Compte rendu de lecture L’attentat de Yasmina Khadra
Compte rendu de lecture INTRODUCTION : L’attentat paru en 2005 a été écrit par Yasmina Khadra. L’auteur est né en Algérie en 1955, son vrai nom est Mohammed Moulessehoul. Son pseudonyme est celui de sa femme. C’est une œuvre autobiographique dont le titre évoque la guerre et le terrorisme. L’illustration de couverture comporte le prénom et nom de l’auteur puis le titre du livre. L’image est un éclat de sang sur une surface foncée où trois plumes d’oiseau sont posées une Swipe View next page des flaques.
DEVELOPPEMENT : 1) Dans L’Attentat, A pu amener Sihem, sa n plein cœur de Tel singulier, ce roman e introspection : l’enqu rn iv. Na m mprendre ce qui a n attentat-suicide personne du ne enquête et d’une s de sa femme, mais surtout une véritable remise en question de ses certitudes sur l’engagement, l’amour et la religion. Je ne précise pas la fin. 2) Amine Jaafari e narrateur est un brillant chirurgien arabe israélien. Il mène une vie heureuse avec sa femme Sihem, qu’il aime sincèrement.
Fier de sa réussite professionnelle et sociale, il exerce son métier avec passion, indifférent au racisme de certains israéliens qui le onsidèrent comme un citoyen de seconde zone, surtout a Swipe to Wew next page après Pattentat. Amine est un personnage profondément humaniste, qui préfère sauver des vies plutôt que de participer à un conflit dont il ne sait que faire. C’est la raison pour laquelle il tente d’ignorer les attaques racistes dont il est souvent victime.
Cette idée, qui va ? l’encontre de tous les discours intégristes véhiculés par plusieurs personnages du roman, dont l’imam Marwan, guide les pas d’Amine et justifie son entêtement. Mais ces valeurs sont aussi la source d’une incompréhension totale entre Amine et sa femme. Amine a tout perdu, y compris ses certitudes. En cherchant les raisons qui ont poussé sa femme à commettre un geste aussi désespéré, il se trouve confronté à un conflit qu’il avait jusque-l? ignoré, mais qui renforce ses convictions humanistes.
Pourtant, Amine ne survit pas au voyage initiatique qui le mène vers son destin tragique. Si Amine meurt d’un conflit qui le dépasse, l’auteur véhicule à travers lui un message de paix et de tolérance. Sihem Jaafari La femme d’Amine est une palestinienne dont on apprend qu’elle a secrètement intégré les rangs d’un mouvement de résistance jihadiste. C’est le personnage le plus mystérieux, puisqu’elle meurt dans l’explosion dès les premières lignes du roman, et le lecteur n’a jamais accès à son point de vue. C’est par elle que tout commence, mais c’est aussi par elle que tout se termine.
Elle est d’abord 2 C’est par elle que tout commence, mais c’est aussi par elle que tout se termine. Elle est d’abord l’espoir et le bonheur d’Amine, puis du jour au lendemain, celle qui va faire basculer son destin. Il s’agissait d’une femme réservée et vulnérable, qui a perdu ses parents prématurément. Dans la lettre de Sihem à son mari on eut voir son refus d’avoir des enfants. Sihem sacrifie à la cause de la Palestine son propre corps, non seulement en refusant d’être mère, mais aussi en choisissant la mort.
Sihem incarne ce qu’Amine essaye d’ignorer : le conflit qui oppose israéliens et palestiniens, et auquel il refuse de prendre part. Le suicide de Sihem rappelle à Amine qu’il ne peut ignorer ce conflit, comme il a ignoré la souffrance de Sihem. Le suicide de Sihem témoigne de l’incompréhension qui l’oppose à son mari et de la difficulté que rencontrent la plupart des personnages du roman ? lever cette incompréhension. Kim Yehuda Docteure, elle est aussi une amie proche d’Amine. Elle partage avec lui une réelle complicité, voire une certaine tendresse, et veille sur Amine lorsque celui-ci est au plus mal.
Elle l’accompagne à Bethléem sur les traces de Sihem et l’encourage sans le juger. Kim est un personnage important, car elle et son père sont juifs et témoignent d’une amitié et dun dialogue possibles entre les peuples. Naveed Ronnen Fonctionnaire de police israélien. 3 et d’un dialogue possibles entre les peuples. Fonctionnaire de police israélien. Il joue un rôle mineur dans le oman, mais sa sympathie pour Amine le sauve plus d’une fois. C’est lui qui annonce à Amine le suicide de sa femme. Comme Kim, il joue un rôle de protecteur et ne sombre jamais dans le racisme.
