Baron
Sujet : le roman copie-t-il le réel ? l. oui A. Quelques citations extraites de la brochure Vers la 1re 7 chapitres : « Le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur Zola Le roman expérimental. « Le roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète ? vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route » Stendhal Le Rouge et le Noir.
Le romancier restitue le réel et analyse la société : dans la Comédie humaine, Balzac entreprend la peinture de son ?poque, et veut ‘faire concurrence à l’état-civil » en créant 3 ? 4 000 personnages d types représentatifs descriptions). Zola dans l’essai le R lui l’écriture romanes or 2 Sni* to View ans. Il peint des portance des core plus loin : pour che de la sociologie. Zola prépare chaque roman par une enqu te sur le terrain. B. Le roman engagé Le roman est un texte de type narratif (il raconte une histoire) qui peut être en même temps de type argumentatif (il défend une thèse).
Exemples : – le roman critique le société de son époque (Rabelais derrière le omique et le merveilleux propose un enseignement humanlste ; Hugo dénonce l’injustice et la misère dans Les Misérables) portée politique (George Orwell, écrivain anglais du XX critique la société totalitaire dans 1984) ; Ce roman est un roman de science fiction to page fiction, donc il ne copie pas le réel a priori. Mais en fait il s’agit de la description du communisme totalitariste soviétique. Ily a donc bien un lien du roman avec la société ou les préoccupations contemporaines de l’auteur. Il. non A.
Faire vrai consiste à donner l’illusion complète du vrai. ? J’en conclus que les réalistes de talent devraient s’appeler plutôt des illusionnistes » Maupassant Préface de Pierre et Jean. Il faut inventer, créer, c’est-à-dire mentir. « L’art du roman est de savoir mentir Aragon, J’abats mon jeu. Exemple : les romans champêtres de George Sand (La petite Fadette), au-delà de la description réaliste du Berry, propose une vision idéaliste de la campagne et de l’amour. B. Le roman divertit ; il suscite l’évasion. Le personnage de roman est quelqu’un hors du commun qui suscite l’intérêt, qu’on admire.
D’où la vogue du roman sentimental que dévore Emma Bovary (Cf Madame Bovary de Flaubert), du roman d’aventures (Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Christo), du roman policier (Georges Simenon et le Commissaire Maigret, Maurice Leblanc et Arsène Lupin), du roman de science fiction (Isaac Azimov, Pierre Boulle et La planète des singes), du roman exotique avec un aventurier (Pierre Loti), du roman historique (Henrik Sienkiewicz, Quo Vadis). A chaque fois est mis en scène un personnage qui présente d’éminentes qualités physiques et morales. On est loin de la réalité.