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essay A+

Avant de commencer ce présent rapport, je tiens à exprimer ma gratitude à tous les gens qui m’ont consacré de leur temps et de leur énergie afin de faciliter le déroulement de mon stage. Je tiens à remercier Mr H. MOUNIR directeur général de Fusine de m’avoir autorisé à effectuer mon stage au sein de la société industrielle qu’il dirig Je remercie vivement d’avoir bien voulu m’ stage. Mes sincères remerci on or 19 Snipe to e. • Mr M.

GHALIM e au cours de ce à tous les membres et les cadres de l’entreprise, les techniciens de fabrication et de laboratoire pour leur sympathie, leur explication et leur soutient oral, et à tous ceux qui ont participé de près ou de loin ? l’élaboration de ce travail. l. Introduction 1. Vue générale sur la SUTA : SUTA ou  » Sucreries Raffineries du Tadla  » après fusion des 3 sucreries de la région (SUBM – SUTA – SUOA) est une société anonyme de caractère PRIVEE de 198 millions de Dh.

Elle joue un rôle très important dans l’économie nationale en seize mois par la firme allemande BMA / BW & LOCKS, dans la plaine du Tadla baignée par l’oued Oum Rabia et l’oued Elabid. Annuellement une superficie de l’ordre de 10000 ha est emblavée en betteraves pour la production, de 450000 à 500000 t de etteraves. Actuellement, les deux unités de Béni Mellal et de Souk Sebt sont fermées. Donc toute la production s’effectue à runité de OULAD AYAD.

La place qu’occupe la SUTA dans le développement régional peut se mesurer à bien d’égards En premier lieu, il est à souligner que la promotion et l’extension de la culture de betterave, la rentabilité de cette culture industrielle a permis d’élever les revenus des agriculteurs. En second lieu, sur le plan social, la SUTA a contribué dans une proportion estimable à la création de nouveaux emplois • 37 cadres. 116 maîtrises. 117 ouvriers et employés.

Cette création d’emplois s’accompagne d’une organisation de la formation du personnel pour assurer d’une façon régulière un encadrement valable au niveau des problèmes que pose la gestlon de l’entreprise. 2. Organigramme de la direction de la SUTA : Il. Matière première (betterave) 1 . Classification Botanique de la betterave : La betterave est une plante dicotylédone de la famille des chénopodiacées, les botanistes l’on fait divisé de 7 à 8 espèces parmi les quelles : Bétavulgaris saccharifera (betterave sucrière) Bétavulgaris Crassa (betterave fourragère) Bétavulgaris Essartante Rubra (betterave potagère)

Bétavulgaris cicla : betterave cultivée surtout en Europe pour son feuillage. De point potagère) De point de vue cycle végétatif, la betterave est une plante bisannuelle: 1 ère année : il y a germination de la graine avec constitution de la racine et sa réserve sucrée. 2ème année : la plante donne naissance à des graines. La betterave est une plante qui participe à la production du sucre cristallisé, sa culture est fonction du climat, de la nature du sol et de l’aménagement hydroagricole. 2. Constitution de la betterave : La betterave est constituée de deux parties : a. Partie souterraine:

Constituée de : Collet : il se caractérise par les bourgeons et il porte le poquet foliaire. Hypocotyle : il est situé entre le collet et la racine. La racine : est pivotante, cette racine rentre profondément dans le sol selon le type de sol et l’humidité régnante. b. Partie aérienne . Les feullles dlsposées en rosettes forment le bouquet foliaire, c’est la racine qui constitue la réserve de la plante et elle est formée essentiellement du saccharose (16 à 20 96). Le saccharose est synthétisé par la plante elle même lors de sa maturation et stocké dans des vacuoles des cellules de la betterave. Composition chimique de la betterave . exemple, la présence de K+ et Na+ augmente le pourcentage de sucre dans la mélasse et empêche le saccharose de se cristalliser. b. Matière organique azotée Fraction soluble : constituée par des amides et des acides aminés comme exemple : tyrosine, leucine, isoleucine, acide aspartique, acide glutamique, asparagine, glutamine… NB : une betterave coupée noircit quand elle est exposée ? l’air libre. Ce noircissement est dû à l’oxydation de la tyrosine. On peut remédier à ce problème par Pinactivation de l’enzyme (traitement thermique).

Partie colloidale : constituée de protéines qui sont des enchainements d’acldes aminés liés par des liaisons peptidiques. c. Matières organiques non azotées . Ce sont les sucres réducteurs : glucose et fructose. Ill. Réception et stockage 1. Réception Quatre ponts à peser en parallèle sont prévus à l’entrée de l’usine, deux pour la pesée des camions de betteraves arrivant ? l’usine et les deux autres pour la pesée des camions à la sortie. Les 4 têtes de pesée sont placées dans un même local vitré de telle sorte que les peseurs puissent voir les camions à l’arrêt sur les 4 ponts.

