Approche du risque-territoire en afrique subsaharien

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Cependant l’aléa se transforme en risque naturel majeur quand des territoires peuplés et aménagés sont menacés. Ce qui suppose qu’un exquise naturel ne tire sa dimension catastrophique non de son ampleur mais des dégâts induits pour l’homme et notamment lorsque ceux-ci touchent une zone de fort peuplement. L’idée de risque doit pourtant être séparée de celle de catastrophe, c’est à dire d’événement brutal et de quasi-simultanéité entre son occurrence et son impact sociétés.

Toute dégradation constante de l’environnement et des ressources dont la matérialisation peut être reportée à plusieurs décennies appartient également à la catégorie des risques. C’est pourquoi, les processus qui jouent la dégradation de l’environnement naturel (défenestration), atmosphérique (pollution), sur la durée ont pris la désignation de risque écologique. De fait, la notion de affaire subsisteraient premier boy affranchisse empara 24, 2011 11 pages notamment risque ceux-ci touchent une zone de fort risque suppose qu’on en ait conscience.

Le risque n’ de réalité, en effet, hors de l’idée de danger et de la perception que la société ou l’individu s s’en fait. Ce qui éclaire le caractère relatif de la notion de risque qui dépend, indiscutablement de la manière dont les sociétés appréhendent leur fragilité face aux périls. En définitive, deux idées servent de supports à la notion de exquise, l’aléa et la vulnérabilité. Le risque peut donc défini comme le résultat des « interactions entre processus physiques d’endommagèrent (aléas) et facteurs de peuplement (vulnérabilité).

Si l’aléa reste lié au hasard, ce qui survient indépendamment de la volonté humaine, c’est la vulnérabilité qui porte le poids du risque pour une société. A cet effet, la vulnérabilité d’une société peut être définie comme la propension à se mettre en situation de subir des dommages sans capacités inhérentes d’ faire face. L’étude du risque est obligatoire dans tout diagnostic e territoire, mais elle est elle l’est encore plus pour les pays africains pour trois raisons principales : 1. Parce les sociétés africaines sont très vulnérables.

Les catastrophes y sont en général beaucoup plus meurtrières que dans les pays du nord et leur coût économique plus élevé. 2. Parce que les chaînes causales de risques y sont souvent très importantes. 3. A cause du poids de a pauvreté. Là où en dans les pays industrialisés, la violence des catastrophes naturelles est tempérée par une certaine prévision, mais aussi par la prévention et la reconstruction rapide, celle-ci paraît plus meurtrière dans les pays en développement par l’imprévisible, l’absence de protection des pope ôtions.

On appelle chaînes causales ou systèmes de risques, l’absence de protection des populations. On appelle chaînes causales ou systèmes de risques, une succession de catastrophes se succédant les unes aux autres à partir d’un risque focal originel. Ainsi, la famine générer par la sécheresse au sale ou les guerres civiles a accru la vulnérabilité des populations avec un effondrement massif de leurs capacités immunitaires.

Ce qui s’est traduit dans les années 90 par une recrudescence es pathologie infectieuses telles que la tuberculose, le choléra ou la rougeole Typologie des risques 1. -Risques « naturels » « Les risques naturels sont de deux ordres: ? Les risques climatiques (tempêtes, cyclones et tornades mais aussi inondations et sécheresse) qui déterminent des risques hydroélectriques ; ? Les risques léthargiques appelés aussi risques d’origine géophysique comme les séismes, glissements de terrain, les risques volcaniques et les toussais engendrés par séismes sous-marins.

Certains de ces risques peuvent être provoqués par des interventions humaines telle l’érosion aggravée par des pratiques agro- pastorales de culture sur brûlais, de défenestration ou de sursaturées voire par les constructions en zone inonderai. Les inondations aussi peuvent être des risques majeurs pour les vallées dénuement peuplées dont l’urbanisation imperméabilisé les sols et augmente le ruissellement. Ces 30 dernières années, l’affaire a connu plus graves sécheresse ont été celles de 1973-1974, 1984- 1985, 1987, 1992- 1994 et en 1999-2000.

La dernière sécheresse saillaient a duré 10 ans, de 1972-1973 1983-1984 et a occasionné la mort de plusieurs centaines e personnes. Les mauvaises récoltes et les pertes enregistrées dans l’élevage ont accru la dépendance vis-à- vis des importations et de l’aide étrangère, tout en réduisant la performance économique et la capacité de faire face à des catastrophes écologiques futures. Souvent considérée comme le risque majeur du sale à cause des risques de désertification, la sécheresse peut être accélérée par l’engagement imprudent des systèmes de production. . -Les risques d’origine anthropoïde Les risques provoqués par l’être humain sont multiples mais les plus importants sont les risques toxiques, risques ‘incendie, risques d’explosion. AI faut en connaître l’aléa (produits, procédés, contexte) et l’enjeu (humain, environnement, économique). Par leur origine, on distingue : ? Les risques technologiques et environnement qui sont la conséquence directe et perverse d’une industrialisation peu réglementée mais aussi des systèmes de transport de matières premières, de produits dangereux, d’endommagèrent de pipe-liens etc..

