Colonisation
Les Proche et Moyen Orient suscitent les convoitises (pétrole) des occidentaux. Ainsi, en 1 939, la colonisation européenne atteint sa plus (SUIVI et SI,EX siècle). Ainsi, en 1939, cet empire fait 32 allions de km (un quart des terres émergées) pour 500 millions d’habitants. « Le soleil ne se couche jamais sur l’empire britannique » c a d que la Grande-bretonne possède des colonies sur tous les continents . – en affaire : ligne Le chaire- Le Cap (+ ingénia et goal accosta à l’Ouest) – en aise : Inde (considérée comme le joyau de l’empire britannique) ; malaise, singulier ; Route des index. Îles sur tous les océans – Mandats au Proche-Orient. A ces colonies aux statuts variés (cf.. C) s’ajoutent les « dominions » qui sont des entités autonomes, d’anciennes colonies de peuplement, fédérées au sein du concomitante (canard, affaire du Sud, australe, Nouvelle-salade). La Grande-bretonne a su tiré les leçons de son passé (guerre d’indépendance avec états-Unis) 2) L’empire français C’est un empire qui représente environ 11 millions de krak (environ 1 00/0 de la planète) pour 70 millions d’habitants.
Deux ensembles importants se distinguent : l’endocrine et l’affaire (décomposée elle-même en A. O. F, A. E. F et affaire du Nord). AI faut également évoquer les multiples îles possédées par la France. La France procède à une gestion et une administration beaucoup plus directe que la Grande-bretonne (cf.. C) 3) Les autres domaines coloniaux colonial. L’italien et l’allemande possèdent provisoirement des colonies qu’ils vont perdre rapidement. Cc Le système colonial. Une fois les conquêtes achevées, les Européens doivent administrer et gérer leurs colonies.
En conséquence, la domination et la gestion européenne entraîne des bouleversements considérables dans tous les domaines dans ces nouveaux territoires et elle fait l’objet de débats chez les historiens. 1) Une administration coloniale réduite et éparpillée. Dans les capitales européennes, l’administration des colonies n’est pas unifiée. Ainsi, en France, l’algérien est sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, les autres colonies gérées par le ministre des Colonies et les protectorats par le ministre des Affaires étrangères.
Par ailleurs, les effectifs des ministères coloniaux sont faibles (seulement 148 fonctionnaires pour tout ’empire français en 1896) et l’appareil colonisateur très modeste par rapport à l’ampleur de la tâche. Ainsi, à La Réunion, le gouverneur, aidé de 3 autres fonctionnaires métropolitains seulement, devait s’appuyer sur la bourgeoisie locale pour administrer la colonie (1825). Les civils et les militaires européens, souvent peu nombreux, gèrent de vastes territoires sur lesquels ils exercent tous les pouvoirs.
Cette faiblesse des effectifs explique l’empirisme et La diversité des situations s’explique avant tout par la question : Faut-il associer les peuples colonisés au pouvoir (administration indirecte avec la Grande-bretonne part exemple) ou faut-il les assimiler totalement en les écartant du pouvoir (administration directe avec France et Pays Bas par exemple) ? Par ailleurs, le statut administratif des colonies, le statut des peuples colonisés et la quantité de colons font varier la estime des colonies. 3) L’économie : mise en valeur et exploitation des colonies a) Les investissements dans les colonies.
Les Européens investissent des capitaux en quantités croissantes dans leurs colonies. Ainsi, pour le Royaume- Uni, ces investissements passent de 45 % du total (période 1880-1912) à 70 % du total (période 1920-1923). En effet, la 10 Guerre mondiale a constitué un tournant dans la mise en valeur des colonies : la fidélité et le soutien des peuples colonisés à leurs métropoles avec par exemple l’apport des tirailleurs sénégalais, obligent les Européens à un retour ». Les placements de la France sont moins élevés que sa rivale, mais ils sont eux aussi en augmentation.
Cependant, les investissements sont répartis inégalement car tous les territoires n’ont pas la même attractive. Les métropoles financent la construction d’infrastructures : réseaux ferrés et routiers, installations portuaires, systèmes d’irrigation parfois. Mais ces infrastructures profit de l’européen. Bu) Une économie tournée vers l’européen. La mise en valeur de ces nouveaux et immenses territoires est orientée vers la production de denrées tropicales et de attirés premières que l’européen consomme en quantités croissantes : thé, cacao, café, arachide, coton, caoutchouc,…
Cela entraîne la mise en place d’une agriculture de plantation exclusivement orientée vers les métropoles et soumettant les indigènes à des conditions de travail et de vie terribles. Parallèlement à l’agriculture, les colonisateurs ont développé l’exploitation prédatrice (voire parfois pillage) des ressources naturelles minières par de grandes firmes privées. En fait, se met en place une Division Internationale du Travail : les colonies « fournissent » des produits bruts bâille valeur ajoutée aux métropoles et leur achètent des produits manufacturés à forte valeur ajoutée. ) Des économies désorganisées. Le développement quantitatif des échanges ne doit pas faire oublier qu’ils sont nettement déséquilibrés. Ce système colonial a produit des effets pervers pour les métropoles (absence de dynamisme) mais surtout pour les colonies (développement bloqué notamment sur le plan industriel et dépendance vis-à-vis de l’extérieur). De même, es productions destinées aux métropoles sont privilégiées et développées au détriment des cultures Enfin, les produits importés de l’européen concurrencent fortement l’artisanat local.