Les camions chargés de betterave arrivent sur un pont bascule, où on réalise une première pesée (Poids brute Pl) avant de passer à l’étape de l’échantillonnage. Les camions sont accompagnés de tickets d’identification comportant le code de l’agriculteur d’une façon anonyme. 2. Echantillonnage : Les véhicules sont placés sur un appareil appelé « RUPRO comportant une sonde moblle à clapets ouverts qul s’enfoncent aléatoirement appelé « RUPRO » comportant une sonde mobile à clapets ouverts qui s’enfoncent aléatoirement dans le chargement ce qui lui permet de prélever un échantillon de 15 à 40 kg.

Celui ci est déversé dans une trémie pour avoir une première pesée de l’échantillon: ml (masse brute). Cet échantillon de betterave est soumis à un jet deau puissant dans une laveuse afin d’éliminer tout élément étranger pendant une minute. Ensuite, l’échantillon subit un décolletage afin d’éliminer la partie verte de la plante par des machines de décolletage. Une fois ces opérations sont accomplies, l’échantillon est soumis à une deuxième pesée : m2. a. Détermination du poids net : Solt la quantité des impuretés dans l’échantillon ml.

I = ml – rn2. Le taux des impuretés est équivalent à Ti : Ti = = m2vrn1*100 Après le déchargement, les camions subissent une deuxième pesée : P 2. Donc on peut calculer la quantité des impuretés dans le chargement par : Donc le poids net du chargement est • Pnet = (Pl – – wrnl). ‘k convention adoptée La sucrerie adopte une convention basée sur le taux des impuretés, son contenu se présente comme suit : Si Ti 2 bonification (Pnet = parut) Si PN réel Si Ti > IO % C pénalité (on remplace par I’ = 1,5 1) b.

Mesure de la richesse en saccharose . Après la deuxième pesée, féchantillon passe dans une râpeuse afin de produire une râpure. Cette râpeuse est sous forme de cie qui découpe une partie de la betterave alors que les autres parties sont en PAGF s OF lg sous forme de scie qui découpe une partie de la betterave alors que les autres parties sont envoyées par caniveau vers l’usine et la râpure obtenue sera analysée au laboratoire de réception.

A partir de celle ci on prélève une masse dans laquelle on ajoute le sous acétate de plombe (permettant la précipitation de tous les non sucres) à raison de 1 77ml pour 26 grammes de râpure. Après pesage, le mélange passe dans le circuit Venéma « digestion filtration » qui comporte 2 séries de béchers. LJne série où a lieu le mélange avec agitateur magnétique et une série où a lieu la filtration. Le filtrat obtenu passe dans un saccharimètre (polarimètre) qui donne directement la polarisation de l’échantillon (teneur en saccharose en 3.

Déchargement et stockage Cas de déchargement mécanique • Les camions ou remorques dont on a prélevé l’échantillon avancent vers le culbuteur pour se décharger avant de subir la deuxième pesée (poids vide P2). Les camions stationnent sur une plateforme à commande hydraulique qui se soulève d’un angle de 450 à l’horizontale andis que des colles sont placées derrière les dernières roues pour garder l’équllibre des camions.

La charge des betteraves est basculée dans une bande mobile qui transporte les betteraves vers deux silos de stockage de capacité de 6000 tonnes. Les silos de betterave sont ventilés par quatre ventilateurs afin de favoriser les conditions de stockage pour éviter l’hydrolyse enzymatique du saccharose par l’invertase car la betterave est un produit facilement périssable. 4. Transport et lavage des betteraves car la betterave est un produit facilement périssable. Le transport se fait d’une façon hydraulique.

Des mitrailleuses qui consistent à abattre au niveau des silos avec des jets d’eau sous forte pression (5 bars) pour faire tomber la betterave dans les caniveaux qui présentent une pente douce, et c’est aussi un moyen de prélavement avant le lavage proprement dit. L’opération du transport est réalisée à l’aide de l’eau boueuse dont la densité est supérieure à la densité de la betterave de telle façon à ce que celle ci se maintient en suspension dans le courant d’eau ce qui facilite le déplacement. Les betteraves arrivent ainsi au caniveau principal qui conduit aux équipements suivants : L’épierreur éliminant les pierres. désherbeurs éliminant les herbes. L’ensemble eau betterave sera aspiré par une pompe centrifugeuse (ou deux pompes selon les besoins) tout en assurant le passage de l’eau et de la betterave du caniveau principale au lavoir constitué de trois compartiments Epierreur : où il y aura une élimination des pierres et des différents corps étrangers par différence de densité entre betterave et pierres et grâce à une tamis de séparation. L’épierreur est doté de bras permettant l’avancement des betteraves vers l’éboueur. Deux éboueurs : ils permettent de décapiter les betteraves de la erre et des pierres qu’ils contiennent.

