APP infirmière
‘évaluation de la douleur Je suis actuellement en stage dans une unité d’anesthésie et Chirurgie ambulatoire (UACA), depuis quatre semaines. Madame G. est entrée ce matin dans notre service pour subir une interruption volontaire de grossesse. Après avoir effectué sa préparation préopératoire et lui avoir expliqué le déroulement de la journée, les brancardiers viennent rapidement la chercher pour l’amener au bloc pour l’opération. Sans avoir eu le temps de discuter avec madame G. je pense avoir ressenti une tension chez cette patiente, remarque que cette ouge beaucoup, po et être confortable, q OF4 Swip next page e. En effet, je le rapide, qu’elle ressentir de douleur Après être passée au bloc opératoire, elle est transférée en salle de réveil durant une heure, puis revient dans notre service. A son retour, je prends son dossier de soin pour m’informer, avant d’aller faire une surveillance à madame G. pour qui, d’après mes collègues de la salle de réveil, tout s’est bien passé.
Je remarque tout de même sur son dossier que madame G. était très algique en salle de réveil, et que pour cela on lui a administré n gramme de paracétamol puis vingt milligrammes Sv. ‘ipe to milligrammes d’Acupan, la douleur est ensuite évaluée à 1. Quand j’entre dans la chambre de madame G. , je constate en ouvrant la porte, que la patiente pleure. Je m’approche alors du lit en essayant d’en savoir plus, mais je m’aperçois que plus j’essaye d’engager la conversation avec celle-ci, plus madame G. anglote. Prise de court, je décide alors de lui expliquer ce que je vais surveiller, en espérant que le temps de la surveillance, elle sangloterait moins et que l’on pourrait alors discuter. Cependant, j’ai l’impression de ne pas aider la patiente et de la laisser seule face à sa détresse. Après avoir surveillé sa tension artérielle, sa température et ses nausées, j’évalue la douleur de madame C. grâce à l’échelle numérique de la douleur.
Je lui demande alors de me quantifier au mieux sa douleur sur une échelle de 0 à 10, en lui expliquant que O correspond à aucune douleur et que 10 est la pire douleur que l’on puisse imaginer. Madame G. se plaint alors d’une douleur à 9/10. Cette évaluation, pourrait donc expliquer les pleurs de la patiente. Cependant, bien que la douleur soit subjective, cette quantification m’étonne, car je n’ai encore jamais vu une patiente ayant subi la même opération, être aussi algique.
Je décide alors de lui demander de me qualifier la douleur, ce à quoi elle me répond qu’elle « ne sait pas exactement 2 qualifier la douleur, ce à quoi elle me répond qu’elle « ne sait pas exactement la qualifier. » Je décide alors d’aller me référer à la prescription du médecin quant à la prise en charge de la douleur chez cette patiente et remarque qu’après l’Acupan rien n’est prescrit. Puis je pense ? l’échelle visuelle analogique pour réévaluer la douleur de madame G.
Je prends alors une réglette puis demande à la patiente de déplacer le curseur selon la sensation de douleur qu’elle ressent. Je m’aperçois alors que sa douleur a diminué. Ne sachant pas exactement que faire, je décide de demander à la patiente s’il elle a besoin de quelque chose pour être plus confortable ou que je l’aide à changer de position pour être moins algique, le temps que je discute avec les infirmières pour trouver comment prendre sa douleur en charge. Madame G. e dit qu’il « n’y a rien à faire et qu’il faudra attendre que cela passe, que ça ira mieux dans quelques jours. ? A ce moment là, je lui demande ce qu’elle entend par là, car Je crois comprendre, que le mal que ressent madame G est plus psychologique que physique face à l’opération qu’elle vient de subir et la représentation qu’elle s’en fait. A ce moment là, il me semble savoir mieux de quoi discuter avec elle, et je comprends que j’avais oublié de prendre en compte la douleur psychologique, bien que je sache qu’ell 3 que j’avais oublié de prendre en compte la douleur sychologique, bien que je sache qu’elle peut être très présente lors de ces opérations.
En discutant avec la patiente et en lui permettant d’exprimer les raisons qui la faisaient sangloter, J’essaye d’adopter une attitude d’écoute active et de considération positive, sans jamais donner aucun jugement sur ses propos. Je m’aperçois que parfois, face à certains ressentis de la patiente je ne sais que répondre, mais j’essaye toujours de garder une attitude professionnelle. En sortant de la chambre, je demande à madame G. , si elle ressent toujours des douleurs, ce à quoi, elle me répond qu’elle ? va beaucoup mieux » et elle me remercie.
Je lui dis alors que je reviendrai la voir dans trente minutes et que si elle a besoin de nous elle peut nous appeler, grâce à la sonnette. J’espère alors qu’elle ne se sente pas seule face à cette épreuve. Je peux donc en conclure, que la douleur et le ressenti des patientes sont subjectifs. La douleur peut parfois exprimer un mal autre que physique bien que les outils pour la quantifier n’aient été pensés que pour celui-ci. Il est important pour prendre en charge une patiente dans sa globalité, de penser aussi à ce qu’on ne peut pas voir, sentir, toucher. 4