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essay B

ANALYSE DE PRATIQUE STAGE I Analyse de pratique professionnelle Nom, prénom : Julien/Butto Christelle Référent pédagogique : Galéra Céline Typologie du stage : Lieu de vie Décembre 2014/ V3 Connaissances théoriques et techniques : UE 1 . 1 : psychologie, sociologie, anthropologie UE 1. 3 : législation, éthique, déontologie UE 2. 10 : infectiologie, hygiène UE 3. 1 : raisonnement et démarche clinique infirmier UE 4. : soins de conf UE 5. 1 : accompagne pe or 7 quotidiens Compétence 1 : éval diagnostic infirmier Sni* to View lisation de ses soins et établir un Compétence 3 : accompagner une personne dans la réalisation de es soins quotidiens Compétence 6 : communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin Compétence 7 : analyser la qualité et améliorer sa pratique professionnelle Apaiser un résident en état de stress.

Cette situation s’appuiera sur la manière utilisée par une infirmière pour apaiser un résident atteint d’une pathologie psychiatrique La situation que j’ai choisi de décrire s’est déroulée lors de mon deuxième jour de stage, le matin, lors de la distribution des médicaments en chambre. J’ai effectué ce stage dans un L. , qui prenait son petit déjeuner dans sa chambre afin de lui délivrer son traitement du matin. Monsieur est un homme âgé de 64 ans. Il est de taille moyenne et pèse 54 kilos. Il a les cheveux grisonnants et les yeux marron.

Il a besoin d’aide dans la totalité des actes de la vie quotidienne. C’est un homme qui présente une schizophrénie avec décompensation psychotique et troubles du comportement, et peut parfois présenter une certaine agressivité. Le personnel de l’établissement l’appelle par son prénom, nous l’appellerons donc Yves. Ce matin-là, Llsa et moi-même avons donc pris le traitement de monsieur L. qui se trouvait dans le chariot de soins, en prenant le temps de vérifier que ce dernier correspondait bien à la rescription médicale.

Les médicaments de I’EHPAD sont préparés par une pharmacie extérieure. Nous nous sommes ensuite rendus vers la chambre de Monsieur L. Après avoir frappé à la porte, nous sommes rentrées et nous sommes dirigées vers lui. Il était assis au bord de son lit et prenait son petit déjeuner. En nous approchant, nous nous sommes aperçues qu’il s’était renversé le bol de café sur son tee- shirt. Nous lui avons donc proposé de le changer afin qu’il soit confortable en attendant l’heure de la toilette, ce qu’il a accepté. Monsieur ne nous regarde pas lorsqu’il nous parle.

Son regard st dirigé vers le sol. Nous lui avons ensuite suggéré de s’installer dans un fauteuil plutôt que sur son lit, et il s’est alors mis en colère, a redressé la t PAG » rif 7 s’installer dans un fauteuil plutôt que sur son lit, et il s’est alors mis en colère, a redressé la tête et a commencé à crier sur l’infirmière. Ne sachant que faire, je me suis mise en retrait afin que Lisa qui connait bien ce résident, apaise la situation. Elle s’est accroupit afin d’être au même niveau que lui, et l’a interpelé fermement. A ce moment, Mr L. stoppé ses cris et l’a fixée avec insistance. Lisa a alors profité de ce moment pour efixer un cadre dans lequel il s’est senti favorisé, sécurisé et ? l’écoute. Elle lui a alors expliqué qu’il n’avait pas le droit de lui crier dessus comme il [‘avait fait. Monsieur L. continuait à la fixer sans rien dire. Lisa lui a alors demandé s’il ressentait une douleur, et s’il sentait une crise arriver. Monsieur L. a alors acquiescé et lui a expliqué qu’il voulait son cachet. En effet, un traitement en si besoin a été instauré par son médecin en cas de survenue d’une crise d’angoisse.

Lisa lui a donné son comprimé, et à ce moment, son visage a commencé à se détendre. Il a alors stoppé les cris et ‘agitation dont il avait fait preuve, et a rebaissé la tête. Nous avons ensuite pu reprendre le cours de nos activités. Quelle est la différence entre un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et un service de long séjour ? PAGF3C,F7 l’appelle par son prénom ? Pourquoi vérifier les traitements alors qu’ils sont préparés par une pharmacie ? Pourquoi frapper à la porte avant d’entrer dans la chambre ? ourquoi Mr L. ne nous regarde pas ? Pourquoi s’est-il mis à crier ? Pourquoi se mettre en retrait ? Pourquoi l’infirmière a choisi de se mettre à la même hauteur que Monsieur L ? insi que de modifications de la pensée, du langage et du comportement. Les patients sont souvent incapables de faire la distinction entre la réalité et leur propre perception des Il est possible que le personnel l’appelle par son prénom car il répond plus facilement de cette manière. En effet, institutionnalisé depuis l’âge de 19 ans, Mr L. toujours été appelé par son prénom, cela fait partie de ses habitudes de vie. La pharmacie prépare les traitements médicaux le mercredi pour une semaine entière. Les médicaments sont vérifiés lors de la livraison (traçabilité). Cependant, il n’est pas impossible que les rdonnances des résidents aient été modifiées ponctuellement ou sur du long terme, d’où l’importance de contrôler à chaque distribution. La distribution de médicaments fait partie des actes relevant du rôle propre de finfirmier visé à l’article R 4311-5 du Code de la Santé Publique.

L’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est le lieu où résident les personnes. Il constitue par conséquent leur lieu de résidence ou leur demeure au sens juridique du terme. La jurisprudence a toujours jugé que la chambre d’un patient est considérée comme un lieu privé. eut-être que les troubles liés à sa pathologie, tels que la modification de la perception corporelle ou bien la modification de la perception des évènements, sont à l’origine de son regard fuyant.

Le mal être dont souffre Me L est peut-être plus fort que sa crainte d’affronter le regar Le mal être dont souffre Me est peut-être plus fort que sa crainte d’affronter le regard de l’autre. Il est possible qu’une peur incontrôlable l’envahisse à ce moment précis, il s’agirait donc d’un mode d’autodéfense. peut être que davoir croisé le regard de Mr L et ma méconnaissance de ses réactions et de sa pathologie m’ont sur le oment surprise. Il est possible que l’infirmière se soit mise à sa hauteur et qu’elle lui ai parlé fermement afin de capter son attention.

Peut-être a-t-elle utilisé ce mode de communication afin de lui faire comprendre qu’il n’était pas utile de crier pour se faire entendre. Elle a ensuite pu lui expliquer qu’elle n’était pas supérieure à lui, qu’ils n’étaient pas dans une relation de dominant/dominé, mais qu’elle était là pour l’écouter et l’aider. Elle s’est positionnée à une distance personnelle de Mr L. , ne rentrant pas dans sa sphère intime afin de ne pas plus le erturber. Peut-être que ce genre de pathologie nécessite un cadrage permanent afin de sécuriser les personnes qui en souffrent.

Peut-être que c’est une manière pour lui de s’assurer que son interlocutrice est bien à son écoute. Une crise d’angoisse est une manifestation brutale d’anxiété généralement déclenchée par une contrariété. Peut-être qu’il sentait son mal être s’installer et qu’il s’est senti rassuré de savoir qu’il allait rapidement être apaisé et soulagé, par la prise de ses traitements et une écoute attentive. Nous trouvons dans cette situation un émetteur qui