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BTS NRC 2ème Année Jérémie Ben-Hadj DST CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION Les Objets 1 – SYNTHESE A première vue, les objets sont uniquement fonctionnels. pourtant nous les conservons et les accumulons au delà de leur utilité et de leur espérance de vie. S’agit- il alors seulem d’une valeur ajouté, tels des symboles de que l’on garde précieusement, mala une syllogomanie ors Sni* to View erait ils emprunts sentes, des totems un fétichisme voir due à notre aliénation pathologique aux objets.

Sans forcément présenter nécessairement des troubles psychologiques, ‘homme moderne à développé un profond attachement aux objets qui l’entourent. Nous allons au travers de l’étude des trois documents proposés, nous attacher dans un premier temps à définir les objets et notre relation à eux. Ensuite nous analyserons leurs rôles et la perception que nous en avons. Ancestrale, notre relation aux objets n’est plus celle de l’outil permettant ? l’homme primaire d’améliorer son confort, d’adapter son existence,.

Chacun d’eux évoquent des images et des sentiments qui nous sont propres en lien direct avec avec notre histoire. porteurs de nos émotions et de os souvenirs composants nos vies, chargés de nos chagrin de nos deuils, de nos amours ou de nos joies. Il font partie intégrante de nos vies et sont le reflet de nos âmes. Un autre aspect des objets est abordé dans le texte de Vigouroux, ceux-ci indiquent aussi notre relation aux autres. Ainsi, tout comme lui, Georges Perec dans son roman Les Choses de 1965, établit un lien entre les objets et notre relation à la société.

Il décrit la décoration et l’agencement du futur appartement de Jérôme et Sylvie, héros de son histoire des années soixante, par ‘énumération d’objets appartenant aux champs lexical du luxe tels les bois précieux, les cuirs et des éléments anciens et riches. Cet amoncellement sous entend une décoration FN RC20 25 janvier 2015 1/4 luxueuse, riche et opulente énon ant un statut social confortable. Les objets nous *AGF 9 rif s et nous apporter l’extase.

Pourtant, Vigouroux prévient que cet attachement aux objets nous détourne des préoccupations spirituelles, l’Avoir prend le pas sur l’Étre et seuls les objets d’arts et religieux obtiennent grâce au yeux des beaux esprits. En effet les doctrines eligieuses dénoncent le matérialisme et invitent leur disciples ? un ascétisme pour élever leurs âmes. Pour eux seule la voie de la piété mène à la félicité. Alain Souchon dans Foule sentimentale de 1993, plus modérément, appuie cette idée.

Pour notre société, devenue de consommation dans les années 80-90, le bonheur c’est d’avoir et nos désirs nous sont infligés. Le marketing, la mode et les publicitaires nous vendent une idée du plaisir, l’atteinte du Nirvana par la consommation. Le rôle des objets serait d’abreuver une humanité assoiffé d’idéaux. Cette frénésie d’achat, compulslve ou guidée, servirait à remplir un tonneau des danaides. Quelles que soient leurs fonctions, domestiques, décoratives ou utilitaires, notre relation aux objets relève de l’affectif.

II sont porteurs de souvenirs, heureux et malheureux. Si ils sont le reflet de notre âme ils sont de fait les galons représentant notre place dans la hiérarchie sociale. Ce matérialisme à outrance, cancer de l’objet fait disparaître l’essentiel et progresse au détriment de la spiritualité et des idéaux. Année 1 – ECRITURE PERSONNELLE Les objets sont les réceptacles de nos souvenirs, tels des ournaux intimes, il portent en eux les traces de notre passé et nous donnent un statut au sein de notre société comme nous l’avons vu dans l’étude du corpus précédemment étudié.

Certes Serge Tisseron, dans l’extrait fourni De l’inconscient aux objets, confirme cette dimension nostalgique conférée aux objets, vecteurs des souvenirs « histoires sans paroles b. Il les présente comme des tombes que nous cachons ? nous même, car seuls nous, avons la clé pour faire apparaitre les images et les sentiment qui y sont rattachés. Les souvenirs sont propres ? chacun et le rapport bjets / souvenirs nous est personnel. personne ne peux lire les fragments de notre passé en tenant dans ses mains un objet nous appartenant.

D’ailleurs François Vigouroux ne dit-il pas à propos d’eux « Ils n’existent qu’en nous et par nous, et leur âme est un reflet de la nôtre Tel une tombe l’objet reste muet pour l’individu qui ne connaît pas son histoire. Cependant, nous ne pouvons réduire l’objet à cette seule fonctlon de mémoire. Il sont aujourd’hui lourds de sens. Leurs possession permet de se démarquer, ils renvoient à un statut social : je possède donc je suis. Nous sommes