Australie
FICHE PAYS Australie source : « CEOATLAS. com 2009 C Graphi-ogre» » Données générales Superficie : 7 686 850 km2, soit 14 fois la France Capitale : Canberra Monnaie : dollar australien (AUD) Langue : anglais Population : 23,13 millions (Source : OCDE, 2013) Sni* to View Démographie (2013) source : « GEOATLAS, Croissance de la pop 0-14 ans : 19,6 % 15-64 ans : 67,3 % 65 ans et plus : 13,1 % Âge médian : 36,9 ans or 13 m gre» » Infrastructures : Les infrastructures de transport (route, rail, ports et aéroports) en Australie sont de bon niveau.
Compte tenu des distances, l’avion tient une place très mportante dans le pays (il faut S heures de vol entre Sydney et Perth). Le rail est quant à lui beaucoup plus utilisé pour le frêt que pour le transport de passagers. Données politiques Type de régime L’Australie est une monarchie parlementaire.
L’Australie forme 2013-2014 Indicateurs (prévisions 2014) PIB (FMI) PIB par habitant (FMI) Taux de croissance Taux d’inflation Taux de chômage 1 505,9 Mds USD 61 4578USD 2,6 % France 2 807,3 Mds USD 44 098 USD 10,5 % Sources : International Monetary Fund, World Economic Outlook Database, Oct 2014 (chiffres 2013) ; International Monetary Fund, Country reports
Situation économique et financière du pays L’Australie a bénéficié de 22 années de croissance continue et forte (3,0 % par an en moyenne) qui lui ont permis d’aborder la crise financière dans une position bien plus favorable que celle de la plupart des pays développés et d’éviter la récession grâce notamment à un système financier robuste et un plan de relance bien ciblé.
Selon les dernières estimations du Fonds monétaire international la croissance 2014 serait de 2 6 Le creusement du déficit PAGF 7 3 rès deux ans d’excédents par les investissements dans les secteurs miniers et gaziers, avec rès de 200 Mds AUD déjà engagés. Le taux de chômage est très bas, en légère hausse, avec 6 % de la population active. La dette de l’État fédéral est de 9,6 % du PIB, l’une des plus faibles au monde, et l’objectif de ciblage dinflation arrêté par la Banque centrale australienne (2-3 %) est largement respecté avec 23 % en 2013.
Le FMI décrit le système financier australien comme « solide, résilient et bien géré ». La capitalisation boursière de la première banque australienne, CBA, la classe au 7e rang mondial en valeur de marché, plus que toutes les banques allemandes réunies. L’Australie est aujourd’hui le 2e marché de financement de projets en Asie, le 6e marché dactions au monde, le 5 marché mondial des IPO- La notation triple A de l’Australie, désormais 12 économie mondiale, n’est pas menacee. En matière de commerce international, l’Australie renforce son insertion en Asie-Pacifique.
La croissance australienne est largement dépendante de l’expansion économique des pays asiatiques. Les exportations australiennes vers la zone sont en constante augmentation, surtout vers la Chine (+ 25 % par an). L’Asie, avec sa forte croissance et l’Australie avec ses réserves minières sont ésormais complémentaires. Pour des informations détaillées sur la situation économique, consulter : http://vww. tresor. economie. gouv. fr/pays/australie. @ 2014 – UBIFRANCE Accords politiques, juridiq 13 éraux multilatérales telles que POMC, IOCDE ou encore dans le cadre du G20 qu’elle a organisé à Brisbane en novembre 2014.
L’Australie est membre de FONIJ depuis la création de l’organisation et est membre fondateur et actif de plusieurs agences des Nations Unies (OMS, OACI, AIEA… ). Parmi toutes les négociations en cours il convient de signaler le Trans-Pacific Strategic Économic Partnership ou Transpacific Partnership (TPP), une des priorités dans l’agenda du gouvernement australien. Ce traité est un traité multilatéral visant à intégrer les économies de la région Asie- Pacifique.
Il compte aujourd’hui neuf membres (Brunei, Chili, Nouvelle-Zélande et Singapour (depuls jun 2005), et Australie, Malaisie, Pérou, États IJnis et Vietnam (depuis 2010). Depuis novembre 2011 le Japon, le Canada et le Mexique ont rejoint la table des négociations. L’objectif est de disposer, à terme, d’une vaste zone de libre-échange. Le gouvernement australien attache également une importance e premier ordre à la dimension régionale. Il a ainsi noué des liens privilégiés avec l’ASEAN, collectivement et avec chacun de ses pays membres, dans des domaines aussi variés que les échanges, féducation ou la défense.
L’Australie est à l’origine de la création de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation), forum de coopération économique régionale. Elle œuvre également au renforcement des liens dans la région dans le cadre du Forum des iles du Pacifique. Dans le domaine commercial, en dépit de la priorité clairement accordée au cadre multilatéral, le gouvernement ustralien réserve encore un rôle important aux accords réglonaux et bilatéraux, principalement en cas d’échec des négociations internationales. Le premier accord a été concl 3 en cas d’échec des négociations internationales.
