comptabilité generale
ComptaGenerale2. qxp 1 1/09/07 1456 page 1 Comptabilité générale ComptaGenerale2. qxp OF p g 14:56 Page 2 @ École des mines de Paris, 2007 60, boulevard Saint-Michel – 75272 pans cedex 06 email : presses@ensmp. fr http://www. ensmp. fr/Presses ISBN : 978-2-91-176284-3 Dépôt légal : septembre 2007 Achevé d’imprimer en 2007 (Paris) – France Tous droits de reproduction, d’adaptation et d’exécution réservés pour tous pays. 15 1. 2. L’évolution des normes légales…. .. 18 1. 3. La comptabilité analytique : une origine récente 19 2. une normalisation croissante 20 3. Les normalisations ?trangères 22 4.
Charmonisation internationale 24 5. Plan du document . 27 Chapitre Il. La nomenclature comptable, les écritures et les documents de synthèse 29 1. Le patrimoine . 30 2. La nomenclature des éléments de patrimoine . .. 31 3. L’enregistrement des faits qui affectent le patrimoine 35 3. 1. La règle de la comptabilité en parties double. 20F 14 charges . 44. La reprise des provisions 4. 5. Les écritures de régularisation . 5. Les documents de synthèse 61 d’ouverture .. 55 56 58 5. 1. Le compte de résultat dans le système de base . 61 5. 2. Le bilan dans le système de 5,3. Cannexe du système de 5. 4.
Les documents de synthèse dans le système développé Chapitre Ill. es principes et conventions comptables .. 77 1. Les principes liés au temps 1. 1. Le principe de séparation ou d’indépendance des exercices 1. 2. Le principe de continuité d’exploitation 1*3. Le principe d’intangibilité du bilan . 78 64 . 69 .. 72 .. 78 78 2. Les principes liés à l’impératif de lisibilité par des tiers . .. 79 2. 1. Le principe de permanence des méthodes 2. 2. Le principe de non- . 79 30F 14 81 Page 7 Sommaire Chapitre IV. Valeur et analyse financière de l’entreprise 7 91 1. Les capitaux propres et la situation nette . 93 comptable . . 91 2. Valeur mathématique comptable et intrinsèque de l’entreprise. . 2. 1. La valeur mathématique 2. 2. La valeur mathématique intrinsèque . . 93 . 96 2,3. Valeur intrinsèque, valeur de rendement et valeur boursière 97 3. L’analyse financière des bilans 3. 1. L’analyse financière 98 4 4 1*7. Comptes de régularisation – Charges à répartir sur plusieurs .. 131 1,8. Primes de remboursement des obligations . 132 1. 9. Écarts de conversion 2. Les postes du passif . 133 ZI. Capital et réserves . 2. 2. Les subventions d’investissement . 8 Page 8 Comptabilité générale 2. . Provisions pour risques et charges — Fiscalité des provisions en .. 142 général . 2,4. Dettes financières . 146 . 144 4 164 2,3. L’autofinancement 167 2,4. Le tableau de financement 3. Élaboration des comptes économiques…. ….. …. 4 Les usages de la comptabilité économlque 4. 1. La comptabilité nationale . 178 170 172 . 174 174 42. La comptabilité économique à Péchelle de la firme 175 4. 3. Du caractère nécessairement idéologique de la présentation de comptes de flux.. . Chapitre VII. Les comptes consolidés . 183 1. Terminologie des relations entre ociétés . 2.
Les trois types de contrôle justifiant d’une 184 consolidation 2 1. Le contrôle exclusif 186 . 185 6 4 … 191 7. 1. La mise en cohérence des documents comptables . 191 7. 2. L’élimination des opérations internes dans les méthodes d’intégration 8. Le régime fiscal des groupes . 192 Annexes 195 Annexe 1. Annexe 2. Annexe 3. La réévaluation des Les différents types de Rudiments de comptabilité . 192 1 97 201 américaine 1. Income statement (Compte de résultat) 2. Balance sheet (bilan). . 206 3. Glossaire abrégé Anglais- Français 4. Glossaire abrégé : Français- Anglais . . 205 208 . . 216 Annexe 4. Liste des comptes usuels du PCG de 1982 . Bibliographie 261 . 225 Page 13 Introduction générale Ce livre est le support du cours de comptabilité générale dispensé aux élèves de l’École des Mines de Paris. L’objet de ce cours est de permettre à de futurs ingénieurs de dialoguer efficacement avec les financiers, les comptables et les contrôleurs de gestion avec lesquels ils auront très probablement à être en relation à un moment ou à un autre, même lorsque leur orientation professionnelle personnelle est au départ plus scientifique et technologique qu’economlque.
Si l’acquisition complète des techniques comptables, qui s’effectue généralement au cours d’une formation professionnelle longue et complexe, ne paraît ni envisageable ni d’ailleurs souhaitable dans le cadre d’une formation d’ingénieurs, rexpérience montre qu’il est néanmoins possible de donner à ces derniers en un temps limité une connaissance suffisante des principes et des mécanismes comptables pour que le dialogue évoqué ci-dessus devienne possible. Une telle connaissance es 14 n particulier parce que d’évaluer sa valeur et sa rentabilité, de justifier auprès du Fisc le calcul de l’impôt sur les bénéfices.
On verra également dans cette partie comment utiliser l’information comptable pour rendre compte, de maniere rétrospective ou prospective, non seulement dans un usage externe mais également dans un usage interne de réflexion stratégique propre, de la politique d’investissement et de financement de la firme. NB. un autre manuel prolonge celui-ci, et est consacré à la comptabilité analytique, instrument à usage interne pour la gestion de sous- ensembles distingués dans l’activité de l’entreprise et pour le contrôle a posteriori des responsables chargés de cette gestion. page 15 Chapitre Introduction
L’histoire et la normalisation de la comptabilité Le modèle comptable, so ex abrupto comme s’il numération peu adapté à la visualisation des calculs, établissaient ou faisaient établir des comptes déjà assez sophistiqués pour tenir des inventaires d’objets, en termes physiques ou monétaires, suivre des comptes bancaires (l’équivalent du virement existait dans l’antiquité), suivre des paiements de salaires, et surtout tenir des comptes de caisse de type recettes-dépenses. Il s’agissait d’une comptabilité à partie simple, une inscription dans un compte ne se traduisant pas par une autre ans un autre compte.
Le haut Moyen Âge constitua une rupture dans les pratiques qui ne subsistèrent que sous des formes très rudimentaires excluant quasiment l’écriture. Les croisades provoquèrent un développement des échanges, des marchands s’associèrent et eurent recours à des mandataires pour négocier à distance. La répartition des bénéfices et le contrôle des mandataires nécessitaient une technique comptable plus évoluée qui consista d’abord en une comptabilité de caisse de type recettes-dépenses ainsi réinventée. Le crédit, peu développé jusque vers 1250, ne donnait ieu qu’à de simples aide-mémoire extra comptables.
Mais son accroissement donna naissance aux « comptes de personnes », correspondant aux créanciers et aux débiteurs et qui constituaient le germe de notre moderne comptabilité à parties doubles. Lorsqu’un tiers devait de l’argent au marchand, on inscrivait la somme dans une colonne « doit Lorsque c’était l’inverse dans une colonne « avoir ». C’est là l’origine des colonnes débit et crédit des comptes d’une comptabilité et celle de l’inversion sémantique qui trouble tant les élèves : une créance est un débit ! 0 4