Analyse politique

essay B

De pli est aujourd’hui une institution dominante dans la er ù elle englobe la totalité des autres institutions. Mais cette conception présente aussi des inconnue majeurs car l’État n’est que l’une des formes historier politique. Il est donc aussi difficile de définir le domaine polo par un critère institutionnel comme l’État. Ici, la défi devient extrêmement réductrice puisque qu’elle ex« champ politique toute société non étatique comme par exemple, les sociétés primitives. Paragraphe 2. La définition du politique par le écrit pouvoir Il en est ainsi de la détermination du domaine op par la notion de pouvoir.

En effet, la capacité d’agir autrui, voire de le contraindre n’est pas propre à lu politique. Ainsi par exemple, en retenant ce critère, serait conduit à considérer que l’autorité des parent les enfants est de nature politique. On se rend bien qu’il faut alors trouver une frontière forcément arbre pour déterminer ce qui relève du domaine politique s’il est vraisemblable que le pouvoir constitue un de attributs de l’activité politique, il la déborde très lira L’étude du pouvoir serait l’objet propre de la scie politique. Mais qu’est-ce que le pouvoir ? Ou comme il ?

Ou s’arrête-il ? La détermination du politique par le critère du pic induit à une conception vague, restrictive et conte Définir le politique par la domination, l’autorité, le l’avantage d’être opératoire et précise car la notion d’État est située dans l’histoire, le temps et l’espace. De plus, l’État est aujourd’hui une institution dominante dans la mesure Mais cette conception présente aussi des inconvénients majeurs car l’État n’est que l’une des formes historiques du Il est donc aussi difficile de définir le domaine politique par un critère institutionnel comme l’État.

Ici, la définition devient extrêmement réductrice puisque qu’elle exclut du hampe politique toute société non étatique comme le sont, Paragraphe 2. La définition du politique par le critère du Il en est ainsi de la détermination du domaine politique par la notion de pouvoir. En effet, la capacité d’agir sur autrui, voire de le contraindre n’est pas propre à l’univers politique. Ainsi par exemple, en retenant ce critère, on serait conduit à considérer que l’autorité des parents sur les enfants est de nature politique.

On se rend bien compte qu’il faut alors trouver une frontière forcément arbitraire pour déterminer ce qui relève du domaine politique. Ainsi, s’il est vraisemblable que le pouvoir constitue un des attributs de l’activité politique, il la déborde très largement. L’étude du pouvoir serait l’objet propre de la science politique. Mais qu’est-ce que le pouvoir ? Ou commence-t La détermination du politique par le critère du pouvoir conduit à une conception vague, restrictive et contestable. Domination, l’autorité, le commandement conduit à réduire fortement l’importance de l’influence, de la persuasion…

Par ailleurs, il s’agit d’une conception parfaitement ethnologique qui écarte de la sphère du ludique les sociétés primitives qui ne connaissent pas le pouvoir individualisé. D’autres définitions du politique se fondent sur une conception relationnelle : Rapport de conciliation (abondante écorce) Rapport d’antagonisme (car schlitte) Activité agrégation (jolie fureur) Ces diverses conceptions restent des explications assez partielles et n’ont eu qu’un écho restreint dans le domaine de la recherche.

Elles partent de ce qui est apparent comme d’ailleurs les analyses en terme de système (13]), dont l’intérêt, cependant, réside dans l’affirmation du réacteur autonome et cohérent du politique ainsi que dans l’intégration du politique dans une perspective dynamique de relations avec l’environnement. Section AI. Les fonctions du politique Il apparaît plus intéressant d’analyser le politique au travers des fonctions qu’il assume dans la société ([4]). Quoi sert le politique ? Pour tenter de répondre à cette question, il peut être utile de remonter aux origines. La première tentative consiste comparer les sociétés primitives et les sociétés à État. Ce type de travail, par ailleurs souvent passionnant, a individualisé, elles dépendent pour leur fonctionnement d’un pouvoir collectif, le pouvoir de tous sur tous, qui n’en est pas moins oppressif même s’il sécurise le groupe.

