App repas
Elle est entrée à la résidence le 4/1 1 /2008, suite à un maintien difficile au domicile. Elle est veuve et a 5 enfants. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle est classée en gir 1 c’est- à-dire une personne âgée confinée au lit ou au fauteuil, dont les fonctions mentales sont gravement altérée ou qui nécessitent une présence indispensable et continue d’intervenants. Elle a des antécédents de crise d’épilepsie/hypertension artérielle. Mne L mesure 149 cm pour 49. kilos, elle a un imc égale à 22 c’est à-dire de corpulence normale, elle a les cheveux grisonnants t les yeux marrons. J’ai trouvé cette situation très intéressante car mes questionnements se posaient sur le plan technique en lien avec les cond conduites à tenir et à Pinstallation de la personne lors du soin pour sa sécurité mais surtout sur le plan relationnel et la rencontre avec une dame, certes dont l’état physique et mental sont fortement altérés par la maladie mais ayant une histoire de vie et un vécu personnel, Mne L exerçait la profession d’auxiliaire de vie.
Mes premières difficultés rencontrées ont été en rapport à son installation au fauteuil à cause de sa maladie Mme L. résente une hypertonie et un repli physique important et il est difficile de la positionner le tronc bien droit afin de favoriser une absorption des aliments correcte. une position correcte pour le repas et en demie assis, meilleur passage des aliments. Mon interrogation concernait également son régime alimentaire : « mouliné » ? correspond à une alimentation passée au mixeur pour lisser les morceaux dur tout en gardant un peu la texture des aliments.
Par la suite après avoir recherché dans le protocole du sen’ice concernant les conduites à tenir lors de troubles de églutition, j’ai constaté que les patients atteints par la maladie d’Alzheimer perdent progressivement la notion du sens « s’alimenter » et le réflexe de déglutition. Avant d’avoir des repas de cette texture Mne L était en normal, révolution de sa maladie on engendrer le changement de celui-ci pour éviter tout risque d’accident. J’avais pu constater, également, qu’elle mordait tout ce qui s’approchait de sa bouche : comestible ou non, pourquoi ?
J’ai, donc compris : théorie et explications de l’équipe soignante l’appui, que parmi le 2 J’ai, donc compris : théorie et explications de l’équipe soignante l’appui, que parmi les troubles cognitif (amnésie, apraxie et aphasie) étaient présents la non reconnaissance des objets et leur utilité appelée agnosie. Ce régime est donc prescrit en prévention deplus c’est sur le plan relationnel que mes interrogations se poursuivaient, lors des premières aides dans l’accompagnement au… risque de fausse route. aide au repas se passe dans la sale à manger, où l’ensemble des résidents prennent leurs déjeuners ainsi que leurs diners. un cadre chaleureux et bien éclairé par les nombreuses fenêtres qui s’y trouvent. Une partie de l’équipe qui travaille au rez de hausser monte pendant midi pour venir en aide Cheure du repas et pour certaines personnes très attendue et pour d’autres il faut négocier pour les faire venir à table, resituer dans le temps et l’espace, leur dire qu’il est midi et que c’est l’heure de passer table, détourner la discussion pour l’amener à se mobiliser .
Pour mne l, Je vais la chercher et la mobilise avec son fauteuil roulant en lui indiquant ce que l’on va faire et où on va. Une fois à table, je remonte légèrement le dossier de son fauteuil afin qu’elle soit bien droite pour éviter une fausse route alimentaire. Je lui installe une protection autour du cou, omme un>pour éviter de la souiller. Je commence par l’hydrater avec de l’eau gélifiée, toujours en prévention des troubles de déglutition .
Ensuite j’essaie de discuter avec la résidente : De savoir si elle est bien installée, De créer un climat de 3 de discuter avec la résidente : De savoir si elle est bien installée, De créer un climat de confiance. Avant de passer au repas, je donne le traitement de Mne L (toujours écraser les comprimés) mélangé avec l’eau gélifiée et du sirop, pour une meilleure absorption, et pour enlever le goût amer de certains médicaments. Ensuite, je lui présente son assiette et ui indique ce qu’elle va manger, je m’assure que le repas est bonne température pour lui éviter de se brûler .
Mne L mange de tout, je me SUIS rendu compte qu’elle n’était pas difficile. Je procède de la façon suivante : avec une cuillère à café pour avoir de petite quantité (5 ml et fg), je prends les aliments sur le bord de l’ustensile que j’amène doucement aux lèvres de la résidente. Cuillère par cuillère, en faisant des pauses et toujours en respectant le rythme de déglutition de la personne, en veillant à ne rien donner avant que la bouchée précédente soit avalée, je ais des pauses pour l’hydrater entredeux.
La maladie d’Alzheimer entraine des modifications du goût qui peut engendrer chez les résidents des préférences pour des mélanges curieux (ce que j’ai pu observer autour de moi pendant les repas)Je lui explique le gout ressentie par certain aliment (saveur sucré ou salé)ou de la coloration des aliments . Je fais de même avec le dessert. Pour la préparation du café, on introduit une poudre qui épaissie et qui transforme le liquide en gelée, toujours par rapport aux risques de fausse route.
Il faut toujours être vigilant et attentif au faciès et la coloration des mem 4 risques de fausse route. Il faut toujours être vigilant et attentif au faciès et à la coloration des membres se qui indiquerais une gêne respiratoire. Je pose souvent la même question à la fin du repas. Des questions simples pour essayer de créer un contexte de confiance et d’entrenlr une discussion, ou tout au moins un lien. Mne L. ousse souvent de petits crie avant et pendant les repas, il est difficile d’avoir une communication verbale mais j’essaie tout de même afin d’observer et de me rendre compte si Mne L est encore capable de comprendre certaines choses. (Par le iais de la communication non verbale, aussi importante que la communication verbale, voire même primordiale avec une personne dont le langage est altéré) Je pense qu’il est nécessaire de se faire comprendre par la parole et par les gestes et aussi par le toucher.
De dialoguer et d’observer le regard, mimiques, gestes ce qui m’indiquerais un changement de l’état de santé de Mne L. C’est pour cela que j’utilise un tabouret pour m’installer à la même hauteur pour être face à face, avec des paroles réconfortantes tout en la respectant . l_ln résident qui ne parle pas a tout de même besoin qu’on entretienne le dialogue avec lui. Si Mme L. ne parle plus et a le regard fixe, il est Important de continuer à la stimuler pour entretenir ce qu’elle sait encore faire ou comprendre, et même si sa maladie est très avancée, lui parler peut être une attitude réconfortante ?
Le rôle infirmier est de veiller à la prise alimentaire, d’aider à celle- ci. (Article 4311 5 rôle pr S infirmer est de veiller à la prise alimentaire, d’aider à celle- ci. (Article 4311 5 rôle propre. ) Tenir compte des gouts du résident facilite toujours l’alimentation. Lui expliquer, l’aider éventuellement à s’alimenter, ne pas s’opposer à ce qu’il mange vec les doigts ou de façon sale. Il faut s’adapter aux goûts et à la façon de manger de la personne. Cette prise en charge s’adapte à Mme L. tout en sachant que chaque résident, chaque personne souffrant de la maladie d’Alzheimer, a besoin d’une prise en charge différente. (Selon le stade de la maladie, personnalité, goûts, occupations… ) Forcer le résident ne peut que créer une opposition (pouvant aller jusqu’à la maltraitance : il faut stimuler aux repas mais pas obliger) Pour le bien-être de la résidante ? Ou pour notre jugement personnel ? La fatigue de certains soignants à répéter ous les jours la même chose. La maladie engendre plus de troubles du comportement .