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Sittelle de Chine Sitra villosa Sitta villosa Une Sittelle de Chine, photographiée descendant le long d’un tronc d’arbre tête la première, en Chine. Classification (COI) Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. vertebrata ClasseAves Ordre Passeriformes Famille Sittidae Genre Sitta Nom binominal J. verreaux, 1865 Synonymes or 11 Sni* to View Sitra pekinensis David, 1867 Sitta corea Ogilvie-Grant, 1906 Statut de conservation UICN LC : préoccupation mineure La Sittelle de Chine (Sitta villosa) est une espèce d’oiseaux de la famille des Sittidae.

Cest une sittelle de petite taille, mesurant 1,5 cm de longueur. Les parties supérieures sont gris-bleu, les parties inférieures chamois-grisâtre ternes à orange-cannelle, avec les joues blanches. II existe un dimorphisme sexuel marqué : le mâle adulte se distingue par sa calotte très noire, quand celle de la femelle est de la même couleur que le dos, ou tout au plus gris foncé quand le plumage est usé. Le chant v. villosa et S. v. bangsi, aux répartitions et colorations légèrement distinctes. La Sittelle de Chine est phylogénétiquement proche de la Sittelle corse (S. hiteheadi) qui se trouve pourtant ? lusieurs milliers de kilomètres, et ces deux espèces sont elles- mêmes étroitement apparentées à la Sittelle à poitrine rousse (S. canadensis). L’aire de répartition de l’oiseau étant très vaste et les effectifs ne semblant pas trop décliner, l’Union internationale pour la conservation de la nature considère l’espèce comme de « préoccupation mineure ». Sommaire [masquer] 1 Description 1 . 1 Plumage et mensurations 1. 2 Espèces similaires 2 Écologie et comportement 2. 1 VOIX 2. 2 Alimentation 2. 3 Reproduction 2. 4 Parasites 3 Répartition et habitat 4 Taxinomie 4.

Nomenclature et sous-espèces 4. 2 Phylogénie moléculaire 4. 3 Biogéographie 5 Menaces et protection 6 Annexes 6. 1 Bibliographie 6. 2 Références taxinomiques 6. 3 Liens externes 7 Notes et références Description[modlfier I modifier le code] Plumage et mensurations[modifier I modifier le code] Dessin représentant les princi ales caractéristiques de la Sittelle de Chine mâle. PAG » 1 qu’un trait oculaire noir plus ou moins bien défini. Le bec est fin et pointu, avec le bord de la mandibule supérieure (le culmen) droit, ce qui peut donner l’impression que la pointe du bec remonte vers le hautl.

Le bec est noir-ardoise, avec la base de la mandibule inférieure bleu-gris. L’iris est brun à brun-foncé, et les pattes et doigts sont ternes, gris-bleu à gris-brunâtre2. Il existe un dimorphisme sexuel assez marqué : le mâle a une calotte très noire et un trait oculaire noir net encadrant un sourcil blanc contrastant, alors que chez la femelle la calotte est à peine plus sombre que le reste des parties supérieures en plumage frais, devenant plus foncée avec l’usure des plumes, d’abord par le front, pour finir plus ou moins lavée de noir-suie.

Son trait oculaire est également moins bien défini, plus terne, et on sourcil plus fin. La femelle est globalement plus terne que le mâle, avec notamment les scapulaires moins vives, les plumes des ailes bordées de brun et les parties inférieures plus sombres et moins colorées. Le mâle juvénile a la calotte plus noire que la plus sombre des femelles, mais toujours mains noire et moins brillante que celle du mâle adulte ; ses parties inférieures sont en revanche plus sombres et davantage colorées de cannelle.

Chez la sous-espèce nominale, les juvéniles ont aussi du cannelle bordant les plumes de leurs ailes, quand les bordures des plumes es adultes sont généralement plus ternes, tirant vers le grisl_ Chez la sous-espèce S. v. bangsi, les adultes ont les bordures des plumes cannelle, et sont globalement plus colorés que la sous-es PAGF30F11 adultes ont les bordures des plumes cannelle, et sont globalement plus colorés que la sous-espèce S. v. villosa, le mâle ayant les parties inférieures orange-cannelle et la femelle chamois-cannelle, ternes.

