Analyse et gestion des risque de credit bancaire
Section 1 : Définition Le risque de crédit peut être défini comme le risque qu’un client ne soit pas en mesure d’honorer ses engagements à l’égard de l’établissement de crédit. De plus, le risque de crédit se définie comme le risque de perte pouvant survenir en cas de défaillance d’une contrepartie. D’une part, on peut distinguer 3 composantes du risque de crédit : • Le risque de contrepartie, de défaut ou de défaillance Il correspond au refus ou à l’incapacité d’un débiteur de remplir ou d’assurer à temps les obligations financières contractuelles
Swipe to page envers ses créances dette contractée. • Le risque de dégrad an Il se traduit par la dé emprunteur, ce qui a u principe de la ors du financière d’un éfaut, même si le défaut proprement dit ne survient pas nécessairement. • L’incertitude liée au taux de recouvrement Le taux de recouvrement se définit comme la perte enregistrée après survenance du défaut. D’autre part, le risque de crédit lié à une position dépend principalement principalement de trois facteurs : le montant exposé, la probabilité de défaut et le taux de recouvrement.
Section 2 : Gestion actuelle du risque de crédit ZI. Réglementation prudentielle des activités de crédit La réglementation prudentielle recouvre l’ensemble des contraintes imposées aux établissements de crédit pour une bonne gestion et maitrise des risques qu’ils font courir ? l’ensemble des acteurs économiques et plus particulièrement à leurs déposants. En réalité, le premier souci des autorités bancaires est de limiter au maximum une propagation des défaillances pouvant entrainer de graves perturbations pour le este des gantes économiques. ,2. Méthode de gestion traditionnelle du risque de crédit Elles reposent sur la gestion a priori et la gestion a posteriori du risque de crédit. L’exposition au risque de crédit est traditionnellement gérée ? priori dans les banques par des méthodes d’analyse financière et par l’allocation de limites d’engagements. La gestion a posteriori est celle du suivi des engagements. ne fais le crédit accordé, si la qualité de l’emprunteur se détériore, il ne reste généralement que deux solutions à la banque : avoir re étériore, il ne reste généralement que deux solutions à la banque : avoir recours aux provisions ou bien solder leur position en enregistrant une perte. Par conséquent, la gestion à priori est prlmordiale, de fait qu elle prend en compte l’appréclation et la prévention du risque de crédit. 2. 2. 1 . L’appréciation du risque de contrepartie • 2. 2. 1 . 1. Canalyse financière : L’analyse financière permet de faire une étude approfondie sur la situation financière d’une entreprise.
D’une part, elle donne des informations indispensables telles ue la qualité de l’entreprise, sa rentabilité, etc. Néanmoins, il reste à savoir si cette analyse est suffisante pour quantifier la rémunération du risque de crédit lors d’une demande de prêt de l’entreprise. En effet, les ratios financiers évoluent dans le temps et dépendent du secteur industriel de l’entreprise et de sa localisation géographique. D’autre part, l’analyse financière est un outil de base permettant de savoir si l’attribution d’un crédit est possible, mais elle ne permet en cas aucun de déterminer le niveau de marge requis.