art et meditation

essay B

que peut on dire de l’art . Il existe depuis la nuit des temps et pourtant si on veut lui donner une definition on ne saura le cerner , ça serait peut être une En disant donc que la beauté est idée, nous voulons dire par l? que beauté et vérité sont une seule et même chose. Le beau, en effet, doit être vrai en soi. Mais, à y regarder de plus près, on constate une différence entre le beau et le vrai. L’idée, en effet, est vraie, parce qu’elle est pensée comme telle, en vertu de sa nature et au point de vue de son universalité.

Ce qui ‘offre alors à la pensée, ce n’est pas ridée dans son existence sensible et extérieure, mais dans ce qu’elle a d’universel. Cependant, l’idée doit aussi se réaliser extérieurement et acquérir une existen et spirituelle. Le vrai, en s’extériorisant. po aut , également à la consci de sa manifestation t ectivité naturelle ment, c’est-à-dire . fi q xtériorisé, il s’offre Swipe View next page reste inséparable s seulement vraie, mais elle est également belle.

Le beau se définit ainsi comme la manifestation sensible de l’idée. C’est pourquoi l’entendement est incapable d’appréhender la beauté, car rentendement, au lieu de chercher à atteindre cette unité, maintient séparés et Indépendants les uns des autres les divers éléments dont elle est formée. C’est la sub Swige to next page subjectivité, l’âme, l’individualité qui forme le lien de cet accord et représente la force qui le maintient en vigueur. comme dirait hegel mais que vale ces mots . pprenant donc la beauté des choses La peinture linéaire pure me rendait fou depuis longtemps lorsque j’ai rencontré Van Gogh qui peignait, on pas des lignes ou des formes, mais des choses de la nature inerte comme en pleines convulsions. Et inertes. Comme sous le terrible coup de boutoir de cette force d’inertie dont tout le monde parle à mots couverts, et qui n’est jamais devenue si obscure que depuis que toute la terre et la vie présente se sont mêlées de l’élucider. Or, c’est de son coup de massue, vraiment de son coup de massue que Van Gogh ne cesse de frapper toutes les formes de la nature et les objets.

Cardés par le clou de Van Gogh, les paysages montrent leur chair hostile, a hargne de leurs replis éventrés, que l’on ne sait quelle force étrange est, d’autre part, en train de métamorphoser. Je crois que Gauguin pensait que l’artiste doit rechercher le symbole, le mythe, agrandir les choses de la vie jusqu’au mythe, alors que Van Gogh pensait qu’il faut savoir déduire le mythe des choses les plus terre-à-terre de la vie. En quoi je pense, moi, qu’il avait foutrement raison. Car la réalité est terriblement supérieure à toute histoire, à toute fable, à toute divinité, à toute surréalité 2