Cependant, à la fin de l’hiver, les deux sous-espèces ont des colorations plus pâles et assez similaires2. La Sittelle de Chine est une petite sittelle, mesurant 11,5 cm de ongueurl. Chez S. v. villosa, l’aile pliée mesure 63-70 mm pour le mâle, 63-69 mm pour la femelle ; chez la sous-espèce S. v. bangsi, c’est 67-75 mm pour le mâle, 67-72 mm pour la femelle. Chez S. v. villosa, la queue mesure 34-40 mm pour le mâle, 31-38 mm pour la femelle ; chez S. v. bangsi, c’est 3741 mm pour le mâle, 3540 mm pour la femelle. Le bec mesure 14,5-18 mm et le tarse 13,5-17 mm.

L’adulte pèse 8-11 g, et 1 g en moyenne pour les juvéniles qui arrivent à maturité2. Espèces similaires[modifier modifier le code] Cette espèce se trouve par endroits en sympatrie avec la Sittelle orchepot (S. europaea), mais s’en distingue par sa plus petite taille, son sourcil blanc clairement apparent, la calotte noire chez le mâle, et des parties inférieures relativement unies, sans les sous-caudales et les flancs roux. Dans l’ouest de sa zone de répartition, la Sittelle de Chine peut également être trouvée avec Sitta przewalskii, et elles ont toutes deux des parties inférieures vivement colorées de cannelle.

S. villosa se distingue en revanche facilement par son trait oculaire noir, quand S. przewalskii a les joues très claires contrastant avec la poitrinel. La Sittelle de Chine est enfin très proche p PAGFd0F11 est enfin très proche phylogénétiquement et morphologiquement de la Sittelle corse (S. whiteheadi), qui est cependant endémique de Corse et qul a généralement des parties inférieures beaucoup moins vives ; une Sittelle de Chine en plumage usé a les parties inférieures tout juste plus chamoisées qu’une Sittelle corse en plumage frais.

Les deux espèces sont étroitement apparentées ? la Sittelle à poitrine rousse (S. canadensis), qui a quant à elle les parties inférieures encore plus vives, avec un trait oculaire plus arqué 1. Espèces ressemblantes ou phylogénétiquement proches Sitta przewalskii Sittelle corse (S. whiteheadi) Sittelle à poitrine rousse (S. canadensis) Écologie et comportement[modifier modifier le code] Voix[modifier modifier le code] La Sittelle de Chine chante au sommet des pins et des épicéas.

L’ornithologue britannique Simon Harrap donne trois types de cris de base. Le premier est un cri dur et prolongé en schraa, schraa, rappelant le Geai des chênes (Garrulus glandarius), et similaire à certains crlS trouvés chez la Slttelle corse (S. whiteheadi), la Sittelle kabyle (S. edanti) ou la Sittelle de Krüper (S. krueperi). Ces cris sont produits individuellement ou en séries irrégulières espacées de 0,3 à une seconde, quand l’oiseau est agité ou excité.

Le deuxième type de cris consiste en des cris de contact calmes, des sifflements plus mélo t des séries plus ou 11 moins longues et plus ou moins régulières en whip, whip whip, quip-quip-quip-quip, devenant parfois un quit, quit… couinant. Le chant est composé de ce type de notes, en nombre de cinq à trente, le volume augmentant dans la première partie du chant. Des petits sifflements ascendants sont également émis, u rythme de sept notes par secondes et pendant 1,5 à 225 secondes, parfois introduits par une note plus haute, formant ainsi un tsi-pui-pui-pui-pui….

