Candide de voltaire

essay B

Candide est donc un conte philosophique, une des formes possibles de l’apologue, qui se doit d’être un récit divertissant comportant une moralité, un enseignement explicite ou non. Ce conte est représentatif de l’esprit des Lumières et de ses grands combats, puisque volontaire y dénonce en particulier la philosophie libelleraient, mais également diverses formes d’injustices comme les abus de la religion (chapitre 6 : « l’tatouage »), du pouvoir (chapitre 3 : « La guerre »), ainsi que l’esclavage (chapitre 19 : « Le nègre de suriner »).

De plus, c’est une ?ouvre qui propose constamment un double niveau de lecture par le recours l’ironie, une arme formelle dont volontaire a souvent usé. L’incite nous donne à voir les éléments traditionnels du conte pour mieux les subvertir et mettre à jour une réalité captive cachée derrière des illusions, qui sont ainsi dénoncée. La.

L’univers du conte premier boy marin horripila 08, 2009 8 pages utilisant différents genres, es injustices, les inégalités et Avant toute chose, l’incite met en avant un univers du conte traditionnel, qui est illustré dans le texte par les formules du conte, les éléments sapait-temporels et les poncifs ainsi que des personnages représentatifs de ce genre très codé, qui fait partie des références culturelles du lecteur. A. Les formules traditionnelles du conte Tout d’abord, volontaire a recours à la formule traditionnelle u conte : « Il y avait en satellite » pour débuter son récit.

Il l’inscrit de cette façon dans un genre codé auquel il le rattache et à partir duquel le lecteur pourra mesurer l’écart. Il reprend également toutes les tendances languisses de celui-ci. Il utilise des comparatifs et des superlatifs, comme « les meurs les plus douces »/ « l’esprit le plus simple »/ « un des plus puissants »/ « le plus beaux des châteaux »/ « la meilleurs des baronnes possibles », qui doivent participer à la création d’un monde manichéen, ce qui présente l’intérêt de proposer des repères simples.

De même, le texte est littéralement envahi par une caractérisation positive qui passe par la multiplication d’adjacents mélioratifs comme « beau », « bon », « honnête « douce », etc.. On retrouve aussi le temps de la description du conte, l’imparfait, avec par exemple, « avait », « annonçait », «soupçonnaient». L’incite est dominé par I »imparfait ce qui souligne sa vocation, car il s’agit de présenter la situation initiale et tous ses éléments avant d’évoquer l’élément perturbateur, qui amènera l’utilisation du passé simple.

B. Les éléments traditionnels du conte Ensuite, si le lecteur retrouve d’emblée le langage du conte, tous ses éléments. En effet, les lieux sont dignes d’un conte de fée, le récit débute dans un pays peu connu, « la satellite », et surtout se déroule dans un « château », lieu emblématique du conte où l’on trouve, bien sûr, une « grande salle » avec sa « tapisserie ».

Non seulement les personnages font pratiquement tous partie de la noblesse, on trouve ainsi le « baron », la « baronne » et leurs enfants, mais de plus cette noblesse est mise en relief par le refus de la S?Ur du baron d’épouser n « bon et honnête gentilhomme du voisinage » car celui- ci « n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l’injure du temps ».

La noblesse est donc à la fois la caractéristique principale des personnages mais elle commande aussi leurs actions. La présence d’un précepteur va dans ce sens, en faisant partie des attributs inséparables de la noblesse. De même, volontaire choisit l’interromprait propre à l’univers du conte et l’absence de précision pour plus d’irréalité.

L’univers qu’il construit est clos sur lui-même et mathématique, il permet de placer une philosophie au centre de ce microcosme et sa clôture même fait de cette philosophie la seule explication du monde connue, donc valable pour les habitants du château : « AI prouvait admirablement qu’il n’ a point d’effets sans causes, et que dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beaux des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles ».

On peut lire en filigrane dans cette désir châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles On peut lire en filigrane dans cette description, une image u paradis qui sera confirmée par l’exclusion de Candide. C. Une présentation de personnages de contes En dernier lieu, les personnages sont assez peu décrits et se résument en général à une caractéristique principale, ce qui les rapproche des personnages de conte qui sont généralement réduits à des types et n’ont aucune nuance ni complexité.

C’est dans ce sens que Candide est présenté par une périphrase : « un jeune homme à qui la nature avait donné les meurs les plus douces ». De plus, on note une complète coïncidence entre son apparence et son caractère : « Sa physionomie annonçait son âme Le personnage du baron se réduit à son appartenance à la noblesse, qui est soulignée de manière insistante. Le baron est un personnage puissant et digne qui est définit comme « un des plus puissants seigneurs de satellite », qui jouit de la considération et de l’admiration de son entourage : « ils riaient quand il faisait des contes ».

