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CONNAISSANCE DE LA POPULATION La politique de la Vil OF favorise la cohésions ia;c Swipe not p g vivre ensemble Un d’une reprise de lien ractuelle de FEtat qui notion du « bien éer les conditions stitutions et cela grâce à la mise en place du service de médiation en 2006 sur les quartiers de Courteille et Perseigne. Les orientations prises par les services de médiation s’inscrivent dans une démarche de développement sociale de la ville d’Alençon qui s’est améliorée depuis 2009. Cest donc dans un vaste créneau qui s’étend de l’animation à l’éducation spécialisée que la médiation a essayé de rouver sa place.

Les médiateurs s’adressent aux jeunes âgés de 14 à 25 ans. Les professionnels travaillent avec un collectif de jeunes mais il est indispensable et impensable de ne pas prendre en compte chaque individu. La médiation repose sur la libre adhésion et sur l’anonymat des jeunes. Tout d’abord nous aborderons Ihistorique du territoire pour tendre vers les caractéristiques du public rencontré. Nous finirons par les actions mises en place par les médiateurs. – Historique de la CU d’Alençon). Alençon avec 28 917 habitants et une superficie de 10,68 km2 est la commune la plus grande de la CUA

La délimitation par l’Etat des périmètres des Zones Urbaines sensibles (ZUS) à Alençon a fortement recentré l’action de la Politique de la Ville sur les territoires de Courteille et de Perseigne qui représentent à eux seuls près de de la population d’Alençon. Selon la Convention du contrat urbain de cohésion sociale 2007-2009, les caractéristiques des quartiers sont les suivantes . Les grandes caractéristiques du quartier de Courteille Quartier hétérogène Part importante des ménages pauvres disposant d’autres sources de revenus que les minima sociaux Scolarisation difficile

Jeunes touchés par le chômage davantage qualifiés que sur le quartier Perseigne Les grandes caractéristiques du quartier de Perseigne Population jeune : 39,10% des moins de 20 ans Forte précarité des ménages, de faibles revenus avec un revenu médian le plus faible de toutes les ZUS de la Région Basse Normandie Taux de chômage élevé, chômeurs jeunes et majoritairement sans qualification La Zone d’Éducation Prioritaire présente des Indicateurs préoccupants 2) Les services de Proximités Afin de faciliter l’accès aux droits communs, des institutions sont présentes sur les quartiers de Courteille et de Perseigne : a Mission Locale, le Pôle emploi, la Sécurité Sociale, la Caisse d’Allocation Familiales.

Des centres sociaux sont implantés au cœur des quartiers : « Selon la Charte Fédérale des centres so 0 Des centres sociaux sont implantés au cœur des quartiers : « Selon la Charte Fédérale des centres sociaux adoptée en 2000 à Angers, un centre social se définit comme un « Foyer d’initiatives porter par des habitants associés, appuyé par des professionnels capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social local pour l’ensemble de la population d’un territoire ». Sur le quartier de Perseigne, le Centre socioculturel Paul GAUGUIN est géré par une association (subventionnée en partie par le Département Politique de la Ville de la mairie d’Alençon). Quant au quartier de Courteille, Le centre Social perçoit un agrément de la Caisse d’allocation Familiale. Les habitants peuvent participer à des activités en atelier, des soirées familles, des séjours. II y a également des Accueils Collectifs de mineurs. Ces centres sociaux participent à la création ou au renforcement du lien social et au bien vivre ensemble. Il- Caractéristiques du Public rencontré

Le public rencontré est constitué majoritairement de jeunes hommes qui habitent dans le quartier de Courteille et le quartier de Perseigne. Ces jeunes revendiquent souvent leur marginalisation et sont reconnus par leurs choix vestimentaires, leurs comportements, leurs façons de parler. Ces jeunes mineurs ou jeunes majeurs déscolarisés pour la plupart sont en général en groupe positionnés aux mêmes endroits. De leur passivité, de leur provocation, de leur inactivité apparente découlent un sentiment d’insécurité au sein de la population. Ces groupes s inactivité apparente découlent un sentiment d’insécurité au sein e la population.

Ces groupes sont majoritairement masculins, peu de filles occupent l’espace public. Ces jeunes ont une particularité commune très forte, ils ont une basse estime d’eux-mêmes et le groupe leur permet d’avoir des repaires identitaires et d’agir au nom du groupe et non à titre individuel. « …. En groupe ils pouvaient se faire une plus haute idée de d’eux-mêmes que seuls et satisfaire le besoin qu’ils avaient de se prouver qu’ils étaient forts. Ils pouvaient apaiser leurs doutes constamment renforcés par l’attitude de la majorité rangée… » ? L’équipe de l’exclusion » MOCHET Elias / SEVISlONjaho, pour Fayard, 1997 Certains jeunes des cités d’Alençon ont été déscolarisés en fin de collège.