Ce type de chant est variable, et peut devenir plus cliquetant, avec douze unités par secondes, duiduiduidui… , comme peuvent le faire certaines Sittelles ? poitrine rousse (S. canadensis), mais en plus doux et plus aigu. Le dernier type de cri consiste en des notes courtes et nasales, en quir, quir, produites en longues séries très rapides, ou de manière irrégulière3. Alimentation[modifier modifier le code] Une Sittelle de Chine, un insecte dans le bec. En été, la Sittelle de Chine se nourrit presque exclusivement d’insectes, et ces invertébrés sont également la seule source d’alimentation des jeunes.

En avril-août, des études en Chine ont montré que 98,5 % de son alimentation se composait d’insectes, dont des coléoptère (Coleoptera), hyménoptères (Hymenoptera), papillons, punaises (Heteroptera), homoptères (Homoptera, dont pucerons et cicadidés), de névroptères (Neuroptera) et de mouches (Diptera). Elle consomme les plus gros insectes en les tenant à l’aide de ses pattes et en les déchiquetant avec le ec ; elle peut également capturer des insectes en vol. Comme d’autres sittelles, la Sittelle de Chine fait des réserves de 6 1 capturer des insectes en vol.

Comme d’autres sittelles, la Sittelle de Chine fait des réserves de nourriture4. En hiver, le régime alimentaire de cette sittelle comprend principalement des fruits ? coques, des gralnes et les fruits d’arbres. L’espèce prend souvent part à des volées mixtes d’alimentation en hiver, où elle est observée en couple3,4. Reproduction[modifier I modifier le code] Au Jilin, la saison de reproduction prend place fin avril-début mai. Le nid est généralement placé en hauteur dans la cavité d’un conifère (à plus de 9 m du sol, en moyenne), mais peut également être construit dans une souche pourrie ou dans un vieux bâtiment.

L’entrée du nid fait environ 35 mm de diamètre, et n’est pas maçonnée, mais l’espèce colmate les fissures à l’intérieur ? l’aide de boue. Les deux partenaires construisent le nid durant sept à huit jours, faisant un bol à partir de fibres végétales, de plumes, d’herbes. La ponte compte quatre à neuf œufs généralement cinq ou six — blancs marqués de brun-rougeâtre et mesurant 15-17 x 12,5-13 mm. La femelle couve seule tandis que le mêle la nourrit, et les petits sortent de l’œuf après 15 à 17 jours d’incubation. Les deux parents participent à leur nourrissage, et n’élèvent qu’une volée dans l’année3.

Parasites[modifier I modifier le code] Un acarien des plumes, Pteroherpus surmachi, a été décrit de chez S. villosa en 2011 par l’arachnologiste russe Sergei V. Mironov5. Répartition et habitat[modifier modifier le code] Répartition approximative de la Sittelle de Chine6. en Corée du Nord sont parcellaires. Sakhal PAGF70F11 es données approximative de la Sittelle de Chine6. Les données en Corée u Nord sont parcellaires. Sakhaline n’est pas présente sur la carte. Le point d’interrogation signale l’observation faite en 2007 d’oiseaux identifiés comme étant possiblement des Sittelles de Chine7.

Cette espèce vit dans le Nord-Est de la Chine, en Corée, et dans l’extrême Sud-Est de la Russie8. Elle a été signalée sur Ille russe de Sakhaline, mais pourrait n’y être qu’erratique. En Chine, sa distribution commence à l’ouest, dans l’Est du Qinghai, et s’étend vers l’est, dans le Sud-Est et le centre du Gansu, la plupart du Shaanxi, le Shanxi, le Nord du Hebei, jusqu’à la municipalité de Pékin. IJne autre partie de l’aire de répartition commence dans le Sud du Liaoning (dans le Liaodong), et s’étale dans le Sud du Jilin et du Heilongjiang jusqu’à l’extrême Sud-Est de la Russie dans le kraï du Primorie.

