Colonisation
Cela entraîne la recherche de placements rémunérateurs dans le monde, de nouvelles sources d’approvisionnement en matières premières et surtout de nouveaux débouchés pour la production surtout n période de dépression économique. Les Européens veulent contrôler les routes maritimes vers leurs possessions outre-mer, vestiges de a première colonisation européenne des SÉVI et SUIVI siècles (route des ondes par exemple).
Il leur faut également installer des points de ravitaillement sur les côtes ou les îles ; ces escales ou comptoirs sont des points de départ vers de nouvelles conquêtes vers l’intérieur des continents (exemple de l’affaire) oc « Le fardeau de l’homme blanc » (mission civilisatrice) I) La croyance en la supériorité de l’homme blanc. Croyances religieuses. Voir tint au congé, grossiste, Le livre de la jungle, mais aussi textes de J. Ferré ou de chamaillerie) 2) Des opinions publiques acquises à la colonisation.
Les forces ouvrant en faveur de la colonisation sont nombreuses et multiples : – le parti colonial composé d’associations et de certains parlementaires – les sociétés de géographie qui encouragent l’exploration – la littérature abondante et variée (exotisme, aventures, voyage, journaux,… ) afin de convaincre l’opinion du bien fondé de la colonisation. – les sociétés missionnaires. Cette diversité des forces montre la variété des acteurs et es instruments de la conquête coloniale. Des oppositions à l’expansion coloniale au nom de considérations morales et économiques existent mais sont minoritaires. ) Les colonies, expression de la puissance nationale. La fin du SUD siècle et surtout le début du EX siècle voient les nationalismes être exacerbés en européen. Dans ce contexte, les colonies sont présentées comme source de puissance , en 1882, loyer-bilieux dit ainsi qu’il s’agit d’ « une question de vie ou de mort On assiste donc une véritable course aux colonies. Il) La constitution des grands empires coloniaux[P. 143, 50-151] des explorateurs, des commerçants, des missionnaires, et la nécessité de garantir leur sécurité, amènent les gouvernements européens à très vite occuper de nouvelles régions.
Ainsi, l’engrangèrent achève la conquête de l’Inde en 1857 et la France poursuit la conquête de l’algérien amorcée en 1830. 2) 1880-1914 : le partage du monde Cette période marque un grand tournant dans la politique coloniale reprendre les éléments du livre p. 143. D’autres puissances européennes viennent se rajouter aux conquêtes coloniales (expie. De l’allemande avec la « leitmotiv »de aiguillage Il). Il devient alors nécessaire de fixer des règles à cette compétition ; une conférence est alors organisée à berline en ce sens (1884-1885).
Voir commentaire du livre. Toutefois, cela n’empêche pas de vives tensions d’éclater entre les puissances coloniales (fâchons, marc,… ) 3) 1914-1939 : l’apogée de la colonisation La 10 Guerre mondiale renforce le poids de le colonisation au profit des vainqueurs : les colonies allemandes et certaines anciennes possessions automates sont remises en mandats aux Britanniques et aux Français par la SUD. Les Proche et Moyen Orient suscitent les convoitises pétrole) des occidentaux. Ainsi, en 1 939, la colonisation européenne atteint sa plus grande extension. SÉVI et EX,EX siècle). Ainsi, en 1939, cet empire fait 32 millions de km (un quart des terres émergées) pour 500 millions d’habitants. « Le soleil ne se couche jamais sur l’empire britannique » c a d que la Grande-bretonne possède des colonies sur tous les continents . – en affaire : ligne Le carre- Le Cap (+ ingénia et goal accosta à l’Ouest) – en essaie : Inde (considérée comme le joyau de l’empire britannique) ; malaisée, singulier ; Route des ondes. – îles sur tous les océans – Mandats au Proche-Orient. A ces colonies aux statuts variés (cf..
C) s’ajoutent les « dominions » qui sont des entités autonomes, d’anciennes colonies de peuplement, fédérées au sein du concomitante (canard, affaire du Sud, australe, Nouvelle-salade). La Grande-bretonne a su tiré les leçons de son passé (guerre d’indépendance avec états-Unis) 2) L’empire français C’est un empire qui représente environ 11 millions de krak (environ 1 00/0 de la planète) pour 70 millions d’habitants. Deux ensembles importants se distinguent : l’endocrine et l’affaire (décomposée elle-même en A.
O. F, A. E. F et affaire du Nord). AI faut également évoquer les multiples îles possédées par la France. La France procède à une gestion et une administration beaucoup plus directe que la Grande-bretonne (cf.. C) 3) Les autres domaines coloniaux Ceux-ci sont beaucoup plus modestes. Ainsi, l’empire colonial. L’italien et l’allemande possèdent provisoirement des colonies qu’ils vont perdre rapidement. oc Le système colonial. Une fois les conquêtes achevées, les Européens doivent administrer et gérer leurs colonies.