Ceci est réalisé moyennant un système d’agitation et un temps de séjour relativement long qui est fixé par un écartement des bras relativement élevé et une faible inclinaison d relativement long qui est fixé par un écartement des bras relativement élevé et une faible inclinaison des pâles. Puis la betterave subira un lavage et égouttage sur le vibrateur. Les betteraves débarrassées aussi complètement que possible des impuretés passent dans un tapis mobile qui va les stocker dans cinq trémies de capacité différentes. Le stock sera destiné ? ‘étape de fabrication. IV. Les étapes de fabrication 1.

Découpage: Les betteraves lavées passent dans les trémies des coupes racines, ces dernières sont au nombre de 5 dont 2 sont de typeC]ClPlJTSEHDD constitués de 24 portes couteaux et 3 sont de type K. G composés de 26 portes couteaux. Chaque porte couteau porte deux couteaux (L’un de type A et l’autre de type 3). Les coûteux sont à sommet opposé, montés de façon alternée afin d’avoir des cossettes de forme V. Toutefois les cossettes ne doivent pas être trop fines pour éviter le colmatage au cours de la diffusion, ainsi la longueur des ossettes dépend de la longueur des racines initiales.

La diffusion est d’autant plus réussite que sa longueur L est grande. D’autre part le sucre en solution dans le cœur de la cossette sortira d’autant plus vite que la distance à parcourir pour atteindre la surface de cossette sera plus réduite. Au niveau des cellules, la membrane plasmique s’oppose au passage du saccharose de la vacuole vers la solution d’extraction, pour rendre ce transport possible, il faut dénaturer les protéines; cette dénaturation est obtenue par action de la chaleur. Les cossettes sont portées à 720C par jus brut réc btenue par action de la chaleur.

Les cossettes sont portées ? 720C par jus brut réchauffé à 85-900C. Ce traitement thermique entraîne la coagulation des protéines, ainsi le cytoplasme se rétracte et la vacuole est mise en contact avec la paroi cellulosique, ce qui permet au saccharose de passer vers le liquide d’extraction. Après passage dans l’échaudoir, les cossettes sont véhiculées vers les tours de diffusion possédant une vis et un tamis sur le fond. 2. Diffusion: Son objectif principal est l’extraction du saccharose de l’intérieur des cellules et le moins possible d’impuretés.

La diffusion est un processus chimique dont le principe est la mise en solution d’une matière soluble qui par l’existence d’un gradient de concentration de part et d’autre de la membrane plasmique de la cellule de betterave passe au milieu le moins concentré. Ce transport de sucre entre les deux milieux est régi par la loi de FICK (loi de transfert de matière). Avec: dm/Adt: débit de transfert par unité de surface. D: coefficient de diffusion du saccharose dC/dx: gradient de concentration vers les tours de diffusion.

Ces tours sont au nombre de trois : l’une a une capacité de 4000 tonnes alors que les deux autres nt une capacité de 2000 tonnes. Ces tours sont munies de progresse en sens inverse. Le temps de séjour dans rappareil BMA dépend de la qualité de betteraves traitées, il varie entre 90 à 120 min On recueille ainsi le jus du bas et les cossettes épuisées du sommet des tours. PAGF lg 120 min Qualité de découpage : Si L est grand, on aura une meilleure extraction : produire des cossettes régulières avec le moins possibles de râpure, cette râpure peut créer des chemins d’écoulement préférentiel ? l’origine du colmatage.

Si son taux est élevé l’importance de cette râpure peut être ?valuée par le nombre de SUEDOIS (NS) : Le NS est compris entre 15 et 30. Indice de Slline C’est un indice très important qui juge la performance d’une diffusion, il est calculé à partir de la relation Avec : L : La longueur totale des cossettes dont la longueur est supérieure à 1 cm. R: poids de la râpure (cossettes dont la longueur est 1 cm) Les eaux fraîches sont acidifiées, avant d’entrer dans les tours de diffusion, par l’acide sulfurique afin dobtenir un jus de diffuslon de pH 5,8 et sont mélangées avec une solution de gypse. Cette acidification permet:

D’augmenter la matière sèche des pulpes au niveau des presses et diminuer la consommation de l’énergie au niveau du séchage. D’augmenter la rigidité des cossettes évitant ainsi les risques de colmatage dans les tours et favorisant une meilleure extraction de sucre et une diminution de l’extraction des non- sucres. D’inhiber la croissance microbienne (tels que les mésophiles et thermophiles). 3. Sécherie A la sortie des diffuseurs, les cossettes épuisées, ont une teneur très élevée en eau (92,5 à 93 %), d’où la nécessité de les soumettre à un pressage avant toute utilisation ultérieur. Le but de ce