Le respect absolu des règles sociales qui a pour conséquence de refouler les conflits, ne permet pas d’affirmer le caractère idéal de ces sociétés et encore moins d’affirmer l’absence du politique. Le politique y est au contraire toujours présent. Il s’agit plus en fait d’une différence de niveau que d’une différence de nature ([6]). Il existe donc dans les sociétés primitives une collectivisation du politique lors que les sociétés à État se caractérisent par une spécialisation des rôles politiques.

Il n’est pas d’ailleurs impossible de penser que dans le mythe de l’âge d’or, du paradis sur terre, de la nostalgie d’un ordre immuable, il n’ ait pas d’une certaine manière les traces de ces sociétés primitives, sociétés premières de homme, sociétés sans Histoire. Pour éclairante qu’elle soit sur de nombreux aspects de la vie sociale, la société primitive ne permet pas de saisir la profonde originalité du politique que l’on peut par contre essayer de découvrir dans la comparaison entre les citées animales et les sociétés humaines. Cette perspective peut se révéler riche d’enseignements.

On peut en effet essayer de remonter aux origines de la création d’un domaine politique, en mettant l’accent sur les raisons de la création de cet élément spécifique des sociétés humaines et sur les particularités de son développement. En effet, la vie sociale n’est pas une exclusivité des humains, de très nombreux animaux vivant en société. Les sociétés animales ne sont pas considérées comme des sociétés politiques du fait de société. Les sociétés animales ne sont pas considérées Emme des sociétés politiques du fait de leur dépendance à la nature.

Le domaine politique relevant du culturel peut alors être recherché dans la différence qui sépare les Sans entrer dans des considérations techniques, il est possible d’affirmer que les sociétés animales sont en quelque sorte conduites de l’extérieur par un ensemble de conditionnements d’ordre génétique et biologique ([7]). Ces mécanismes règlent la vie interne des groupes et leurs relations avec l’environnement y compris les adaptations et évolutions. La société animale est en quelque sorte pré- construite.

Les différentes notions qui permettent d’apprécier les organisations animales comme l’interactions, l’pétition sociale, la régulation sociale, l’effet de groupe, la distance critique avec les notions de hiérarchie sociale et de territorialité ne peuvent s’expliquer sans référence à des caractéristiques innées. Alors que la part de l’acquis reste infime les mécanismes culturels qui permettent les choix en matière d’organisation sociale sont inexistants. De telle sorte que le politique dans les sociétés animales non seulement n’ pas de raisons d’être mais ne peut exister.

Pour des raisons encore inconnues et dont la complexité est extrême, la nature a levé un certain nombre de contraintes. Comme l’écrit godiller « L’Humanité… S’est dénaturée. Il a fallu une intervention de l’Homme pour assurer la reproduction de la société que la nature déréglait. L’Humanité a été contrainte à un moment de prendre le relais de la nature pour continuer l’?ivre de la nature » ([8]). Désormais les modes de transmission ne s nature pour continuer l’?ivre de la nature » ([8]). Désormais les modes de transmission ne sont plus que partiellement génétiques ([9]).

L ‘Homme désormais est libre (LOI]). AI est surtout libre de s’organiser socialement. Un équilibre nouveau entre les apports de la nature et les appareils culturels créés par l’homme va donc progressivement se constituer ([I I l). Paragraphe 1. La reconstruction culturelle d’un ordre naturel Les sociétés vont être conduites de l’intérieur de manière autonome. On pourrait presque dire librement. De ce fait elles ont été conduites progressivement à se doter d’instruments culturels de contrôle du social qui venaient se substituer à des éléments naturels.

Chaque société humaine va pouvoir se développer de manière distincte. « Une seule espèce est désormais capable d’engendrer et de perpétuer plusieurs systèmes de rapports collectifs auparavant réalisés par des espèces séparées ayant un système unique » ([12]). Les sociétés humaines produisent donc collectivement un ensemble d’attitudes et de comportements vis-à-vis de l’environnement. Mais ces éléments construits culturelles doivent obligatoirement être coordonnés et harmonisés dans un ensemble cohérent.