Cheikh Marwan L’imam que Sihem vient voir à Bethléem avant de se suicider. Il est l’un des chefs de file du mouvement palestinien auquel Sihem s’est associée : un personnage charismatique qui prône le sacrifice humain au profit d’Allah. Le bref échange qu’il a avec Amine et Flncompréhension entre les deux hommes témoignent de la complexité du conflit israélo-palestinien. 3) Amine est le narrateur. Il utilise un point de vue interne qui lui permet de raconter toute son histoire de façon à ce que le lecteur ressente les mêmes émotions.
Des sentiments d’incompréhension règne énormément durant le roman mais aussi de trahison par l’attentat suicide de sa femme. L e lecteur perçoit alors les évènements directement mais le narrateur est subjectif ce qui entraine la préférence entre les personnages. 4) Le schéma narratif est logique et chronologique ce qui produit un effet de mystère car on ne prévoit jamais ce qui va arriver. Celle-ci reflète aussi la tragédie du narrateur qui nous montre une istoire sans issue, condamnée à se répéter. 5) On ne 4 tragédie du narrateur qui nous montre une histoire sans issue, condamnée à se répéter. ) On ne s’attend pas du tout à la fin car on est dans le mystère tout le long du récit. La fin produit un effet de surprise qui est complètement différente de ce que j’ai imaginé, je pensais à une fin plus optimiste. Mais le roman commence par la mort de Sihem et se finit par la mort d’Amine, ce qui donne l’impression de tourner en rond, que le roman est sans issue. 6) Le titre est tout à fait en relation avec le contenu du livre. Il évoque sans cesse le conflit israélo-palestinien, les attentats menés sans arrêt avec les kamikazes israéliens.
L’histoire est perçue à travers un médecin chirurgien menant son enquête pour remonter jusqu’à la source de fhistoire. 7) Le but de l’auteur dans cette œuvre est d’explorer la question du sens de la guerre et du terrorisme. Il montre le racisme entre les arabes et les israéliens, mais la double identité d’Amine met en avant la neutralité de celui-ci dans le conflit mais aussi l’incompréhension qui règne entre Sihem et lui. Le lecteur peut essentir un sentiment d’absurdité qui est lui-même ressenti par Amine.
Khadra arrive à démontrer l’absurdité par la mort d’Amine à la fin du roman qui symbolise l’impasse entre les deux peuples. 8) Ce roman m’a fait beaucoup réfléchir sur le terrorisme, ici on peut le voir de l’intérieur, on peut essaye S roman m’a fait beaucoup réfléchir sur le terrorisme, ici on peut le voir de l’intérieur, on peut essayer de comprendre les extrémistes ou les partisans et les raisons qui les poussent à faire ce genre de choses. Dès les premières pages le roman est poignant, ais malheureusement la fin se termine pareil.
Khadra a très bien rédigé ce roman, ce qui donne un style familier mais aussi poétique. Mais on n’oublie pas que le roman s’inspire bien de faits réels, qu’on peut voir tous les jours aux informations. J’ai été énormément intriguée par l’incompréhension régnant entre Sihem et Amine qui reflète les forces en jeu dans le conflit israélo- palestinien. On ressent vraiment tous les évènements avec Amine. Cest un livre fort en émotions et qui m’a beaucoup ouvert les yeux sur cette situation, mais je n’aurais jamais pensé lire un our un livre traitant d’un sujet aussi terrible. age 34 ligne 8 à 18. « J’ai vu des corps mutilés dans ma vie, j’en ai raccommodé des dizaines ; certains étaient tellement abîmés qu’il était impossible des les Identifie, mais les membres déchiquetés qui me font face, là sur la table dépasse l’entendement. C’est l’horreur dans sa laideur absolue… Seule la tête de Sihem, étrangement épargnée par les dégâts qui ont ravagé le reste de son corps, émerge du lot, les yeux clos, la bouche entre-ouverte, les traits apaisés, comme délivrés de leurs ango élivrés de leurs angoisses…
On dirait qu’elle dort tranquillement, qu’elle va soudain ouvrir les yeux et me sourire. » CONCLUSION . L’intérêt objectif de cette œuvre est de montrer l’intérieur d’un conflit entre deux peuples, comment les gens le ressentent, le vivent mais aussi comment ils l’interprètent. L’auteur veut changer le point de vue des lecteurs sur le terrorisme, car nous ne le voyons qu’à la télévision pour la plupart. Des sentiments d’absurdité, le tragique de la situation ressortent de ce récit. Le lecteur vit alors ces moments clés et forts.
Il marque les esprits, l est même parfois un petit peu trop marquant. L’impression de déjà-vu est causé par les dernières pages est aussi ressentit à chaque moment d’un attentat, on recolle alors le début et la fin : la mort de Sihem puis celle d’Amine. L’auteur le compare l’impossibilité des deux peuples à s’entendre. Je conseillerais ce livre car il nous apprend beaucoup mais que à des personnes n’étant pas trop sensibles et matures car certains moments sont assez difficiles et la violence ressort énormément. C’est un livre magnifique et très bien écrit mais pas destiné à n’importe qui.