bram stocker dracula
Biographie de Bram Stoker Son père était Abraham Stoker,(il avait le même nom que celui-ci), (1799-1876) et sa mère la féministe Charlotte Matilda Thornley (1818-1901). Bram est le troisième d’une famille de 7 enfants. Enfant maladif jusqu’à l’âge de 13 ans, il écoute lors de sa longue convalescence, racontés par sa mère, la Bible, les légendes irlandaises, ou encore le récit de l’épidémie de cholera du début du XIXe siècle, à laquelle la famille de sa mère avait échappé. Ces récits le marqueront toute sa vie. En 1863, il intègre le Trinity
College (Dublin) pour suivre les traces de son père : il obtient son diplôme en sciences et mathématiques en 1870. En 1867, il assiste à une représentation d’Henry Irving au Royal Theater de Dublin wipe next page (en). Bram Stoker ent américain Walt Whit la rubrique théâtrale marge de sa professi la société culturelle I 2 e avec l’écrivain remier article, dans les signés, écrits en ènent à fréquenter e année paraît Carmilla de l’écrivain irlandais Sheridan Le Fanu, roman vivement apprécié par Stoker. En 1872 est publié le premier récit de Stoker, La Coupe de cristal, dans la revue London Society.
En 1875, il publie son premier roman The Chain of destiny. En 1876, il se lie damitié avec Henry Irving, un acteur influent. Cette amitié les mène au Lyceum Theatre de Londres, duque Swige to next page duquel Bram est nommé administrateur. Il prend alors sa place dans la société culturelle britannique. En 1876, son père meurt ; Stoker adopte définitivement le surnom de Bram. Il épouse une ancienne voisine d’enfance, Florence Balcombe, en 1878. Leur fils Noel Thornley nait en 1879. En 1881 parait Under the Sunset, recueil de contes pour enfants. _e Lyceum Theatre est en tournée aux États-Unis en 1883.
Stoker y rencontre Walt Whitman. Une seconde tournée a lieu en 1 886, année où Stoker fait paraître un essai sur les États-Unis, A Climpse of America. À Londres, il assiste à une conférence de Charcot sur Ihypnotisme. En 1890 il rencontre Arminius Vambery, orientaliste et spécialiste des légendes de l’Europe de l’Est et Richard Francis Burton. Il commence des recherches au British Museum en vue d’écrire Dracula et fait paraître The Snake’s pass- En 1895 paraît son troisième roman, The Shoulder of Shasta, suivi de Dracula en 897. En 1902 paraît The Mystery of the sea. cyceum Theatre ferme ses portes. The Jewel of the Seven Stars est publié en 1903, puis le roman The Man en 1905. Henry Irving meurt en 1905. L’année suivante, Stoker fait paraître un recueil de souvenirs sur l’acteur, Personnal Reminiscenses of Henry Irving. Suivent en 1909 Snowbound, recueil de nouvelles inspirées des tournées du Lyceum Theatre aux États-Unis, et un roman fantastique, The Lady of the Shroud. En 1911, il publie The Lair of the White Worm (le Repaire du ver blanc), Note 1. Bram Stoker meurt le 20 avril 1912, à son domi 0F 12 White Worm (le Repaire du ver blanc), Note 1 .
Bram Stoker meurt le 20 avril 1912, à son domicile londonien, 32 St. Brake’s Avenue. Dracula Le nom Le nom du personnage de fiction se confond avec celui du personnage historique. Il est dérivé du substantif dragon qui, en roumain, se dit dracul, la famille de Vlad Tep* ayant été nommée par les historiens les Dràculea. En effet, le père de Vlad Tepes a été surnommé Vlad Il Dracul – Vlad Il le Dragon – car il était membre de l’Ordre du Dragon. par ailleurs, dracul ne signifie pas que « dragon » en roumain, mais également « diable ».
C’est cette ambigüité syntaxique qui a été développée dans le roman de Stoker, soucieux de souligner l’aspect démoniaque du personnage. d’un Portrait physiqueEn réalité, cette représentation a évolué dans le temps. Le Dracula originel, celui de Bram Stoker, ne correspondait pas à cette peinture : il s’agissait d’un vieillard — qui rajeunissait tout au long du roman — plutôt laid et repoussant, ayant un corps grand et maigre, un nez aquilin, des sourcils broussailleux, des cheveux rares aux tempes, une épaisse moustache, des doigts courts et forts, des paumes poilues et une haleine fétide.
Il n’avait rien du bellâtre séducteur ! Bram Stoker, pour faire le portrait de son monstre, s’est inspiré des thèses de Lombroso, très en vogue à l’époque : on croyait alors, en effet, que la forme du visage d’un homme indiquait son caractère et le portrait de Dracula correspond à celui du type criminel. par ailleurs, David J. Sk 30F 12 caractère et le portrait de Dracula correspond à celui du type criminel. par ailleurs, David J. Skal, qui relève plusieurs références à l’œuvre de William Shakespeare dans le roman, apparente Dracula à Hamlet qui, lui aussi, était vêtu de noir. ] Portrait moralLa structure du roman est particulière : la plupart des personnages tiennent, en effet, un journal et c’est l’assemblage de ces différents témoignages qui constitue le résultat final. Dans ces témoignages, le vampire est, la plupart du temps, présenté comme un monstre sans cœur, une représentation du mal absolu. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il est ainsi remarquable que Mina Harker éprouve de la pitié à son égard Pouvoirs et incapacités Les facultés prêtées à Dracula varient selon les versions.