Le politique réside tout entier dans une sorte de construction ou de construction culturelle d’un ordre inné. Mais il ne s’agit jamais d’une simple reproduction. Comme la écrit jacquet chauvin « l’homme ne s’adapte pas seulement à la nature brute mais à la nature telle que son psychisme la perçoit travers un acte réflexe qui singularise notre espèce » (Cl 3]) La reconstruction d’un ordre s’effectue donc sous ordre s’effectue donc sous l’empire de la nécessité mais aussi à partir d’un imaginaire.

Le passage de cet ordre naturel absolu ne s’est certainement pas effectué rapidement. AI est assez vraisemblable d’imaginer que dans a longue période de transition qui va de l’home habillais l’home sapins, les formes sociales vont être, ne serait-ce que par mimétisme, assez proche de celles des animaux. La culture va donc remplir es cases que la nature abandonne. On assiste donc au remplacement de mécanismes naturels par des mécanismes culturels et ce dans la diversité.

Ce remplacement va se faire en fonction d’une particularité de l’homme qui est sa capacité l’imitation (Cl On assiste au remplacement d’un ordre naturel par un ordre culturel comme par exemple dans la création culturelle de la prohibition de l’inceste. Pour levé-stratus la prohibition de l’inceste, obligeant les hommes communiquer, fonde la culture » ([15]). La règle sociale n’est désormais plus immuable, elle peut être différente de la règle naturelle, elle peut évoluer, être contesté… L’organisation de la vie collective va être différente.

En effet, alors que l’adaptation à l’environnement est souvent difficile pour l’animal, l’homme va pouvoir maîtriser et adapter son environnement à ses besoins. Il peut donc à la fois modifier la structure sociale et l’environnement de cette structure. Le politique, force nouvelle, assure la coordination, la égalisation des actions destinées à assurer un ordre communautaire, à réduire les instincts désordonnés. Relèvent donc du politique tous les éléments culturels susceptibles de constituer une société et la maintenir.

Paragraphe 2. La création d’un ordre protecteur Paragraphe 2. La création d’un ordre protecteur En quelque sorte, l’Homme est libre de s’organiser collectivement comme il le souhaite, mais cette liberté entraîne dans son sillage un certain nombre de comportements potentiellement régressifs comme l’angoisse et la peur. L’ordre culturel n’apporte pas les mes sécurités que l’ordre naturel assez intangible et dans tous les cas strictement verrouillé. Cette situation nouvelle est anxiogène et source d’agressivité.

L ‘Homme va rechercher la sécurité dans la reconstruction d’un ordre que sera dans un premier temps statique. (Les sociétés primitives à pouvoir collectif) puis progressivement dans un ordre évolutif (Les sociétés historiques à pouvoir individualisé). L’introduction du mouvement et donc de la capacité à réguler de manière dynamique les conflits est la base du progrès. Une communauté doit offrir à ses membres un avantage essentiel : la sécurité au sens le plus complet du terme.

Ce besoin apparaît comme le fondement essentiel de toute communauté. C’est ce besoin qui détermine à la fois les relations de la communauté avec son environnement et la manière dont elle va s’organiser et tenter de réguler son fonctionnement interne. Ces aussi en fonction du degré de protection offert par la communauté que se développera un sentiment d’appartenance à la communauté. Le sentiment de sécurité entraîne donc une forte cohésion interne.

Il n’est donc pas étonnant de constater que lorsque faiblit le sentiment de sécurité, se réduisent des comportements irrationnels de rejet, d’accentuation de la discrimination et donc par exemple l’apparition de comportements racistes ou xénophobes. Subsiste donc fortement l’idée que la protection et la survie du groupe dépendent de sa capacité à s’organiser lui-même et à créer une instance interne de régulation qui se superpose aux autres. L’instance politique devient donc indispensable. Interne à la société, elle se substitue aux conditionnements externes. Paragraphe 3.

La régulation sociale Le culturel est porteur de la possibilité du changement pied alors que le bai-génétique qui caractérise les sociétés animales est stable ou en mouvement lent Les sociétés à État n’évoluent plus en fonction de l’environnement, elles transforment leur environnement en fonction d’objectifs choisis par elles. Or la recherche d’une harmonie organique se heurte à des distorsions car chacun des éléments constitutifs n’évolue pas à la même vitesse ni dans le même sens. La fonction du pouvoir est d’assurer la coordination des différents niveaux, d’assurer la cohérence, de réguler les conflits ([16]).