Dans les pays africains, le transport non réglementé des hydrocarbures, la vétusté et l’absence de sécurisation de certains équipements (pipe-liens… ) constituent des facteurs on négligeables de risques surtout dans les zones perturberais comme en témoignent les accidents fréquents au ingénia ou au caméléon. ? Les risques nature au ingénia ou au caméléon. ? Les risques naturels aggravés par l’action humaine tels que la défenestration et désertification.

Une grande partie des zones tropicales devient de plus en plus chaude et sèche. L’affaire est le continent le plus touché par la désertification en particulier dans la zone déjà aride de l’affaire de l’Ouest. Les modifications d’apports en eau sont dues les variations du climat mais peuvent aussi être causées par des activités humaines, suite aux constructions de barrages, à de prélèvements d’eau pour l’irrigation ou la défenestration.

Les pays africains où l’empreinte de la défenestration est la plus marquée actuellement sont les ceux où ‘explosion croissance démographique exige un besoin croissant en bois de chauffe pour les populations, une extension de terres consacrées à l’agriculture et une exportation croissante des bois tropicaux. Dans les zones de forêts tropicales denses, l’agriculture itinérante about it encore actuellement à des défrichements par brûlais. Mais les exigences sont telles que le temps de jachère forestière est repos court.

Dans des zones comme le sale, les besoins en bois de feu sont une des formes de pression principales de la société sur les réserves sylvicoles. ? Risques et milieu urbain La ville générer des risques endogènes (technologiques, sociaux, sanitaires, sociaux) et aggrave parfois les risques naturels. Le risque est accru en raison de la très forte concentration de masses 2 humaines sur des surfaces réduites. L’accroissement concentration de masses humaines sur des surfaces réduites. L’accroissement de la vulnérabilité par la rapidité de la croissance urbaine est lié à : I. L’extension des surfaces bâties.

Le bâti est non seulement de mauvaise qualité mais son extension, imperméabilisant les sols, accentue le ruissellement. En cas d’absence de canalisations, provoque soit des stagnations soit des écoulements à très forts débits pouvant provoqués des ravissements et l’rationalisation des lits fluviaux. 2. Les menaces de pollutions multiples. ? ? ? Gaz d’échappement et pollution de l’air. Demande de transports publics et l’engouement pour les véhicules individuels dans les classes moyennes renferment un coût qui se traduit sur le plan sanitaire en termes de pollution de l’air. Mauvaise qualité de l’approvisionnement en eau.

l’obéissance et l’insuffisance des réseaux d’assainissement entraînent des problèmes de pollution des réseaux, de contamination des eaux. La déficience de politiques publiques de ramassage et de traitement des déchets. Quelques risques majeurs en affaire l’Ouest et du Centre 1 Les inondations et pluies torrentielles d’habitant en juin 1997 qui ont fait deux morts et provoqué de nombreux dégâts matériels et e déplacement de plusieurs familles ; tout comme les crues de rivière de bob diluons en août 1998 sont les révélateurs de la prégnante du risque ‘inondation en affaire de l’Ouest.

Il est lié aux fortes intensités pluviomètres que reçoivent ces territoires durant la saison des pluies et concerne des débordements de fleuves et de reçoivent ces territoires durant la saison des pluies et concerne des débordements de fleuves et de rivières dans leur lit majeur, souvent urbanisé, l’inondation de dépressions marécageuses ou de marigots.

Ces inondations sont aussi souvent dues à un réseau de drainage insuffisant ( ou devenu insuffisant à cause d’une urbanisation non maîtrisée ) et la plupart du temps encombré par un habitat spontané, ou mal entretenu. . – Le second risque naturel, lié lui aussi aux phénomènes pluviomètres concerne des glissements de terrains sur les berges des fleuves ou des érosions littorales dans les villes côtières. 3-Les feux de forêts sont aussi un risque majeur mais ne semblent concerner principalement que le mal. 4. En ce qui concerne les risques technologiques ils concernent en priorité le stockage des produits pétrole ries ou chimiques et leur transport par route ou par voie ferrée notamment pour les pays qui n’ont pas d’accès direct l’océan Atlantique se traduisant dans certains cas par des testatrices lorsque surviennent les accidents dans les quartiers à urbanisation spontanée et à proximité des entreprises ou commerces longeant la plupart du temps ces itinéraires. Le transport routier est le plus exposé, car les causes d’accidents sont multiples: état du véhicule, faute de conduite du conducteur ou d’un tiers, météo… – Ces derniers temps, plusieurs incendies de marchés sont survenus dans les villes du sale, causant d’énormes dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Ces incendies peuvent être le fait : ? des installations électriques pertes en vies humaines. Ces incendies peuvent être le fait : ? des installations électriques précaires et non conformes aux normes ? de l’encombrement de l’espace du marché rendant impossible toute intervention extérieure ? de l’absence d’un système efficace de lutte contre l’incendie ? de l’éloignement du service de secours. Les collectivités locales face à la gestion des risques La politique des risques des collectivités locales doit prendre en compte plusieurs facteurs parmi lesquels la perception du risque dans la société ou les obstacles éventuels à la prévention. 1 -La perception du risque dans la société Dans les pays en développement, la précarité sociale donne du risque une perception souvent liée aux croyances selon lesquelles les risques et les accidents ne relèvent pas de la volonté humaine et contre eux, il n’ a aucune protection. Les populations s’abritent derrière la fatalité comme forme de conjuration du risque.