Le premier accord a été conclu avec le voisin néo-zélandais en 1983 (Australia New Zealand Closer Economic Relations Trade Agreement, ANCERTA). De sa signature à aujourd’hui, cet accord a permis une augmentation de 600 % du commerce entre les deux pays. L’Australie a également conclu des accords de libre-échange avec Singapour (SAFTA) depuis 2003, la Thaïlande TAFTA) depuis 2005, les États-Unis (AUSFTA) depuis 2005, l’ASEAN (AFTA) depuis 2008, le Chili depuis 2009 et la Malaisie (2012). Le dernier accord de libre-échange a été conclu avec la Chine à l’occasion du G20 en novembre 2014.
Enfin, rAustralie négocie d’autres accords de libre-échange avec le Japon, l’Indonésie et la Corée et envisage des négociations avec Plnde et avec le conseil de coopération du Golfe. Convention fiscale France-Australie La France et l’Australie ont signé en avril 1976 une convention tendant à éviter les doubles impositions et à prévenir ‘évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu. Cette convention est entrée en vigueur le 21 septembre 1977. Après avoir été amendée une première fois en 1989, une nouvelle convention a été signée à Paris le 20 juin 2006 et est entrée en vigueur le 1 juin 2009.
Le texte de cette convention est disponible sur le lien suivant : wv ». impots. gouv. fr/portal/deploiement/pl/ fichedescriptive_3747/fichedescriptive_3747. pdf. Commerce extérieur Importations en 2013 328,8 Mds USD Exportations en 2013 PAGF s 3 provisoires de Global Trade Atlas et de l’Australian Bureau of tatistics la balance commerciale affiche, après deux ans d’excédent, un léger déficit 1,4 Md AUD en août 2014). De leur côté les échanges de service restent largement déficitaires 14,9 Mds AUD en 2013 contre – 12,2 Mds AUD en 2012).
La baisse des cours des matières premières a eu un impact direct sur le commerce extérieur car aujourd’hui les matières premières minières et énergétiques représentent plus de 60 % des exportations alors que les ventes de produits manufacturés continuent leur chute en raison d’un taux de change particulièrement défavorable conjugué ? n coût de production élevé. L’Asie, qui représente à elle seule plus de 75 % des exportations du pays est le premier débouché de PAustralie. La Chine en est le premier client et a conforté sa place en 2013 (31 %, soit une progression de cinq points sur un an seulement).
Les pays du Pacifique et la Nouvelle-Zélande jouent un rôle marginal. Les États-Unis sont toujours le second importateur de l’Australie et l’Union européene son second partenaire commercial. Les importations de marchandises en provenance des pays d’Asie représentent plus de la moitié des importations ustraliennes. La part de marché de la Chine est passée de 1 5,5 % en 2008 à 18,1 % en 2012. Il n’y a pas de famille de produits ou de sen,’ices qui prédomine. Cependant, avec une croissance de plus de 7 % sur les cinq dernières années, les pétroles brut et raffiné ont été les importations les plus en hausse.
Les prlncpaux fournisseurs de l’Australie en 2013 Pays Part de marché % Union européenne 6 3 Chine États-Unis Japon Singapour Thailande Corée du Sud 18,8 % 19,3 % 10,2 % Source : Comtrade, 2013 Échanges avec la France : l’Australie est notre 6e excédent mondial Depuis plus d’une décennie, les échanges bilatéraux sont structurellement déséquilibrés en faveur de la France. Notre excédent commercial avec l’Australie a sensiblement augmenté depuis 1998, pour atteindre le record de 2,7 Mds EUR en 2011. En 2012, les exportations françaises ont reculé de 212 % en cumulé pour détablir à 3 Mds EUR (contre Mds EUR en 2011).
A contrario, nos importations en provenance de l’Australie ont augmenté de 16 % pour s’établir à 1,3 Mds EUR. La France dégage en 2013 un surplus commercial de 1,72 Md EIJR, en légère hausse depuis 2012 + h). Cela fait de l’Australie notre sixième e rcial mondial. Ce recul 7 3 fait il n’est pas étonnant, compte tenu du pouvoir d’achat des Australiens et d’un taux de change favorable, que nos ventes sur ce pays soient, par exemple, supérieures à celles faites par nos entreprises vers le Canada (35 M d’habitants).
Les importations françaises en provenance d’Australie s’articulent principalement autour du charbon et, dans une moindre mesure, du minerai de fer, des instruments à usage médical et dentaire, des métaux non ferreux et des produits pharmaceutiques. Les investissements L’Australie est traditionnellement une destination privilégiée our les investissements étrangers dans la région AsiePacifique. C’est un pays où la présence des entreprises européennes – et françaises en particulier – est forte, notamment dans les services.
En 2012, l’Australie était le deuxième pays d’accueil des investissements directs étrangers (IDE) en Asie derrière la Chine et juste avant Singapour. une forte baisse des entrées d’IDE a fait suite au redressement observé en 2010-2011 Les flux ont diminué dans 23 des 38 pays développés en 2012. Le recul de 32 % a été dû à une baisse de 41 % dans l’Union européenne et de 26 % aux États-Unis. Le flux des investissements directs étrangers vers l’Australie a reculé de 13 % et était de 56,9 Mds USD en 2012 (Australian Bureau of Statistics, 2012).
Environ 60 % des IDE sont concentrés dans cinq secteurs d’activité : les logiciels et les services IT, les services aux entreprises, le secteur financier, les communications et bien sûr, la mine (charbon) et l’énergie (gaz naturel). En 2012, le secteur minier a béneficié de 37 % des investissements. L’activité affichant le plus haut taux de croissance en 2012 est constitué par les services à la clientèle. Au total 3