Elle est rare dans les deux Corées3 : elle niche rarement dans le Nord de la Corée du Nord et ne serait qu’erratique en Corée du Sud9 ; dans la péninsule elle est étroitement associée aux forêts de Pin rouge du Japon (Pinus densiflora)l û. En Chine, elle peuple les forêts de conifères (Pinus, Picea), parfois mêlées de chênes (Quercus) et de bouleaux Betula)4. De manière intéressante, des Hollandais participant en été 2006 à une expédition entomologique observent un couple de sittelles dans l’Altaï, près du point de rencontre de la Chine, du Kazakhstan, de la Mongolie et de la Russie (500 05′ 12.  » N 870 46′ 59. 4″ E), dans une forêt pure de mélèzes (Larix sp. ). Le mâle a une calotte noire, et la femelle pas. L’espèce B1 pure de mélèzes (Larix sp. ). Le mâle a une calotte noire, et la femelle pas. L’espèce la plus proche géographiquement pouvant correspondre à cette description est la Sittelle de Chine, qui serait lors loin de sa répartition connue, mais ressemble davantage à une Sittelle corse (S. Whiteheadi), avec les parties inférieures plus chamoisées.

Ce signalement pourrait être le signe dune distribution bien plus vaste de l’espèce chinoise, ou l’oiseau pourrait être une espèce encore non décrite et apparentée à S. whiteheadi et S. villosa7. Taxinomie[modifier I modifier le code] Nomenclature et sous-espèces[modifier modifier le code] Dessin de 1865 d’une Sittelle de Chine par Josephe Huet, accompagnant la description originale de l’espèce par Jules Verreaux.

La Sittelle de Chine est décrite en 1865 par l’ornithologue français Jules Verreaux, d’après des specimens envoyés de Pékin par le missionnaire Armand David en 186211,12, lequel la cite également sous le nom de Stta pekinensis en 186713. Verreaux décrit l’espèce comme proche de Sitta canadensis mais ayant un plumage long et soyeux, et lui donne donc le nom « villosa du latin pour « velu Dans le découpage en sous-genres du genre Sitta, peu utilisé, la Sittelle de Chine est placée dans Sitta (Micrositta) Buturlin, 191 614. Selon le Congrès ornithologique internationa115 et Alan P.

Peterson16 il existe deux sous- spèces : Sitta villosa bangsi Stresemann, 1929, décrit en 1 929 par l’ornithologue allemand Erwin Stresemann d’un spécimen venant du Nord-Est du Qinghai17, et initialement décrite comme une sous-espèce de la Sit spécimen venant du Nord-Est du Qinghai17, et initialement décrite comme une sous-espèce de la Sittelle à poitrine rousse (S. canadensis). Cette sous-espèce vit dans le centre de la Chinel 5 ; Sitta villosa villosa J. Verreaux. 1865, sous-espèce type de la description par Jules Verreaux. Elle vit du Sud-Est de la Sibérie, et dans le Nord-est de la Chine jusqu’en Corée15.

L’ornithologue ?cossais William Robert Ogilvie-Grant décrit par la suite Sitta corea Ogilvie-Grant, 1906, depuis du matériel provenant de 180 km au sud-est de Séoul, taxon considéré comme une variante de la sous-espèce nominale trouvee sur la péninsule coréenne, en plus pâle, grisâtre et plus petite2,8 ou comme une sous-espèce à part entière4. L’ornithologue japonais Toku Tarô Momiyama utilise également plus tard le nom Sitta villosa yamashinai Momiyama, 1931, mais ce nom n’étant associé à aucune description scientifique valide, c’est un nomen nudum18. Phylogénie moléculaire[modifier modifier le code]

Phylogénie partielle des sittelles du groupe canadensis selon Pasquet et al. (2014)19 : « groupe canadensis » Sittelle du Yunnan (S. yunnanensis) Sittelle à poitrine rousse (S. canadensis) Sittelle de Chine (S. villosa) Sittelle de Krüper (S. krueperi) Sittelle kabyle (S. ledanti) En 1998, Éric Pasquet étudie le cytochrome-b de l’ADN mitochondrial d’une dizaine d’espèces de sittelles, dont les différentes espèces du groupe de Sitta canadensis20, qu’il définit comme comprenant six espèces, qui sont aussi celles de ce qui est parfois traité comme le sous-genre Micrositta14 : ca