Commentaire Franc Ais Ine S

Commentaire de « Parfum exotique » de Baudelaire associé au poème « Mai » de Guillaume Apollinaire Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). Il se nourrit de romantisme, mais aussi tourné vers le classicisme, à la croisée entre le parnasse et le symbolisme. Chantre de la « modernité », il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil certes bref au regard de l’œuvre de son contemporain Victor Hugo, mais qu’il aura façonné sa vie durant :

Les Heurs du Mal. Parfum exotique est le premier poème de la section Spleen et idéal dans Les Fleurs du Mal, aux éditions de la Pléiade. Ce sonnet Swipe Lo nexL page est consacré à Jeann Charles Baudelaire re on or 10 réguliers du recueil, Sni* to vieu le déroulement du rê d’îles, des pays tropic la maitresse de un des 4 sonnets a femme métisse, uvons le rêve des quatrains et, 2 tercets, ainsi que de rimes embrassees. Il suit un voyage dans le rêve : il y a une progression.

Le poème est construit en 2 parties, nous le remarquons grâce à sa ponctuation. Toutefois, la femme s’efface rapidement en raison de la puissance de son parfum qui engendre une vision imaginaire et Idéalisée. Un mouvement discret en crescendo de la femme, à lîle, puis a au port. Nous observons alors une synesthésie. On note que contrairement à « L’invitation au voyage « , le poète n’invite pas la femme à « voyager » avec lui. problématique : Comment Baudelaire représente le voyage dans ce poème à travers le parfum et l’exotisme ?

Dans un devoir en trois parties, je vous invite à étudier le rôle de la scène intime et de la femme, puis la rêverie d’un paysage xotique, enfin l’évasion d’un voyage sensuel des sens. Au vers 1, le poète se sent apaisé, cela provoque une vision intérieure « les deux yeux fermés ceci annonce un sentiment de tranquillité, de Ibre conscience, peut être même de quête spirituelle. Cet aspect est renforcé par « un soir chaud h, où nous nous sentons enivrés par cette chaleur qui peut être provoquée par la présence d’une femme, il se sent bercé, cela peut même avoir une connotation érotique.

Ainsi le poète crée une atmosphère sensuelle et érotique. En addition, le soir, peut ?tre considéré comme le moment consacré à la rêverie ou bien la tentation en contradiction à cette saison « fautomne » reflétant la nostalgie. Ceci se liant alors au poème Mai, « es pétales flétris sont comme ses paupières »v8 où nous sentons qu’Apollinaire vieillis et regrette cette jeunesse révolue débordante d’énergie. « Je respire l’odeur » vers 2, nous avons ici, une métaphore sensorielle, le parfum est comparé à l’oxygène comme étant une chose vitale, il éclore la vie.

De plus, « ton sein chaleureux » ce tutoiement démontre une 10 ?tant une chose vitale, il éclore la vie. De plus, « ton sein chaleureux » ce tutoiement démontre une certaine intimité soulignée par remploie des verbes au présent « je respire, je vois » mais aussi par l’emploie du pronom personnel « je Ainsi, « sein » renvoie à la femme, à la tendresse qu’elle peut avoir, son aspect rassurant voir érotique mais en parallèle interprété comme figure maternelle synonyme de, bonheur, de l’insouciance de l’enfance.

Ily a des allitérations en [m] et en [sl qui miment le sommeil et l’endormissement, ainsi que des rimes en [one]. Nous comprenons alors, que la femme et son parfum constituent le fil conducteur à la rêverie dun paysage exotique idéal. La présence de la mer, « Des rivages heureux » vers 3, étroitement lié à l’idée du voyage, partir pour s’épanouir s’opposant alors à soleil monotone » v4 qui est un oxymores ; alors relié à la vie qui menait avant de partir, une vie n’ayant pas de sens, il s’ennuyait.

Cet aspect se rattache alors à « une ile paresseuse vs, où [‘Homme est oisif, il se laisse vivre, porter par le temps qui passe. Mais « ile » se rattache au fait de s’isoler our mieux se trouver, voir même se présenter comme l’endroit propice à une introspection. « La nature donne » vs, nous observons la beauté du monde, alors nous y trouvons un aspect romantique part « des arbres singuliers » ou encore « des fruits savoureux »v6. La nature est personnifiée, il y a une description idyllique, paradisiaque, la s idyllique, paradisiaque, la suggestion d’un Eden.

Le jardin d’Eden était planté d’arbres aux fruits « savoureux » dont Adam et Eve pouvaient manger, sauf de celui de la connalssance du Bien et du Mal. L’enjambement v. 5-6 et le pluriel v. insistent sur la générosité du lieu, tout le poème est connoté sexuellement. « Des hommes dont le corps est mince et vigoureux ici, nous avons clairement la découverte d’une autre culture, l’érotisme n’est pas en vu mais plutôt Finnocence, celle d’un peuple vivant hors des mœurs.

Les rimes chaleureux/heureux, savoureux/ vigoureux transmettent une vision euphorique, les sens apportent le bien être et le bonheur. Dans cette vision, se rejoint « les femmes dont l’œil par sa franchise étonne les femmes ingénues jugent, non pas par les mots mais par le regard. Ainsi outenu par le mot « œil » où nous comprenons que c’est le regard que l’autre porte sur nous.

Les êtres humains sont à la fois beaux et innocents, ils ne sont pas encore gâtés par la civilisation, nous retrouvons un thème rousseauiste (rare chez Baudelaire) du « mythe du bon sauvage ». Or, ici, nous avons l’impression que le poète est aveugle, il s’offre entièrement à la femme, sans soupçons « guidé par ton odeur vers de charmants climats ». Ici, le thème de la femme initiatrice, médlatrice entre l’ici et l’ailleurs, le réel et le possible. Ceci, peut paradoxalement se rattacher au poème Mai où Apo 0