commentaire sur candide
«Rien n’etait si li beau……. .qu’il en eut été chassé pour les beaux yeux de Mlle Cunégonde. » Il s’agit d’un extrait du chapitre Ill de Candide ou l’Optimiste de Voltaire lorsque Candide est enrolé de force dant l’armée Bulgare après avoir été chassé du paradis de Thunder-Ten-Tronckh, il se trouve d’une manière inévitable confronté devant la guerre des bulgares. Nous nous demanderons donc Comment Voltaire denonce-t-il la guerre d’une manière argumentative ?
Dans un premier temps nous verrons comment Voltaire vise a ersuader son lecteur en faisant appel a ses emotions avec une vision esthetique et philosophique sur la guerre des Bulgares. Ensuite nous analyserons les moyens qu’il utilise pour decrire un S to « ext tableau pathetique E par un jeu sur l’enon en meme temps qu’ En effet il utilise au d 4 adjectifs elogieux S. v. p next page manière de le faire aincre par la raison du lecteur. en employant representent la beauté l’élégance la lumnosité et l’ordre, ce qui nous fait rappeler un spectacle et derrière cette hyperbole on peut voir e regard emerveillé de Candide .
De plus ce spect cle n’est pas qu’esthetique mais aussi sonore puisque il y a aussi une enumeratlon des instruments de musique « trompettes, I les fifres, les hautbois, les tambours « harmonie On peut constater que Voltaire utilise un registre profondemment Ironique. Par ailleur Voltaire veut montrer les limites de l’optimisme d’aprés la vision naïve de Candide et en decrivant les villages en flamme ainsit que les vieillards criblés de coups qui «regard aient mourir leurs femmes egorgées» et « des filles éventrées…. ?ros » il veut donc prouver combien le monde dans lequel il vi est loin d’être «meilleur des mondes». Candide etant toujours convaincu par les propos de Pongloss prend donc la decision «d’aller raisonner ailleurs des et des causes» ce qui revient a dire que les optimistes genes par une réalité trop dure cherchent a fuir la réalité. Dans la deuxième partie, on nous montre que l’éloignement volontaire du champ de bataille conduit Candide à l’arrière où il va découvrir les effets de cette boucherie héro-l@ue sur les opulations civiles.
La dénonciation prend dans la deuxième partie du texte la forme d’une vision réaliste de l’horreur_ De plus, l’assonance en « é » « criblé, éventré, à demi brûlé » crée un effet de rime et accentue l’horreur par cette reprise obsessionnelle Pour compléter ce tableau pathétique, le texte insiste sur l’idée que la violence n’épargne personne et sont donc évoqués successivement les êtres faibles, sans défense, qui pâtissent de la guerre : «vieillard, femmes, enfants, filles».
Nous pouvons donc const 2 éfense, qui pâtissent de la guerre : «vielllard, femmes, enfants, filles». Nous pouvons donc constater que c’est ici en suscitant l’émotion du lecteur que Voltaire condamne l’horreur de la guerre. Enfin nous verrons comment Voltaire fait une denonciation efficace, en effet, il s’agit d’une apparence de légitimité esthétique Elle est donnée par le côté esthétique de la guerre qui en fait un spectacle.
On trouve dans le texte un champ lexical du spectacle qui rappelle une certaine conception théâtrale de la guerre : insistance sur la beauté (l. ), sur l’harmonie musicale (l. 2), utilisation du terme « héroïque » (1. 11) repris dans l’expression « des héros abares » (1. 26), allusion au « théâtre » de la guerre (l. 28).
Le choix de ces différents termes et le rapprochement établi avec l’horreur font coexister deux visions inconciliables de la guerre, résumé dans l’oxymore « boucherie héroïque Puis d’Une justification légale et religieuse, le côté inacceptable et révoltant de la guerre est souligné par les allusions à un « droit » de la guerre et par les références religieuses. Il y a en effet quelque chose de profondément inacceptable à considérer que la guerre trouve une justification dans une religion qui est probablement la même dans le deux camps (allusions aux Te Deum d’action de grâces, l. 2-13). Et finalement Les phénomènes de distorsion, comme dans le chapitre I, Voltaire place dans le texte, ic 3 finalement Les phénomènes de distorsion, comme dans le chapitre l, Voltaire place dans le texte, ici et là, des indices qui attirent le lecteur et le préviennent qu’il ne faut pas prendre les choses « au pied de la lettre Y. Ainsi, on voit se glisser dans l’énumération des instruments de musique les « canons qui viennent rappeler la réalité de la guerre. La chute de la deuxième phrase « telle qu’il n’y en eut jamais en enfer » joue exactement le même rôle.
On peut remarquer également l’utilisation de périphrases qui évitent d’évoquer certaines réalités : « ôta du meilleur des mondes » signifie « massacra », « raisonner ailleurs des effets et des causes » veut dire simplement « déserter Le chapitre III de Candide est un passage du conte qui peut e lire de trois façons différentes : dans la perspective strictement narrative des aventures de Candide, il constitue un épisode douloureux qui confronte le héros au problème de la guerre.
Dans la perspective de la démonstration philosophique menée par Voltaire, il se révèle comme l’apparition du mal à l’état pur. Enfin, dans une perspective plus large, il témoigne du souci de Voltaire de combattre toutes les formes d’intolérance et d’atteinte aux droits de Phomme. Ce chapitre est à ces trois titres un texte essentiel de la philosophie des Lumières. 4