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BULEON Tom TD du Lundi 10h1 5-1 2h15 Opinion d’Ozanam sur la Révolution de 1848 (6 mars 1848) Pourtant membre de l’Eglise catholique, où la paix est vue comme un don de Di vision très particul’è Le document prése faisant partie dune c c or 12 Sni* to View nous offre une 48. le 6 mars 1848, uiOzanam envoie ? son frère. Ozanam, âg de trente-quatre ans, est un historien et écrivain catholique français. Il est très réceptif à la misère en France. Il est d’ailleurs un des fondateurs de Saint-Vincent-de-paul (1 833), une organisation de bienfaisance dirigée par des énévoles.
En effet, la France est victime d’une misère grandissante. Une crise d’origine agricole, en 1836, a provoqué une crise économque et sociale. Le mécontentement de la population s’accroit au fil du temps, il y a un besoin de réforme, mais le gouvernement Guizot refuse toute concession. puis l’étincelle vient allumer la flamme de la révolution en février 1848. Sensible à la crise que traverse la France, Ozanam s’intéresse beaucoup à la Révolution qui se déroule sous ses yeux. Il est témoin des premiers pas de la IIème République, qui se veut émocratique.
Quelle est la vision d’Ozanam sur la relève de la monarchie de partie sur le peuple, pacifique et croyant, qui plaît à Ozanam, avant une dernière partie sur les débouchés contestables qu’a mené cette révolution justifiée. Dans un premier temps, nous traiterons de la monarchie de Juillet, tombée de son vice. La monarchie de Juillet est immorale. a révolution de 1830, source de la monarchie de Juillet, est immorale : « chose cependant me rassure laquelle il succède… » (1. 30-31). Ozanam critique la bourgeoisie de la monarchie de Juillet.
Celle-ci, qui baignait dans l’orléanisme, était marquée d’un puissant individualisme anticlérical. La monarchie de Juillet est anticléricale : « ces braves gens, qu’on s’efforçait d’entretenir depuis dix ans dans la haine des Jésuites » (1. 404). Dans les années 1830-1840, un fort mouvement anticlérical est présent. Des pamphlets orduriers circulent à l’encontre du clergé catholique, tandis que les théâtres de paris donnent des pièces violemment anticléricales, qul mettent en scène des prêtres malhonnêtes, vicieux ou criminels.
Le Collège de France fait scandale en 1 843, avec Michelet et Quinet qui entament un cours sur le thème des jésuites. Autre scandale, le livre intitulé Le Prêtre, la Femme et la Famille, pamphlet dans lequel la sainte immutabilité du dogme catholique est assimilée à la mort, l’autorité de l’Eglise traitée de joug dur et semle : le catholicisme dénoncé comme un prlnclpe d’abrutissement et de dégradation pour les peuples… Les années de la monarchie de Juillet ne sont pas du tout favorables à la religion chrétienne. 12 onarchie de Juillet ne sont pas du tout favorables à la religion chrétienne.
La monarchie de Juillet ne s’est pas souciée du peuple. La monarchie de Juillet ne s’était pas préoccupée des revendications du peuple : « Le malheur est qu’il y a dix-sept ans, en 1831, quand les ouvriers de Lyon posèrent ces questions ? coups de fusil, le gouvernement n’a pas voulu s’en occuper » (I. 24-26). A Lyon, durant trois jours a lieu une grande bataille ouvrière, en 1831. Les ouvriers lyonnais (surnommés les canuts) sont excédés de leurs journées de travail de quinze heures et de a dlmnution de leur salaire selon une prétendue concurrence étrangère. urs revendications n’aboutissent à rien, face à la bourgeoisie lyonnaise, ce qui débouche sur l’insurrection du 21 au 23 novembre 1831. Les canuts finissent par être maîtres de la ville. Le Duc dOrléans, fils de Louis-Philippe, reprend la ville avec 20. 000 hommes sans négociation ni engagement de quelque nature que ce soit. Ozanam dénonce l’immobilisme politique du gouvernement Guizot : « alors on les eût désabusé des chimères » (1. 26-27). La polltique de Gulzot est une politique de statu quo.
A la fin des nnées 1840, la crise économique et sociale, d’origine agricole, accentue les contrastes sociaux et le mécontentement. Face ? cette situation, le refus de se réformer nuit au gouvernement, qui préfère s’inscrire dans une politique de rédissement. En 1846 Guizot préfère se rallier des députés légitimistes plutôt que de faire des concessions à la gauche. La Monarchie de Juillet, effondrée, ne laisse 19 de faire des concessions à la gauche. La Monarchie de Juillet, effondrée, ne laisse aucune trace d’elle.
