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essay A

Françoise Dolto est élevée de manière très traditionnelle et selon Élisabeth Roudlnesco « elle a eu une enfance catholique, d’extrême droite3 étant élevée selon les valeurs en cours dans une famille maurassienne4. Elle a une institutrice personnelle qui est formée à la méthode Frôbel. ? huit ans, elle parle de devenir « médecin d’éducation » selon ses propres termes : « Un médecin qui sait que quand il y a des histoires dans l’éducation ça fait des maladies aux enfants, qui ne sont pas des vraies maladies, mais qui font vraiment de l’embêtement dans I qui pourrait être si tr ? l’âge de huit ans, el Demmler), qui meurt OF4 p g nt la vie des enfants rain (Pierre signé une place dépoux symbolique, comme peuvent le faire les enfants de cet âge, elle l’appelle « son fiancé » et en porte le deuil comme une veuve de guerre6. ? douze ans, elle est profondément marquée par la mort de sa sœur aînée, Jacqueline, âgée de dix-huit ans, enfant préférée de sa mère6. Celle-ci fait une dépression6 et accuse Françoise de ne pas avoir prié assez fort pour la guérison de sa sœUr. Elle lui avait dit, la veille de sa première communion, que les prières d’un nfant très p Swige to vie' » next page pur pourraient la sauver.

Françoise Dolto rapportera plus tard : « J’ai vu ma mère souffrir au point qu’elle ne pouvait pas tolérer de voir un enfant handicapé dans la rue, j’étais à côté d’elle, comme ça, rétrécie de souffrance pour elle et pour l’enfant qu’elle injuriait (avec la mère de cet enfant qui poussait la voiture) « si c’est pas malheureux de voir ça vivre et des beaux enfants qui meurent, quelle honte !  » J’ai éprouvé comme ça des choses tellement douloureuses, avec une telle compassion pour les gens ui souffraient parce que je ne pouvais pas faire autrement7. ? Jeunesse et formation[modifier I modifier le code] Pour sa mère, une fille n’a d’autre horizon que le mariage et, forte de ce principe, elle lui interdira de poursuivre des études. À seize ans, elle doit affronter la volonté de sa mère qui ne veut pas la laisser passer son baccalauréat, car elle ne serait plus mariable. Néanmoins, elle va au lycée (en classe terminale, section « philosophie » de 1924 à 1 925 au lycée Molière, à paris) et passe son Bac. En 1930 elle passe son diplôme d’infirmière.

Un an après, elle commence ses études de médecine avec son frère Philippe (« en payant ses études avec l’argent qu’elle gagne8 »). En 19329, sur la recommandation de Marc Schlumberger, elle rencontre le psychanalyste René Laforgue (qui avait déjà accueilli 2 de Marc Schlumberger, elle rencontre le psychanalyste René Laforgue (qui avait déjà accueilli en cure son frère Philippe un an auparavant) et participe aux débuts du freudisme français en commençant une psychanalyse avec lui, à partir de février 193410.

Cette cure dure trois ans10. Laforgue trouvant ? Françoise Dolto des aptitudes, lui conseille de devenir elle-même psychanalyste, ce qu’elle refuse d’abord, voulant se consacrer ? la médecine. Cette cure la libéra de sa névrose, du poids de son éducation, de son milieu d’origine et de sa mère dépressive en faisant d’elle une autre femmelO. Au cours de sa formation médicale, en stage dans le service du Docteur Georges Heuyer 10, elle rencontre Sophie Morgenstern10, qu’elle assistera plus tard.

Sophie Morgenstern fut la première à pratiquer la psychanalyse des jeunes enfants en France : celle-ci lui confie la tâche d’écouter, et seulement ?couter, les enfants qu’elle devait soigner. Ses patients seront surtout des enfants et des psychotiques. « À la veille de la guerre, elle jette les bases d’une méthode psychanalytique de thérapie d’enfants centrée sur l’écoute de l’inconscient et débarrassée du regard psychiatriquel 1. ? En 1938, elle rencontre le docteur Édouard Pichon à l’hôpital Bretonneau. En 1939, elle soutient sa thèse intitulée Pédiatrie et psychanalyse10, dans laquelle ell 3 Bretonneau. En 1939, elle soutient sa thèse intitulée Pédiatrie et psychanalyse10, dans laquelle elle expose certaines base de a méthode de psychanalyse des enfants qu’elle développera au long de sa vie, notamment le fait de parler directement aux enfants de la réalité de leur vécu à l’aide d’un langage qui leur est accessible 12.

En 1938, elle rencontre également Jacques Lacan, lit Les Complexes familiaux, suit son enseignement à Sainte-Anne et resta en lien étroit tout au long de son activité de psychanalyste et en lui reprenant, parfois à sa manière, de nombreux concepts12. Lacan et Dolto, firent selon Roudinesco « figure de couple parental pour des générations de psychanalystes français ?12. Astrid Quemener rapporte que « les deux psychanalystes étaient amis et se vouaient une grande estime réciproque.

Si Dolto disait parfois « ne pas comprendre ce qu’il écrivait Y, il lui rétorquait « qu’elle n’avait pas besoin de le comprendre puisqu’elle l’appliquait dans sa pratique ce qui était plus qu’une politesse, puisque Lacan lui adressait ses cas les plus difficiles En 1939, sur les conseils de Laforgue et après avoir été en contrôle avec Nacht et Lagache, elle devient membre adhérente de la Société psychanalytique de Paris. 4