c’est une blague
Après la crise de 1973 et la tentative du tiers monde par la hausse du prix du pétrole, bientôt suivie de la hausse de différentes matières premières, d’accroître ainsi son pouvoir contractuel, on assiste en effet à une crise d’hégémonie des blocs, de plus en plus incapables d’exercer leur influence, économique et politique, et bientôt obligés d’utiliser la force et de mener une contre-offensive frontale contre le tiers monde, notamment par la création de l’Agence Internationale pour l’Energie (AIE). A cette contre-offensive le tiers monde n’a pu s’opposer de manière efficace. La tentative du tiers monde de réformer globalement le système des relations économiques internationales qui a densemble du systè contenue. La crise du la conséquence d’un considérable dont le ti p g cturation I a été largement -mondisme a été et idéologique illeurs, dans le tiers monde, la fin de toute perspective d’un NOEI qui, jusque là, l’avait unifié et s Swige to next page solidarisé contre le Nord (Mouvement des non-alignés, groupe es 77, CNUCED… , se transforme en une explosion de rivalités où il s’agit dans un système hiérarchisé de conquérir des positions privilégiées. On assistera donc à une floraison de nouveaux centres de pouvoir et à une prolifération de guerres à l’échelle locale ou régionale, sous la poussée des États en crise et en recherche d’espace et d’hégémonie. Les nouveaux États post- coloniaux en construction rencontrent des problèmes sociaux, culturels, ethniques ou religieux difficiles à résoudre en raison de eurs limites économiques et organisationnelles.
On assiste à un double processus de conflit . 22 – d’un côté, des États connaissent des guerres civiles ou internes qui parfois s’internationalisent en raison des liens ethniques ou religieux qui traversent les frontières des nouveaux États ou en raison de l’intervention d’États à prétentions hégémoniques ; on peut citer à cet égard de nombreux conflits qui ensanglantent le continent africain (Angola, Tchad, Ethiopie, Mozambique, Soudan) ; 2