Analyser La Pratique

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Analyse de pratique Stage n02 Lieu : hôpital, soins de courte durée Situation observée : pose d’une sonde naso gastrique Description de la situation Monsieur p. , un patient âgé de 73 ans s’est fait opéré le 31 /01 d’une laryngectomie totale sur un carcinome hypo et rétro pharyngé. Il est repris au bloc le 07/02 pour saignement buccal et nasal, et à fait un séjour en service de réanimation. Le 28/02, j’assiste à la pose d’une sonde naso gastrique pour alimentation entérale, qui est réalisée par l’interne du service, en présence d’une infirmière pour l’assister.

La situation du patie déjà avant ce soin, e or 8 ue grâce au lève ma e.. Sv. ige to vieu veut en sortir. Il ne p vocales dans le cadre nt mon attention alité, il ne se lève e son lit car celui-cl lation de ses cordes urtant il essaie de communiquer, mais il nous est tr s difficile de comprendre ce qu’il essaie de nous dire. Il n’est pas en capacité de communiquer par écrit. II a souvent du mal à respirer car il présente des bouchons muqueux. Lors du soin, l’infirmière aspire le surplus de mucus, pour le bien- être du patient et pour que le travail réalisé par l’interne soit visible.

Elle l’aide aussi dans la fixation de la sonde. Moi-même j’aide l’infirmière comme Swipe to View next page comme je peux en lui procurant le matériel nécessaire. La sonde est posée sans complications, le soin se déroule normalement, bien que le patient soit un peu agité à la fin de celui-ci. Lorsque que le soin est terminé, j’observe l’état du patient. En le regardant, je vois qu’il me fixe avec un regard persistant, un regard qui me semble triste, puis je vois des larmes apparaitre.

Suite à cela, je me demande dans un premier temps si elles sont provoquées par le soin, par la stimulation de la cavité nasale, ou si celle-ci sont provoquées par les émotions, peut- être une éventuelle tristesse du patient. A partir de cette idée, je commence à me figer. Je ressens une grande sympathie envers le patient, je retiens mes larmes. Je suis incapable de faire quoi que ce soit, alors que j’aurais pu aider l’infirmière à ranger le matériel, ou encore aller voir le patient et lui demander comment il allait. Je n’ai même pas pu sourire pour le réconforter.

En partant de la chambre, je n’ai pas pensé à le saluer, mes émotions ayant pris le dessus. Ayant terminé ma journée, je suis partie du service, salué l’équipe soignante et je suis allée me réfugier dans les vestiaires ou j’ai pu laisser mes émotions ‘exprimer, alors que j’avais tenté jusque là de les contenir. Eléments d’interpellation et questionnement J’ai été interpellée par le mal-être que m’a engendré ce que j’ai interprété comme la souffrance du patient, ne sachant mal-être que m’a engendré ce que j’ai interprété comme la souffrance du patient, ne sachant pas a quoi étaient dues ses larmes.

Quelle posture faut-il adopter auprès du patient tant sur le plan des émotions sur que sur celui de la distance professionnelle ? Analyse de la situation Dans un premier temps, j’ai décidé d’aborder le sujet des émotions. D’après les cours de l’UE 1. de la compétence 6, Hémotion est une manifestation physique liée à la perception dun évènement dans l’environnement extérieur ou dans respace mental (? l’intérieur). Les émotions sont une réponse à un stimuli vécu comme positif ou négatif, elles se traduisent hors des mots par des expressions, comme les pleurs.

Elles permettent la décharge émotionnelle et contribue à un certain équilibre intra-psychique. Dans le cas de Mr. P. , je ne connais pas le facteur déclanchant de ses pleurs. Il est possible qu’il ait pleuré suite au soin, la sonde à peut-être stimuler la cavité nasale, et les larmes seraient alors ne réaction naturelle. Ou les larmes seraient dues à l’expression de ses émotions, suscitant alors de la tristesse. Dans mon cas, même en ne sachant pas à quoi étaient dues les larmes, et en imaginant que le patient soit triste, j’ai alors été touchée, et je n’ai pas réussi à gérer mes émotions.

Les émotions font parties nous, au même titre que les pensées, les croyances. Il est légitime d’avoir des émotions dans la vie perso titre que les pensées, les croyances. Il est légitime d’avoir des émotions dans la vie personnelle et professionnelle. Il est donc important de prendre en compte les émotions du atient : elles font parties de la personne soignée dans son intégralité. Le soignant doit alors les reconnaitre, les accepter. Mais il est important de reconnaitre aussi les siennes, de les accepter et de savoir les gérer.

Afin de permettre cette gestion émotionnelle par le soignant, il convient d’adopter Je vais ensuite parlée de la posture correcte à adopter Le mot sympathie vient du latin sympathia, lui-même dérivé du grec sumpatheia formé de sun « avec, ensemble, et de pathos « ce qu’on ressent En français, « sympathie » peut avoir le sens de « sentiment naturel de bienveillance qu’une personne eut ressentir pour une autre ou peut avoir un sens encore plus fort : il peut exprimer le fait d’être spontanément emprunt de compassion à l’égard de l’autre, et plus particulièrement, de partager ses sentiments de tristesse lorsqu’il vit un évènement malheureux. Quant à la notion d’empathie, ce mot est formé de em qui signifie « dedans » et de pathos qui signifie « ce qu’on ressent Il désigne la « faculté intuitive permettant de percevoir et de comprendre les sentiments d’autrui, de se mettre à la place de l’autre tout en conservant une certaine objectivité. D’après bdl. oqlf. gouv. qc. ca/ Dans la si PAGF