En conséquence, la domination et la gestion européenne entraîne des bouleversements considérables dans tous les domaines ans ces nouveaux territoires et elle fait l’objet de débats chez les historiens. 1) Une administration coloniale réduite et éparpillée. Dans les capitales européennes, l’administration des colonies n’est pas unifiée. Ainsi, en France, l’algérien est sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, les autres colonies gérées par le ministre des Colonies et les protectorats par le ministre des Affaires étrangères.
Par ailleurs, les effectifs des ministères coloniaux sont faibles (seulement 148 fonctionnaires pour tout ’empire français en 1896) et l’appareil colonisateur très modeste Ar rapport à l’ampleur de la tâche. Ainsi, à La Réunion, le gouverneur, aidé de 3 autres fonctionnaires métropolitains seulement, devait s’appuyer sur la bourgeoisie locale pour administrer la colonie (1825). Les civils et les militaires européens, souvent peu nombreux, gèrent de vastes territoires sur lesquels ils exercent tous les pouvoirs. Cette faiblesse des effectifs explique l’empirisme et l’hétérogénéité des situations.
Le pouvoir colonial adopte donc des formes diverses d’un empire à l’autre mais La diversité des situations s’explique avant tout par la soutien : Faut-il associer les peuples colonisés au pouvoir (administration indirecte avec la Grande-bretonne part exemple) ou faut-il les assimiler totalement en les écartant du pouvoir (administration directe avec France et Pays Bas par exemple) ? Par ailleurs, le statut administratif des colonies, le statut des peuples colonisés et la quantité de colons font varier la gestion des colonies. ) L’économie : mise en valeur et exploitation des colonies a) Les investissements dans les colonies. Les Européens investissent des capitaux en quantités croissantes dans leurs colonies. Ainsi, pour le Royaume- Uni, ces investissements passent de 45 % du total (période 1880-1912) à 70 % du total (période 1920-1923). En effet, la 10 Guerre mondiale a constitué un tournant dans la mise en valeur des colonies : la fidélité et le soutien des peuples colonisés à leurs métropoles avec par exemple l’apport des tirailleurs sénégalais, obligent les Européens à un « retour ».
Les placements de la France sont moins élevés que sa rivale, mais ils sont eux aussi en augmentation. Cependant, les investissements sont répartis inégalement car tous les territoires n’ont pas la même attractive. Les métropoles financent la construction d’infrastructures : réseaux ferrés et routiers, installations portuaires, systèmes d’irrigation parfois. Mais ces infrastructures vantées par la propagande coloniale trahissent la finalité de cette économie coloniale : produire, exploiter, voire profit de l’européen. ) Une économie tournée vers l’européen. La mise en valeur de ces nouveaux et immenses territoires est orientée vers la production de denrées tropicales et de matières premières que l’européen consomme en quantités croissantes : thé, cacao, café, arachide, coton, caoutchouc,… Cela entraîne la mise en place d’une agriculture de plantation exclusivement orientée vers les métropoles et soumettant les indigènes à des conditions de travail et de vie terribles.
Parallèlement à l’agriculture, les colonisateurs ont développé l’exploitation prédatrice (voire parfois pillage) des ressources naturelles minières par de grandes firmes privées. En fait, se met en place une Division Internationale du Travail : les colonies « fournissent » des produits bruts faible valeur ajoutée aux métropoles et leur achètent des produits manufacturés à forte valeur ajoutée. Cc) Des économies désorganisées. Le développement quantitatif des échanges ne doit pas faire oublier qu’ils sont nettement déséquilibrés.
Ce système colonial a produit des effets pervers pour les métropoles (absence de dynamisme) mais surtout pour les colonies (développement bloqué notamment sur le plan industriel et dépendance vis-à-vis de l’extérieur). De même, es productions destinées aux métropoles sont privilégiées et développées au détriment des cultures vivrières. En outre, l’instauration d’impôts en numéraire contraint les indigènes à développer les cultures Enfin, les produits importés de l’européen concurrencent rodèrent l’artisanat local.
Enfin, l’exploitation des colonies donne lieu l’accroissement des inégalités régionales : ainsi, les littoraux se développent au détriment de l’intérieur de ces pays. 4) Des sociétés coloniales bouleversées. Ce sont des sociétés extrêmement cloisonnées voire racistes qui s’installent dans ces colonies. Ai) Du côté des colons Les colons forment une société cosmopolite (flux des différents pays européens) et très majoreraient masculine. Cette population est souvent plus jeune que celle de métropole. Par ailleurs, la question de l’acclimatation et de la naissance du milieu dans lequel vivent ces colons se pose.
Mais là encore on observe une diversité des comportements : d’une manière générale, il s’agit d’une société fermée, vivant en vase clos (domestique, un certain luxe,… ). Plus rarement, le contact perdu avec le milieu d’origine amène les colons à développer des sociétés avec des caractéristiques originales (Pieds Noirs algériens ou créoles blancs de la Réunion). Les emprunts aux sociétés indigènes sont très limités (gastronomie, arts décoratifs). Bu) Mais des modifications profondes surtout pour les sociétés indigènes.