Ainsi, dans le roman de Bram Stoker, le roi vampire possède de ombreux pouvoirs: il peut se transformer en chauve-souris, en chien, en loup, en grains de poussière sur des rayons de lune, en brouillard, se faire grand ou rapetisser, se rendre maître des éléments (tempête, brouillard, tonnerre) mais dans un espace limité, se faire obéir de certains animaux tels que le loup, le renard, le rat, le hibou, la chauve-souris ou la phalène, pénétrer la pensée des êtres qui ont bu son sangr entre autres, il connaît la nécromancie, la télépathie, l’hypnose.
Quant au sang qu’il boit, celui-ci le fait rajeunir et devenir plus fort, mais le fait de ne pas n boire ne remet pas en cause son caractère immortel. Le roman détaille également un grand nomb 4 2 ne remet pas en cause son caractère immortel. Le roman détaille également un grand nombre d’incapacités; ainsi, Dracula ne peut pénétrer chez quelqu’un sans y avoir été préalablement invité, ne peut dormir qu’en terre consacrée, ne peut traverser une eau courante, ne peut franchir des eaux vives qu’à marée haute ou lorsque la mer est étale, ne peut bénéficier de ses pouvoirs pendant le jour.
Son corps ne projette aucune ombre, son image ne se réfléchit dans aucun miroir. Il ne peut se déplacer qu’? inuit ou à la tombée du jour et ne peut séjourner que dans la terre dans laquelle il a été enterré de son vivant, dans la tombe d’un être qu’il aurait vampirisé ou dans celle d’une âme damnée – un suicidé par exemple. L’ail, un crucifix, de l’hostie consacrée ou de l’eau bénite le repoussent; une branche de rosier sauvage, posée sur son cercueil, l’empêche d’en sortir. ar ailleurs, il existe plusieurs moyens pour le détruire. Le roman de Bram Stoker indique plusieurs moyens: lui transperser le cœUr à l’aide d’un pieu, le décapiter ou tirer une balle bénite dans sa tombele onde oc Le personnage de Dracula est né en 1897, dans le roman écrit sous forme épistolaire, par l’écrivain irlandais Bram Stoker lequel s’est inspiré du personnage historique Vlad Tepe; surnommé « Dracula » et réputé être particulièrement cruel. Néanmoins, son personnage n’est pas à proprement parler Vlad Tepe; devenu vampire.
Le personnage historique lui a servi à donner un certain réalisme à son histoire, et surtout à lui donner 2 personnage historique lui a servi à donner un certain réalisme ? son histoire, et surtout à lui donner son nom. Bram Stoker s’est eaucoup documenté sur les légendes de vampires pour créer son personnage, et il a découvert Vlad Tepe; alors qu’il avait déj? son livre en tête. Jack l’éventreur, qui sévit à Londres en 1888, et auquel on a rapidement donné une dimension surnaturelle, a aussi pu l’influencer (une partie du roman se déroulant ? Londres).
Dracula n’est pas le premier roman fantastique à exploiter le thème du vampire : dès 1819, John Polidori publie The Vampyre Inspiré d’une idée originale de Lord Byron. Dans les années suivantes, plusieurs auteurs exploitèrent le potentiel d’un monstre à l’apparence humaine. Dracula marqua pourtant une étape cruciale dans la littérature fantastique et en particulier celle abordant le thème des vampires. Le succès du livre et la popularité du personnage en attestent encore aujourd’hui. Plus que le sens du récit et la maîtrise du suspense de Stoker, c’est la personnalité de son personnage principal qui fonde le mythe.
Le comte Dracula, au-delà de la créature d’épouvante aux pouvoirs surnaturels, est avant tout un être humain damné, un non-mort, et c’est cette dimension complexe qui assure son charme. En effet, Dracula est un monstre mais est aussi un réprouvé, un ejeté de Dieu, une personne à craindre mais aussi à plaindre. Mina Harker enjoint ses compagnons à éprouver à son endroit non de la haine mais de la pitié, ce qui n’exclut évidemment pas de I 6 2 éprouver à son endroit non de la haine mais de la pitié, ce qui n’exclut évidemment pas de la détermination pour sien débarasser. Dracula de Bram Stoker, le premier Dracula Synopsis Jonathan Harker, clerc de notaire londonien, est envoyé en Transylvanie auprès du comte Dracula : le boyard souhaite en effet acquérir une maison à Londres, où il souhaite se rendre prochainement. Mais malgré la politesse de son hôte, le jeune Jonathan se sent terriblement mal à l’aise en sa présence, sans qu’il ne parvienne à définir précisément les causes de son appréhension. Surviennent alors des évènements étranges… ondonien, est envoyé en Transylvanie auprès du comte Dracula : le boyard souhaite en maison à Londres, où il souhaite se rendre prochainement. Mais malgré la politesse de son hôte, le jeune Jonathan se sent terriblement mal à l’aise en sa présence, sans qu’il ne parvienne à définir précisément les causes de son appréhension. Surviennent alors des évènements ?tranges… Autour du travail d’écriture du roman Le récit se joue donc entre l’Angleterre et la Transylvanie au XIXe siècle, notamment dans un château retiré des Carpates.