La Monarchie de juillet s’est épuisée : « parce que la monarchie rois fois essayée sous Napoléon, Louis XVIII et Louis-philippe a trois fois donné preuve de son impuissance » (1. 6-8) Le règne de Napoléon a fini par la défaite de Waterloo et ses conséquences diplomatiques. La restauration monarchique voulue par Louis XVIII a fini par un échec avec la révolte des Trois Glorieuses. Louis- Philippe, roi bourgeois ne voulant pas faiblir devant des idéaux démocratiques, finit par s’exiler après la révolte de février 1848. L’idée de monarchie est abimée de son propre vécu. Monarchie de juillet s’est effondrée sans résistance : « bien oins contestée, puisque le régime qui finit siest à peine défendu » (1. 3-4). Lorsque la garde nationale refuse de réprimer la manifestation, le 23 février 1848, Guizot démissionne. Puis, lorsque les uileries sont attaquées le 24 février, Louis-philippe abdique en faveur de son petit-fils, avant de partir en exil. Les forces de la Monarchie de Juillet ne sont plus à craindre : « Ne craignons pas trop ni les clubs, ni les élections, ni l’Assemblée nationale » (1,9-10).
L ‘Assemblée nationale est, pour Ozanam, les Chambres, lieux d’oppositions politiques au régime. Les Chambres, sous la Monarchie de Juillet, en plus de voter les lois et le budget, partagent avec le roi (Louis-philippe) l’initiative des lois. Les clubs et sociétés politiques (tel que la société « aide-toi le ciel t’aidera ») sont des associations spontanées d 2 politiques (tel que la société « aide-toi le ciel t’aidera ») sont des associations spontanées de citoyens pour s’informer et débatter de politique. Ils avaient joué un rôle moteur dans la révolution de 1830.
La Monarchie de juillet ne laisse pas d’adeptes : « il ne laisse point errière lui, comme la Restauration, un grand parti qui lui conserve un attachement et un dévouement presque religieux » (l. 4-5). Durant la monarchie de Juillet, un grand courant de légitimistes avait eu lieu. Des légitimistes qui étaient restés fidèles à Charles X, et ne voyaient pas Louis-Philippe comme un roi légitime. Ceux-ci, attachés à leur roi, avaient refusé de siéger à la Chambre, occupaient leur château et non plus les salons parisiens… Cette fols-ci, aucun ne reste favorable au roi. effacement d’une monarchie de Juillet immorale laisse place ? n peuple pacifique et moral. Dans un second temps, nous traiterons du peuple, pacifique et croyant, qui plait à Ozanam. Le peuple sait être moral, dans une révolution pacifique. Le peuple ne pille pas, mais préserve Paris : « Après la première les forçats libérés » (1. 32-35). Le 25 février, les insurgés, vainqueurs, démontrent leur capacité à gérer Paris. Les droits de propriété sont respectés. Le peuple armé, maître des barricades dressées jusqu’au 26 février, veille, sans haine, sur les biens publics et privés.
Tous les témoignages concordent sur ce fait. Tocqueville écrit : « Durant cette journée le peuple seul portait les armes, gardait les lieux publics veillait, commandait, punissait. Cétait PAGF s 2 peuple seul portait les armes, gardait les lieux publics, veillait, commandait, punissait. Cétait une chose extraordinaire et terrible de voir, dans les seules mains de ceux qui ne possédaient rien, toute cette immense ville, pleine de tant de richesse ». La Révolution de 1848 est pacifique, contrairement à celle de 1830 : « bien moins sanglante d’abord, puisque, tués ou blessés, il ny a guère que douze cents victimes » (1. -3). Les Trois glorieuses vaient étées marquées par l’émeute, avant que la troupe ne fraternise avec les insurgés. Le bilan humain des Trois glorieuses est estimé en milliers de victimes. Quand à la Révolution de 1848, les chiffres annoncés par Ozanam sont cohérents, même s’il est difficile de chiffrer précisément le nombre de victimes, le nombre de morts et blessés s’estime à environ un millier de personnes. a révolution sans terreur n’y a pas risque à recommencer la Terreur de 93, on ne recommence rien dans l’histoire » (l. 10-11).
La Terreur est une période troublée de la Révolution, du 5 eptembre 1793 au 27 juillet 1794, où le moindre comportement jugé non révolutionnaire suffit à être mené sous la guillotine. Les historiens estiment le bilan de la Terreur à 500. 000 arrestations de suspects, dont 17. 000 condamnés à mort par des procès et plus de 20. 000 exécutés sommairement. La peur de la Terreur est bien présente en février 1848, d’où le fait que l’abolition de la peine de mort en matière politique est une des toutes premières décisions prises par le gouvernement provisoire. Les insurgés respectent l’Eglise et font PAGF 19