Communiquer et s’affirmer

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COMMUNIQUER ET S’AFFIRMER Les principes de bases de la communication Année académique 2013-2014 erbale: « Nous ne PRINCIPE 1: commu pouvons pas ne pas La communication es ors Sni* to View rsonnes. ‘On ne peut pas ne pas communiquer » est un axiome d’impossibilité issu de l’un des grands axiomes de la communication, défini par Paul Watzlawick. Si cet axiome est perturbé, la communication risque d’échouer. Les personnes ne peuvent pas ne pas agir donc tout peut être interprété: les mimiques, le silence, la posture, un soupir, une intonation dans la voix, les signes volontaires ou non,

Seulement 7% de la communication est traduite par des mots selon Albert Mehrabian de l’université de Pennsylvanie. Avant d’avoir murmuré le moindre mot, notre communication non verbale a déjà communiqué notre message à hauteur de 55%. Lors du séminaire, j’ai pu remarquer que tous les gestes comportaient un message. Parfois, certaines personnes jouaient avec leur stylo ou leur feuille et le message qu’ils faisaient passer était qu’ils étaient stressés ou qu’ils ne savaient pas répondre et prononcer que c’était fini en toutes lettres, le regard vers la caméra suffisait à M. Gilles de savoir qu’ils avaient fini.

Lors de mon stage, quand je posais des questions, mon interlocuteur m’affirmait que ce que je demandais était intéressant mais dès que je tournais les yeux, il regardait sa montre. Je me demandais si mes questions étaient vraiment intéressantes. Et je lui disais que je pourrais revenir plus tard s’il n’avait pas le temps. Dans ces deux exemples, nous sommes face à une communication non verbale. Il n’y a pas besoin de parler, les actes en disent plus sur les pensées que les paroles. En cas de conflit entre le message verbal et le non verbal, nous devrions toujours rendre en considération le non verbal vu qu’il vaut de la communication.

PRINCIPE 2: L’élément du message: l’intention et l’effet. La communlcatlon vise à produire l’effet souhaité chez l’interlocuteur. Nous pouvons expliquer ce principe de l’intention et de l’effet avec les concepts d’ordre et d’indice Toute information est transmise par un message. Mais tout message contient deux concepts que lion va nommer l’ordre et l’indice. Voici un exemple de la vie quotidienne: Si l’on frappe à la porte, on répond: « c’est ouvert! « . L’ordre contenu dans le message est « entrez » mais l’indice, qui est ouvert » est faux, car la porte est bien fermée.

Dans la communication, le message est toujours présent même si, parfois, nous ne sommes pas conscients. L’ordre dans l’exemple est plus important que l’i l’exemple est plus important que l’indice. On ne se préoccupe pas si la porte est ouverte ou non, on se préoccupe seulement du message qui est que l’on peut entrer. Ainsi la communication est une activité d’échange ou chaque interlocuteur doit écouter et vérifier que l’autre a bien compris le message. Il faut donc se méfier des idées toutes faites. Cest ourquoi, selon Carl Rogers, la reformulation à un rôle très important dans la communication.

Il faut, en effet, une corrélation entre notre intention et l’effet que l’on veut avoir. Il faut une reconnaissance, il faut être compris. Voici des exemples qui pourraient montrer l’importance de ce prlncipe : La mort ne signifie pas la même chose pour un catholique et pour un hindou. « Aller au cinéma avec ses gosses » n’a pas la même signification pour un français et pour un canadien; pour un français, les gosses signifient les enfants alors que pour un canadien, les gosses signifient qu’il ira seul au inéma. Lors de mon stage, j’ai vécu une telle situation.

Lorsque j’avais terminé une tâche, j’allais auprès du chef de service et je lui disais que j’avais terminé. (Indice J’avais terminé, ordre y a-t- il autre chose à faire? ). Celui-ci me regardait sans réagir. II fallait que je lui demande s’il n’y avait pas une autre tâche à faire pour qu’il m’en confie une. J’ai remarqué ici qu’il y avait un problème de communication. Mais la situation était différente quand j’allais trouver le collègue problème de communication. Mais la situation était différente uand j’allais trouver le collègue du service.

Dès que je lui disais « j’ai terminé ». Il me répondait qu’il n’avait pas d’autre tâche ? me confier. Ici, on peut voir que le message est bien passé. La communication est saine. PRINCIPE 3: Le « tu qui tue » Une bonne communication passe par une bonne écoute et par le fait de s’exprimer adéquatement. Lors que la communication, nous devons veiller à falre passer nos sentiments, nos pensées de façon à les faire comprendre à notre interlocuteur sans le culpabiliser. Quand on entre en communication avec une personne et que ‘on utilise le « tu », cela peut causer différents sentiments.

Le « tu » peut causer un sentiment d’accusation, il bloque alors le dialogue. Il peut déstabiliser. Il peut aussi faire naître un sentiment d’insécurité. Celui-ci peut faire douter l’interlocuteur de nos sentiments suite à un manque de confiance. Une conséquence posslble est le fait que ces sentiments pousseront l’interlocuteur à s’éloigner de la personne qui communique. Voici une situation personnelle avec le principe du « tu » qui tue. Mon ami me téléphone vers 18h pour m’avertir qu’il rentre à la aison. Il arrive avec plus de 3 heures de retard après son travail. Je me suis inquiétée.

Ma réponse avec les « tu »: Comment oses-tu rentrer avec 3 heures de retard! J’en ai assez de tes salades! Tu ne pouvais pas prévenir? (par la suite je me rends compte que je lui fais des reproches). Tu m’as prise pour quo PAGF prévenir? (par la suite je me rends compte que je lui fais des reproches). Tu m’as prise pour quoi exactement? Ose encore une fois me refaire ça, et (ici, je commence à menacer). Dans ce message, il y a des reproches et des menaces, je le déstabilise. Alors que si j’avais formulé ma réponse avec des « je », voici comme elle aurait eté exprimée.

Je suis extrêmement en colère envers toi (je lui fais part de mes émotions même si c’est un peu fort). Je me suis rarement inquiétée comme aujourd’hui, j’imaginais le pire, j’ai téléphoné partout pour savoir s’il ne t’était pas arrivé quelque chose de grave (je n’hésite pas à montrer mes sentiments, mes inquiétudes). Dans cette formulation, mes émotions et mes sentiments ressortent d’où, il n’y a pas de menaces, de reproches et pas d’agressivité. Il se sent surement plus confient et peut ainement me répondre.

Lors du séminaire, quand j’ai incarné le rôle de d’Elisabeth. J’ai ressenti un sentiment d’accusation lorsque Sandrine m’a tutoyé pendant toute la discussion alors que j’étais sa responsable. J’étais face à un sentiment d’insécurité et je ne parvenais plus ? me concentrer sur le message et j’étais braquée sur la façon dont Sandrine s’adressait. Lors de ce jeu de rôle, j’ai pris conscience du prlncipe du « tu » qui tue. Le « tu » n’est pas bienveillant, il ne connaît pas l’empathie. Je ne ressentais pas que Sandrine avait un sentiment d’empathie envers moi.