Bac Blanc Français
Thomas More est le monde particulier. D p g et les différences pus. e en scène ce tableau idyllique d’une cité située sur une île imaginaire. Ce monde est ici caractérisé par une architecture géométrique « Les rues ont été bien dessinées » (ligne 14), « Elles forment deux rangs continus » (ligne 15). Concernant l’urbanisme, l’aménagement de la cité est frappant et donne au lecteur une impression positive de la ville. Les matériaux utilisés sont nouveaux, le pont « n’est pas soutenu par des piliers ou des pilotis, mais par un ouvrage en pierre » (lignes 1-2).
Toute la ville est organisée et réfléchie « les gens d’Amaurote l’ont entourée de remparts et incorpo incorporée à la forteresse, afin qu’en cas d’invasion elle ne puisse être ni coupée ni empoisonnée. » (lignes 6-8). Le narrateur fait un éloge de l’organisation des éléments de la cité. Thomas More parle d’ « harmonie » (ligne 24) de plaisir » (ligne 25) et de la joie des citoyens, tout comme dans le texte B de Rabelais ou Gargantua dit à son fils « Sois serviable envers ton prochain, et aime-le comme toi-même » (ligne 33).
Cette serviabilité, cette aieté, cette légèreté se retrouve dans ces deux textes, appuyant l’effet utopique. L’éducation étant la valeur absolue de l’humanisme, elle domine ces textes, tout d’abord dans Pantagruel ou le sujet y est omniprésent «J’entends et veux que tu apprennes parfaitement les langues » (lignes 4-5) « Qu’il ny ait aucun fait historique que tu n’aies en mémoire » (ligne 7) « deviens savant dans tous les domaines » (ligne 10).
Dans le texte A la ville est si organisée que l’on ne peut imaginer que ce soit un sot qui l’ai mise en forme « Il se trouve dans la partie de la ville qui est la lus éloignée de la mer, afin de ne pas gêner les vaisseaux qui longent les rives. » (Lignes 2-3) « Un rempart haut et large ferme l’enceinte, coupé de tourelles et de boulevards ; un fossé sec mais profond et large, rendu impraticable par une ceinture de buissons épineux » (lignes 11-12).
Le texte C quant à lui évoque ce qu’entraine une bonne éducation « des gens libres, bien nés, biens instruits, viv 2 biens instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice» (lignes 7-8) Cégalité entre les citoyens se retrouve dans tous ces extraits, Thomas More décrit une île où « Chaque maison a deux portes » (ligne 19) « [il n’a] vu pareille abondance, pareille harmonie. » (Ligne 24) « Ces maisons en effet changent d’habitants, par tirage au sort, tous les dix ans » (lignes 21-22).
Dans le texte B on observe une certaine solidarité entre les hommes. L’auteur parle d’une assistance envers les amis : « secourir nos amis dans toutes leurs affaires » (lignes 23-24). Le texte C prouve en quoi il est bon d’être égal « Ils étaient tant oblement instruits qu’il n’y avait parmi eux personne qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d’instruments harmonieux, parler cinq à six langues et en celles-ci composer, tant en vers qu’en prose. » (Lignes 19-21 Ces textes illustrent bien l’humanisme en étudiant la fonctionnalité de la ville, dans le texte A, ainsi qu’en prêtant ses habitants toutes les qualités attendues.
L’éducation dans Pantagruel, étant la base fondatrice de l’utopie humaniste confère à ce texte une certaine rigueur ; rigueur attendue ici par Gargantua. Ce texte peut donc être mis en parallèle avec la résentation de l’abbaye de Thélème dans Gargantua de Rabelais où ce dernier propose un autr 3 avec la présentation de l’abbaye de Thélème dans Gargantua de Rabelais où ce dernier propose un autre idéal de vie. Une telle vision de la société est-elle bien réaliste ? Commentaire littéraire du texte B : François Rabelais, Pantagruel, chapitre VIII (1532).
L’Humanisme est un courant de pensées qui se développe en Europe au 15ème et au 16ème siècle. Lhomme de la Renaissance est un être à éduquer : c’est pourquoi de nombreux ouvrages sont destinés à l’éducation, en particulier ceux de Rabelais, omme Pantagruel et Gargantua. L’extrait étudié ici se présente sous la forme d’une lettre d’un père à son fils, de Gargantua Pantagruel, dans laquelle il lui demande de s’instruire et expose ses attentes. La lettre détaille tout un programme d’étude intense et diversifié. Elle rend compte des savoirs à maîtriser d’après les humanistes pour comprendre le monde.