AI en est de même pour la baronne, caractérisée elle aussi par sa dignité, ce que met en relief le lexique, « très grande considération », « honneurs », « dignité », « respectable ». Les enfants ne sont que de pâles reflets de leurs parents : condense est réduite à son physique et à sa sensualité (« haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante ») et le fils du baron est la copie de son père (« paraissait en tout paraissait en tout digne de son père »).

Quant à pangolins, il n’est que ce qu’il enseigne et n’ pas d’autres caractéristiques physiques ou morales. Il. Les « grincements », révélateur de l’ironie du texte Si dans un premier temps, le lecteur semble plongé dans un univers qui lui rappelle celui des contes de fée, il se rend rapidement compte que la présence d’un certain nombre e « grincements » invite à une lecture ironique du texte et que derrière une façade idyllique le monde du baron n’est pas ce qu’il semble.

Cet incite décroîtrons donc plus encore qu’il ne construit un univers merveilleux. A. Les discrètes interventions du narrateur Le premier élément qui doit laisser entendre au lecteur que le monde présenté n’est peut-être pas aussi simple et caricaturale qu’une lecture au premier degré le laisse entendre est l’intervention répétée et dissonante du narrateur. Ainsi, les noms propres peuvent être vus comme une annonce de l’ironie du texte, du fait qu’ils sont articulèrent signifiant.

La dureté du nom du baron souligne ainsi sa cruauté puisqu’ va chasser Candide et le livrer à lui-même sans scrupules, la consonance allemande de « étendue-tente-trôner » se justifiant également par le fait que le conte se déroule en satellite. De même, le nom de « Candide » résume le personnage et l’enferme dans une naïveté qui confine à la bêtise. Le choix des noms ne serait qu’une annonce de l’ironie que narrateur, lorsque, par exemple, dans la phrase « c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide », il feint e doute alors qu’il insiste sur sa simplicité et sa douceur avec l’utilisation du superlatif .

Les phénomènes de renchérissement et d’insistance vont dans ce sens et donnent à l’ironie un ton plus mordant : « sa grande salle même »/ « admirablement Si par moment ce sont les interventions du narrateur qui mettent en valeur l’ironie, il arrive aussi que le choix de l’effacement de celui-ci soit également significatif, par exemple, le choix du discours direct pour la présentation de la philosophie de pangolins est une façon pour le narrateur de ne pas reprendre à son compte les stupidités e pangolins et de laisser le personnage montrer l’étendue de sa bêtise.

Enfin, l’ironie passe également par le point de vue de Candide, puisque la scène semble être vue par un regard qui se contente de constater et donner les faits à voir mais est incapable de les interpréter. B. Les justifications absurdes révélant l’envers du décor Les indices de l’ironie sont ensuite confortés par l’usage d’une série de justifications absurdes, qui au lieu de conforter la supériorité et la dignité du baron et de sa famille souligne l’absence de causes réelles qui doivent les estérifier.

Ainsi, lorsque la puissance du baron se mesure au fait que son château « avait une porte et des fenêtres », et que « sa grande salle même était ornée d’une tapisserie » ou que la baronne s’attire une grande considération du fait de ses « trois cent cinquante liv. la baronne s’attire une grande considération du fait de ses « trois cent cinquante livres ». Le seul mérite de la baronne serait donc son obésité, ce qui rend ironique l’insistance sur la dignité et l’omniprésence de son lexique.

De même, a justification du refus de la s?Ur du baron ‘épouser « un bon et honnête gentilhomme du voisinage » pour une raison absurde et superficielle montre l’attachement de la famille du baron aux apparences : « parce qu’il n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre avait été perdu par l’injure du temps », d’autant plus qu’il n’est pas impossible qu’il soit suffisamment noble, ce qui lui manque c’en est la preuve.

De plus, non seulement la justification de la noblesse ne tient qu’aux apparences mais celles-ci sont fausses et trompeuses, ce que l’on voit à travers les rapprochements e termes : « sa meute » n’est qu’en fait « les chiens de ses basses cours », ses « piqûres » ne sont autres que ses « palefreniers » et son « grand aumônier », le « vicaire du village ».

Ces trois rapprochements soulignent la confusion entre la réalité et les apparences et le fait que le baron, en apparence un aristocrate fortuné n’est en fait qu’un petit hobereau de province. C. Une philosophie qui sonne faux Enfin, pangolins, dont le nom signifie « tout langage » met valeur la vacuité de sens profond dans son discours, ainsi que sa philosophie sont également dénoncés de manière ironique.