Ils sortent du système scolaire au mieux avec un niveau V. Pour exemple, un jeune de 13 ans, en retard scolaire, et avec de nombreuses absences a été décelé enfant en décrochage scolaire. Trois ans plus tard, ce même jeune déscolarisé se retrouvait dans la rue à errer. Selon une étude du Centre National de la Recherche Scientifique sur la « Relation entre abandon scolaire et délinquance : « La question de l’absentéisme et de la déscolarisation, aussi ancienne ue l’école publique, est aujourd’hui considérée comme un problème social relevant de l’ordre, voire de la sécurité publique . sans encadrement, que deviennent les jeunes en dehors de l’école ?

Sont-ils sujets à la délinquance, exposés à des trafics divers, errant dans les rues sans protections 4 0 sujets à la délinquance, exposés à des trafics divers, errant dans les rues sans protections ?….. Ainsi, la scène de la déscolarisation se déplace de l’école vers la cité, les jeunes absentéistes et déscolarisés faisant partie des « classes dangereuses », appelant n contrôle accru et se trouvant à la confluence de trois phénomènes présupposés liés dans le débat public : montée de l’insécurité, augmentation et rajeunissement de la délinquance juvénile, développement des « violences » » L’observation des groupes de Jeunes sur les cités a fait ressortir qu’ils ont leurs codes, leurs dialectes, leurs hiérarchies. Les plus jeunes subissent souvent les brimades des plus âgés.

Leurs conflits se règlent en coups et en insultes Par exemple : Jeune de 14 ans, déscolarisé qui erre dans la rue quotidiennement et toute la journée depuis 6 mois. Il a souvent eçu des coups de la part des plus grands, « des grands frères » Quand les médiateurs s’intéressent à ses marques de violence sur son visage, le Jeune répond que ce n’est rien, que c’est la loi de la cité. Les grands quant à eux, expliquent cette façon d’agir en disant que c’est la meilleure façon d’apprendre à vivre. Que la vie ne fait pas de cadeau et que c’est jeune qu’on apprend ? encaisser les coups. Cest un schéma qui se répète de génération en génération.

Une autre problématique est apparue comme un fléau pour ce public : les addictions du fait de leur inactivité journalière. Pour ertains jeunes, l’errance dans la cité les dirige sournoisement vers des prises de produ Pour certains jeunes, l’errance dans la cité les dirige sournoisement vers des prises de produits prohibés. C’est essentiellement du cannabis. L’alcool, fait aussi partie de ce sombre tableau des addictions. Ils boivent et prennent des drogues quotidiennement. « Le cannabis et alcool sont les principales consommations à risque chez les 12-25 ans et les comportements qui en découlent se rattachent à une culture et à des environnements diversifiés.  » selon le magasine Santé en action – n0429 – septembre 2014.

Ces addictions ne favorisent pas leur insertion dans la société. Au contraire cela les enferme dans un cercle vicieux ou pour certains d’entre eux il est difficile d’en sortir. Ils s’ennuient, ils errent, ils fument, ils commencent à se déconnecter de tout sauf du groupe ; ils augmentent les doses ce qui explique l’enfermement. Les médiateurs observent une recrudescence de ces addictions qui touchent un public de plus en plus jeune. Dans le magasine Santé en action – n0429 – septembre 2014, il est mentionné « qu’en 2011, des jeunes de 17 ans ont déjà fumé du cannabis au moins une fois ». Les messages de prévention véhiculés par l’équipe de médiation restent sans répercussions.

De ces addictions surviennent des problèmes de santé. La prise en charge des jeunes commencent par la création d’un numéro de sécurité sociale, création de la carte Vital jusqu’à la prise de rendez-vous chez un spécialiste de santé mais tout cela prend de nouveau du temps. La santé n’est pas une priorité pour les jeunes due au manque d’estime 6 0 cela prend de nouveau du temps. La santé n’est pas une priorité pour les jeunes due au manque d’estime qu’ils ont d’eux- mêmes. Ill – Les actions portées par les médiateurs Les médiateurs participent au renforcement de la présence humaine sur les quartiers en assurant une première prise de contact avec le public des cités.

Les premières rencontres se font en général lors des « maraudes » faites sur les quartiers. Céquipe de médiation rencontre les jeunes qui sont en groupe et qui occupent l’espace public et/ou les halls d’immeuble. Les médiateurs doivent favoriser chez les jeunes, à travers le groupe, le développement de leurs capacités à progresser vers l’autonomie, la citoyenneté et le « bien vivre ensemble En ravaillant avec le groupe, une relation de confiance va se développer entre les jeunes et les médiateurs. Les médiateurs, en étant proches des jeunes et en ayant instauré un lien de confiance favorisent des dialogues qui s’installent afin de les diriger de nouveau dans le système scolaire ou vers une formation.