Nous nous demanderons dès lors comment ce texte nous présente Fidéal humaniste de la Renaissance. Dans un premier temps, nous mettrons en avant la forme épistolaire du texte. Puis, nous étaillerons le catalogue des savoirs dessiné par Rabelais, avant d’analyser le caractère humaniste de cette lettre. Cet extrait écrit par Rabelais est un roman épistolaire car nous observons une utilisation systématique de la seconde personne t’ « tu ») démontrant la présence d’un interlocuteur, d’un destinataire. Ainsi que l’utilisation de la première personne déterminant la présence 4 interlocuteur, d’un destinataire.
Ainsi que l’utilisation de la première personne déterminant la présence de l’émetteur. Enfin, les indicateurs spatiaux rendent compte de la distance ntre les deux correspondants : « Tu es à Paris » (ligne 3). La relation père-fils est désigné par un rappel de l’enfance : « je t’ai donné le goût quand tu étais encore petit, à cinq ou six ans » (lignes 9-10) montrant l’antériorité du parent par rapport à l’enfant. Le ton impératif utilisé par Gargantua «acquiers une parfaite connaissance» (ligne 18) « je veux » (ligne 24) montre la supériorité du père et son autorité.
Le but de la lettre est clairement affiché : transmettre à un fils les volontés de son père « J’entends et veux que tu apprennes » (ligne 4). Cette orrespondance prouve le besoin absolu de Gargantua que son fils soit instruit. Le programme d’étude qu’inflige Gargantua à son fils est très rigoureux, le catalogue des savoirs à maîtriser est très long : différentes langues mortes et vivantes, histoire, mathématiques, musique, droit, sciences naturelles, médecine et théologie. Ces connaissances paraissent impossibles à acquérir mais le fait que Pantagruel soit un géant rend la chose plus réalisable.
On observe une certaine cohérence et organisation dans le programme d’étude de Gargantua, d’abord les langues doivent être connues our lui permettre le lire des ouvrages variés et de comprendre des points de vue différents « S permettre le lire des ouvrages variés et de comprendre des points de vue différents « Et quelques heures par jour, commence à lire l’Écriture sainte, d’abord en grec le Nouveau Testament et les Épîtres des Apôtres, puis en hébreu l’Ancien Testament » (lignes 19-21) afin d’apprendre à être plus tolérant et de se servir de ces connaissances pour se rapprocher de Dieu.
Enfin, les matières dites logiques doivent être connues comme les mathématiques, le droit, la philosophie, les sciences naturelles u bien la médecine servant à connaître le monde et Phomme. Le fait d’apprendre rigoureusement plusieurs matières sert à utiliser notre libre-arbitre, et met l’homme au centre du monde comme le veut l’humanisme, que nous développerons à la suite. Le caractère humaniste de cette lettre s’observe tout d’abord avec l’utilisation de multiples références à des civilisations non- européennes, références aux Arabes, à l’Orient à l’Afrique «les pierreries de tout l’Orient » (ligne 16).
L’ouverture aux autres civilisations signifie ici le départ d’une nouvelle façon de penser ontenant une plus grande ouverture d’esprit. Nous remarquons un retour vers Pantiquité traditionnelle durant l’humanisme et la Renaissance avec l’évocation de plusieurs personnages antiques comme Quintilien qui est un rhéteur latin du le siècle après J. C, de Cicéron : orateur, philosophe et homme d’Etat romain du le siècle avant J. -C et enfin Platon, philosophe athénien et homme d’Etat romain du le siècle avant J. C et enfin Platon, philosophe athénien, élève de Socrate, du Vème-lVème siècle avant J-C. Nous pouvons considérer qu’il s’agit d’une ouverture ‘esprit qui ne s’arrête ni à l’Europe, ni au christianisme, ni l’époque de Rabelais. La morale de la lettre : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme accompagné de conseils très appuyés : « il te faut servir, aimer et craindre Dieu D. Il y a un rapprochement entre la science et la religion pour éviter la censure.
Ce qui compte pour Rabelais, ce n’est pas le savoir lui- même, mais son but. Son objectif. Rabelais est à la recherche d’un homme universel par une connaissance universelle. A travers une lettre adressée à son fils, Gargantua exprime ses ttentes en matière d’éducation et d’apprentissage. La masse des connaissances à apprendre est immense, et s’étend à toutes les matières : scientifiques, littéraires, linguistiques ou religieuses.