Enfin, l’exploitation des colonies donne lieu l’accroissement des inégalités régionales : ainsi, les littoraux se développent au détriment de l’intérieur de ces pays. 4) Des sociétés coloniales bouleversées. Ce sont des sociétés extrêmement cloisonnées voire racistes qui s’installent dans ces colonies. Ai) Du côté des colons Les colons forment une société cosmopolite (flux des différents pays européens) et très majoreraient masculine. Cette population est souvent plus jeune que elle de métropole.
Par ailleurs, la question de l’acclimatation et de la connaissance du milieu dans lequel vivent ces colons se pose. Mais là encore on observe une diversité des comportements : d’une manière générale, il s’agit d’une société fermée, vivant en vase clos (domestique, un certain luxe,… ). Plus rarement, le contact perdu avec le milieu d’origine amène les colons à développer des sociétés avec des caractéristiques originales (Pieds Noirs algériens ou créoles blancs de la Réunion). Les emprunts aux sociétés indigènes sont très limités (gastronomie, arts décoratifs). Mais des modifications profondes surtout pour les sociétés indigènes. Développement de la médecine (par exemple avec la vaccination de Pasteur) a permis un rattrapage rapide et a même entraîné une explosion démographique dans ces pays. La colonisation a entraîné une urbanisation rapide des colonies. Cela provoque un exode rural : les villageois qui émigrent vers les villes constituent alors un sous-prolétariat vivant dans des conditions lamentables. La scolarisation est très inégale et souvent limitée aux élites urbaines.
Ainsi, les élites traditionnelles sont nacres par l’apparition d’une nouvelle élite intellectuelle formée en européen. Le débat : civilisation ou occultation ? Résumez les grandes idées du C p. 145 il) Une colonisation contestée AI La critique de l’ordre colonial. 1) Un système inégalitaire. En européen, l’hostilité à l’expansion coloniale a été constante quoique minoritaire avant la 20 Guerre mondiale. Elle relève de plusieurs milieux : économistes libéraux, catholiques, intellectuels, hommes politiques tels que les socialistes ou clémence.
Ils dénoncent avant tout l’exploitation des peuples de couleurs et en condamnent es excès : ainsi, les mauvais traitements auxquels sont astreints les colonisés sont évoqués dans plusieurs colonies ont été subjuguées par la puissance développée par les métropoles conquérantes. Très inférieures sur le plan militaire et technique, elles n’ont pu envisager aucune résistance véritable : le mécontentement, sinon le désespoir, s’exprimait par des révoltes, rapidement maîtrisées par les autorités coloniales.
On peut citer plusieurs exemples : mutinerie des capacités (soldats indigènes en Inde) en 1857-1858, insurrections de 1864 et e 1871 en algérien ou encore soulèvement des canules en Nouvelle-calomnie en 1878. Parfois, la conquête s’opère plus difficilement et se heurte aux résistances armées de la population regroupée autour de chefs comme sombra tourte en affaire de l’Ouest, ou de sociétés organisées (guerres soûlées, opposition amiante dans les années 1880). BOA Le sort des colonisés évolue peu dans l’entre-deux guerres 1) L’impact de la 10 Guerre mondiale.
Durant la 10 G. Mm, les populations des colonies sont très largement mobilisées, au front comme à l’arrière. En échange de l’aide apportée, des promesses de pérennisation des colonies sont formulées. Les colonisés sont également amenés à découvrir des réalités des métropoles qu’ils ignoraient, comme la contestation de l’autorité militaire dans les tranchées ou de l’autorité sociale et politique à l’arrière. Ils sont ainsi portés à remettre en cause l’image d’invulnérabilité des métropoles.
Des tentatives sont lancées afin de réformer le lien colonial dans un sens plus libéral. Le pragmatisme britannique trouve ainsi comme solution le développement du « self- gouvernement En France, de nombreuses voix s’élèvent en avéré d’une réforme coloniale : dès 1920, A. Sarraut, ministre des Colonies appelle de ses V?AUX le développement d’un programme de mise en valeur des colonies. Dans les années 1 930, M. Violette pose la question de l’accession à la citoyenneté des peuples colonisés.
Mais, les projets de réforme coloniale se heurtent à la réalité même du lien colonial: tout effort en faveur de l’amélioration des populations indigènes ne pouvait qu’encouru rager les forces de dissociation. 3) La crise des années 1930. Elle se traduit par un renforcement de l’exploitation des léonines par les métropoles : en effet, ces dernières cherchent à atténuer, grâce au « réservoir colonial », l’impact du ralentissement de la vie économique (écoulement des surproductions par exemple).
La crise est aussi à l’origine de la résurgence d’attitudes belliqueuses et impérialistes. Ainsi, en italien, insoumission tente de créer une diversion aux difficultés internes en se lançant dans la conquête de ‘utopie en 1935. Tous ces facteurs accroissent le mécontentement dans les colonies. Cela exacerbe et radicalise les revendications nationalistes. Cc L’aspiration à l’indépendance.