Le plus souvent, ils ne veulent pas retourner sur « les bancs de l’école » en mettant en avant que l’école n’est pas adaptée pour eux ou qu’ils en ont été exclus. Ce qu’ils souhaitent avant tout, c’est trouver du travail afin de gagne de l’argent pour sortir de la « Galère ». Cest à ce moment là, au moment où les Jeunes expriment leurs envies que les médiateurs apprécient le processus de réflexion et qu’ils doivent mettre en place les conditions vers une reprise de lien entre les jeunes et les qu’ils doivent mettre en place les conditions vers une reprise de lien entre les jeunes et les institutions. Le manque de confiance en eux et le manque d’estime deviennent un frein ? leur intégration. Les médiateurs commencent toujours par un accompagnement, pour emmener les jeunes vers l’autonomie.

Le premiers pas vers certaines institutions reste compliqué mais ? force de pugnacité, les jeunes s’accrochent et réussissent certaines fois à s’en sortir. L’immédiateté, « le tout, tout de suite » est une des caractéristiques de ce public qui est en marge. Les médiateurs sont certaines fois une passerelle incontournable vers l’accès aux droits communs (Pôle emploi ou la mission locale, etc. ). Par exemple : un jeune, 20 ans, déscolarisé depuis ses 16 ans, bien connu du service de médiation est venu vers l’équipe car il voulait travailler tout de suite. Il a fallu le convaincre que l’obtention d’un travail ne se faisait pas comme ça.

Il a fallu qu’il ait un travail sur le savoir faire (tout d’abord par l’écriture du CV) et sur le savoir être (comment être pendant un entretien ou au téléphone pour prendre contact avec les institutions ou avec les employeurs). Son 1er rendez-vous pris un an après, il a avoué qu’il avait peur de se retrouver seul face à un conseiller de la mission locale. L’accompagnement se fait sur du long terme afin que le jeune prenne confiance en lui. Avec différents entretiens et l’écriture de son curriculum vitae, il a été mis en avant, ses capacités, ses points forts. Avec du recul, cela a perms au B0 l a été mis en avant, ses capacités, ses points forts. Avec du recul, cela a permis au jeune d’avoir d’autres perspectives dans sa recherche d’emploi.

Il faudra admettre que pour certains jeunes le niveau d’intervention par les médiateurs, s’arrêtera à la prise de contact, pour d’autres les médiateurs pourront aider les jeunes à s’inscrire dans la société en faisant leur propre choix. En tenant compte des problématiques présentées en amont, les médiateurs ont plusieurs champs d’action. Tout d’abord, leur présence sur les quartiers souscrit à une première prise de contact pour certains eunes, pour d’autres c’est une visite quotidienne bienveillante qui permet aux jeunes d’avoir des personnes bien identifiées quand ils se sentent abandonnés. Ensuite les créneaux sportifs dans les gymnases pourront favoriser l’accès à une activité sportive avec une présence de 2h régulièrement en semaine : créneaux fixes, ? la même heure et au même jour.

Pour finir, la réalisation de projet à l’initiative des jeunes ou des médiateurs sera l’occasion de découvrir ces jeunes sous un autre angle, découvrir des facettes de leur personnalité qui ne seraient peut-être pas visibles dans d’autre mise en situation. Les projets ponctuels ou les séjours renforcent les liens qui restent fragiles entre les jeunes et l’équipe de médiation. Les jeunes se découvrent, dévoilent des compétences inconnues par les médiateurs et ce qui est encore plus étonnant par les jeunes eux-mêmes. Ils sont confrontés au dépassement de sol. par exemple : Le séjour ski, p par les jeunes eux-mêmes. Ils sont confrontés au dépassement de soi. Par exemple : Le séjour ski, projet que les jeunes se sont appropriés.

Ils ont été acteurs dans le montage de projet et pendant le séjour. Certains jeunes ne savaient pas skier et ? a fin, ils ont pu mettre en avant leurs compétences et dire ‘je suis capable de…. « . Pour un public en basse estime de soi, c’est un critère valorisant et un début d’ouverture pour faciliter l’intégration à la notion de changement. En conclusion, le service de médiation a été créé pour renforcer le lien entre les jeunes des quartiers des Zones Urbaines Sensibles de la ville dAlençon afin d’appréhender les problématiques de ce public et de concevoir des actions pour être au plus proche des objectifs de la Politique de la Ville.

Le service est guidé par deux principes qui sont du « aller vers » et du « faire vec » sans faire à la place de…. Les jeunes qui viennent vers les médiateurs sont guidés vers l’autonomie. Les médiateurs doivent trouver des solutions durables pour responsabiliser les jeunes. Les médiateurs sont confrontés à un public instable et il faut sans cesse rester en contact avec ces jeunes afin de les raccrocher ? leur projet de vie. Ceci dit, il est compliqué de trouver des solutions pour tous les jeunes, certains sont trop réfractaires ? l’idée d’être aider. Une question reste en suspens, que peut-on faire pour la minorité des jeunes qui restent en marge ? 0 0