Commentaire Lapeste
L’oeuvre de Camus peut se diviser en deux partie: l’absurde, dont l’oeuvre représentative est L’Étranger (1 942), et la révolte, avec La Peste (1947), mouvement de pensée d’après lequel il existe une valeur qui donne à l’action son sens et ses limites: la nature humaine. Le texte que nous avons à étudier est l’incipit de La peste, roman publié en 1947. Ce début est conçu d’une façon pouvant être dite classique, dans le sens où, telle une exposition, il est destiné à nous livrer toutes les informations que doit livrer un incipit de roman,.
Quels sont les caracteristiquesde la ville. Pour ce faire, nous analyserons dans un premier temps la description qui est faite de la ville d’Oran ; et dans un deuxième temps, nous verrons quelle description est faite de la vie à Oran. Le narrateu ul ors s’agit en réalité de la r livre ; présente d’em qualificatif péjoratif p qui parle puisqu’il dant le cour du e Cet adjectif u négatif.
La suite du texte ne fait que confirmer cet aspect de la ville , en effet, nous relevons le parallèlisme de la préposition « sans marquant l’absence, la privation – « sans pigeons, sans arbres et sans jardins » , et de l’adverbe de négation « ni » « ni battements ‘ailes, ni froissements de feuilles Il ne semble pas y avoir de place pour l’inutile, dans cette ville commerçante et affairiste. Oran semble donc dépourvue de toute vie ou inhumaine.
A cet ég page égard, le fléau qui va s’y abattre, la peste, sera inhumain, d’où le caractère prophétique de cet incipit. Cette noirceur annonce irrémédiablement la noirceur à venir : le texte repose donc sur le registre tragique. Outre le fait que cette ville semble dépourvue de toute vie, elle apparaît comme banale, tout à fait ordinaire : on ne décrit aucun monument ce qui donne l’impression que la ville n’a aucun assé ; elle est on ne peut plus ordinaire.
Cette banalité est accentué lorsque le narrateur mentionne que « le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel tellement le cour de la vie est identique, sans relief. Cest alors l’occasion pour le docteur Rieux d’exposer un point de vue fort critique sur Oran. Il décrit en effet les conséquences généralement négatives de chacune des saisons sur la vie à Oran.
Notons alors le large emploi d’expressions péjoratives : « incendie « maisons trop sèches « cendre grise « ombre des volets clos », « déluge de boue Le printemps don unen aspect commercial, grâce à l’expression « petits vendeurs » : on vend des fleurs sur les marchés, que les vendeurs ramènent des « banlieues », étant donné que les fleurs ne poussent pas en ville; – L’été se caractérise par un excès de chaleur, une chaleur insupportable, qui pousse les habitants à vivre enfermés, dans « l’ombre des volets clos » ; L’automne se caractérise quant à lui par un excès d’eau, entraînant des « déluges de boue » ; – L’hiver est la saison la plus supportable. Ainsi, seul le climat permet de voir l’évolution des saisons, tellement le cours de la vie à Oran est