lecteurs par des démonstrations logiques s’appuyant sur des faits réels, de convaincre ! La Bruyère, comme l’auteur de l’article « Paix énonce des fa•ts que nul ou presque ne peut réfuter.

Procédé otamment visible par la présence de présent de vérité générale et de phrases affirmatives, présente par exemple dans Les Caractères, « La guerre a pour elle l’antiquité » ligne 1 ; « elle a été dans tous les siècles » ligne 1 ; « de tout temps les hommes » ligne 7, comme dans particle «paix « La guerre est un fruit de la dépravation des hommes » ligne 1 ; « c’est une maladie convulsive et violente du corps politique » lignes 1 à 2.

L’auteur de l’article « Paix » commence son récit par une antithèse et parle en premier lieu de la guerre (manière pour lui e la critiquée d’autant plus) « PAIX. La guerre… » ligne 1. Pour accentuer son point de vue, Damilavillle fait une apposition entre deux définitions complètes et vraies de la guerre et la paix « la paix ; c’est elle qui…. de toute société » lignes 3 à 7 opposée ? « La guerre au contraire…. et abandonnees » Ilgnes 7 à 11. De plus la métaphore « La guerre est un fruit de la dépravation des hommes. ? ligne 1 montre quelle image la métaphore « La guerre est un fruit de la dépravation des hommes. » ligne 1 montre quelle image se fait Damilaville de la uerre, comme de [‘Homme. La Bruyère montre son dédain de la guerre à travers un discourt logique s’appuyant sur des faits irrévocables. Il utilise différents procédés tel que la gradation croissante « de dépouiller, se brûler, se tuer, s’égorger » ligne 9, le vocabulaire péjoratif employé pour la guerre, « veuves, orphelins, périr, mort prématurée, malheur déplorable, égorger, tuer, dépouiller, brûler, détruire réciproquement, injustice.

Il utilise également le pathétique en s’adressant à « Soyecour » en partant out d’abord sur un registre dramatique puis en minorant cette même mort « malheur déplorable, mais ordinaire » ligne 7 Voltaire utillse une argumentation indirecte en créant une fiction à partir de laquelle il convainc le lecteur d’adopter son aversion envers la guerre.

On peut déceler de l’ironie à travers tout l’extrait, notamment grâce au paradoxe « le merveilleux de cette entreprise infernale » ligne 29, ou encore par le ridicule de la guerre et des hommes la pratiquant « Ces multitudes » déshumanisation à la ligne 23, « cette équipée » vocabulaire resque péjoratif ayant pour but de minoré le terme et l’image de la guerre.

Il ridiculise par la même occasion les religions à travers deux allusions, « cette province lui appartient de drolt dlvin » ligne 6 les religions à travers deux allusions, « cette province lui appartient de droit divin » ligne 6 affirmation ridicule faites ? partir d’un pacte supposé existant depuis 400 ans et « invoque Dieu solennellement avant d’aller exterminer son prochain. ? allusion aux versets extraient de la « Genèse » de La Sainte Bible ? Tu ne tueras point » et « Tu aimeras ton prochain comme toi- même Giraudoux lui critique la guerre en utilisant la situation d’énonciation suivante, il fait un dialogue théâtral opposant une femme (symbole de la vie) soutenant l’idée de la paix et un homme (symbole de la force et de la virilité) soutenant ridée de la guerre.

Andromaque dans cet extrait supplie Priam son beau- père de ne pas faire la guerre « Laissez-nous nos mans comme ils sont. » ligne 3, cependant il s’agit d’un dialogue de sourd car Priam ne compte en rien arrêter l’inévitable « la première lâcheté st la première ride d’un peuple » ligne 28 est la dernière réplique de Priam visible (certainement pour clôturer leur conversation).

Andromaque dans son discours appuie beaucoup sur le fait que la guerre n’apporte que la mort « Ce sont les braves, qui meurent ? la guerre. Pour ne pas y être tué » lignes 21 à 22, « Quand ce ne serait et comme adversaire » dans ce passage de la ligne 5 à 8, elle exprime le fait que la mort est déjà assez omnipotente pour créer de nouvelle manière de la provoquer (en l’occurrence PAGF