Se basant sur des récits mythologiques, Bram Stoker crée le personnage du comte Dracula, un vampire aristocratique à la fois monstrueux et raffiné. La première partie du livre, qui se déroule dans le château du comte, est magistralement teintée d’une atmosphère étrange et sinistre. Le récit est épistolaire et est composé de fragments des journaux intimes et let sinistre. Le récit est épistolaire et est composé de fragments des ournaux intimes et lettres des protagonistes, ainsi que d’articles de journaux.
C’est donc un récit écrit à la première personne mais qui épouse plusieurs points de vue, ce qui souligne l’ambigu’lté du personnage du Comte. Stoker introduira plusieurs caractéristiques qui étaient, jusque là, absentes dans le mythe folklorique du vampire ou de ses incarnations littéraires . l’absence de reflet dans les miroirs ; la capacité à se transformer en chauve-souris (l’association du vampire et de la chauve-souris remonte à la découverte des espèces sud-américaines, buveuses de sang, mais c’est Stoker qui a rendra Incontournable).
Bien que le nom du Comte soit calqué sur le surnom attribué à Vlad Tepe* (le père de celui-ci était surnommé « dracul » et le suffixe « a », en roumain, signifie « fils de »), personnage réel que Bram Stoker aurait découvert au cours de ses lectures sur l’histoire de la Transylvanie, le romancier s’est peu inspiré de la figure historique. Il est par contre manifeste que son Dracula est profondément influencé par le Ruthven de Polidori (The Vampyre), tant sur les plans physique et sociologique que sur celui de leurs motivations émotionnelles et psychologiques.
Il emble que Stoker ait, également, été influencé par le mythe des goules buveuses de sang de son Irlande natale. à la fois L’approche ps B2 du livre, qui se déroule dans le château du comte, est magistralement teintée dune L’approche psychanalytique Chapitres à VI (séjour de Jonathan au château de Dracula): période correspondant à celle de l’enfance ; l’exploration de la chambre et de la crypte, suivie de la fuite de Jonathan, correspond au début du refoulement.
Chapitres VII à IX (de Parrivée de Dracula en Angleterre ? celle de Van Helsing): apogée de la névrose et des troubles bsessionnels ; les crises se succèdent jusqu’au début de la psychanalyse. Chapitres X à XXIII (jusqu’au départ de Dracula fuyant l’Angleterre): première période de l’analyse jusqu’au début de la névrose de transfert. Chapitres XXIV à XXVII (jusqu’à la mort de Dracula en Transylvanie): poursuite de l’analyse jusqu’à la liquidation du transfert. the folklorique du vampire ou de ses incarnations littéraires . ‘absence de reflet dans les miroirs , la rendra incontournable). Bien que le nom du Comte so L’érotisme chez Dracula Dans le roman de Bram Stoker Dans les écrits qu’il a produit sur son projet d’écrivain, Bram Stoker se positionnait contre les auteurs qui, dans leurs récits, parlaient explicitement de sexualité. En cela, Stoker se soumettait parfaitement à la morale victorienne qui caractérisait son époque. Pour autant, la sexualité est-elle totalement a morale victorienne qui caractérisait son époque.
Pour autant, la sexualité est-elle totalement absente de Dracula ? Non, pas tout ? fait. La sexualité se matérialise tout d’abord de manière explicite ? travers les trois femmes-vamplres qui vivent dans le château de Dracula. Lorsque Jonathan les rencontre pour la première fois, il voue, non sans difficulté, son impuissance face à leurs charmes : « Oui, je brûlais de sentir sur les miennes les baisers de ces lèvres rouges »(p88). Plus loin dans le récit, Van Helsing éprouvera un désir similaire à leur égard.
Quant aux femmes-vampires, elles vont dans le sens de cette ambiguïté, de ce lien entre la mort dont elles sont l’allégorie et l’amour charnel qu’elles inspirent, puisqu’elles qualifient leurs mortelles morsures de « baisers ». poque. pour autant, la sexualité est-elle totalement L’attraction qu’exerce le comte lui-même sur les femmes est moins explicite. Bram Stoker ne dresse pas de lui un portrait aussi flatteur que pour les trois femmes-vampires : il est laid, est associé à des odeurs nauséabondes…
Mais toute personne mordue par un vampire est, par la suite, irrésistiblement attirée par celui-ci et Mina Harker, tout en soulignant sa répulsion envers le comte, reconnait cette ambiguité : « J’étais comme étourdie et, chose étrange, je n’avais nulle envie de m’opposer à son désir » (#70). Par ailleurs, le comte a pleinement conscience de Pattractivité que possèdent les femmes-vampires sur les hommes mortels ; ainsi, voici comment il présente à Min 0 2