Analyse Du Contenu Philippe IV
Analyse du contenu Le roi d’Espagne Philippe IV eut plusieurs enfants au cours de sa vie, mais il mentionna particulièrement Marie-Thérèse, sa fille ainée, lors de la rédaction de son testament. Aussi dénommée Marie-Thérèse d’Autriche, elle naquit le 10 septembre 1638 ? Madrid et décéda à Versallles le 30 juillet 1 6831. On lui donna le surnom d’infante (mot d’origine latine) d’Espagne, car c’est ainsi que fon nommait les enfants non héritiers royaux d’Espagne.
En effet, on associait le nom du pays de naissance au mot infant afin de savoir à quelle nationalité le bébé appartenait (les infants oyaux de France étaient aussi connus sous le nom de Dauphins)2. Louis XIV, rai de France de l’époque, épousa Marie- Swp to page Thérèse le g Juin 166 de-l_uz. Malheureuse discourtoise, inéléga royale française. C’es assez rapidement afi or 5 to nextP3ge tiste de Saint-Jean- e, elle fut jugée ues de la Cour ouis XIV la délaissa sses, qu’il préférait de loin, jusqu’à l’ignorer publiquement a partir de 1680.
Les relations que son amant entretenait avec ses maîtresses firent beaucoup souffrir Marie-Thérèse, qui ne bénéficiait que du soutien de sa tante3 (et (et aussi belle-mère) Anne d’Autriche (Doha Anne), sœur de Philippe IV. Née le 22 septembre 1601 à Valladolid et décédée le 20 janvier 1666 à Paris, elle fut élevée par ses deux parents et proche de sa famille, contrairement à la coutume qui prônalt la séparation des parents et des enfants afin de les élever loin des tracas familiaux. Malgré son élevage hors de l’ordinaire, elle mena une vie structurée et plutôt flegmatique.
Plus tard, en 1638, elle donna naissance au futur roi de France, Louis XIV4. Ce dernier (ainsi que sa mère) reçu le titre de roi Très Chrétien. À Vorigine, l’appellation « très chrétien » était utilisée par les papes afin de ualifier certains souverains. C’est avec le roi Charles V que « très chrétien » commença à désigner officiellement tous les rois français ainsi que leur peuple. Considéré comme une qualité par les gens du royaume, ils se sentaient alors très importants, ayant la certitude d’être privilégiés dans les plans de Dieu.
Bien évidemment, les différents papes encouragèrent vivement cette interprétation du peuple français5. Le Parlement de Paris était plus qu’une simple cour judiciaire. En effet, il faisait partie d’une organisation incluant trois conseils souverains et douze parlements provinciaux. De plus, dès 1278, le parlement se divisa en 5 chambres : la Chambre des palals / Grand Cham De plus, dès 1278, le Parlement se divisa en 5 chambres : la Chambre des palais / Grand Chambre, la Chambre des enquêtes, la Chambre des requêtes, la Tournelle criminelle et la Chambre de l’édit.
Le nombre de personnes y siégeant augmentait sans cesse, passant d’environ 60 lors du règne de Philippe Le Bel (roi de France de 1285 à 1314) à plus de 270 au cours du XVIIIème siècle. Le testament de Philippe IV aurait été enregistré dans la Chambre des requêtes, car c’est cette partie du Parlement qui s’occupe des ecours personnels liés au roi ou à son entourage immédiat. Les gens du parlement, ou parlementaires, étaient des juges chargés de conseiller le roi et sa cour6. En plus du parlement, les droits étaient un aspect majeur de la vie politique.
Le premier, le droit canonique (associé au drolt de l’Église) permettait à celle-ci de réglementer les tribunaux pour les actes de la vie quotidienne comme les testaments, les mariages et les différents contrats émis par les compagnies. Le second, le droit naturel (associé au droit romain), dictait au peuple que le roi était la personne hoisie directement par Dieu pour détenir le pouvoir, et que rien ni personne ne pouvait censurer ce qu’il pourrait faire ou dire, pas même l’Église.
Philippe IV aurait utilisé ce droit pour faire en sorte que les demandes écrites dans son testament soient IV aurait utilisé ce droit pour faire en sorte que les demandes écrites dans son testament soient respectées à la lettre. Le dernier, le droit coutumier (associé au droit positif lait), intervenait entre autre au niveau de la succession et du droit de la mère. Une de ses lois avançait que les héritiers de sang ne ouvaient d’aucune manière être dépouillés de leur héritage7.
Le testament de Philippe IV était donc entravé par ce droit, étant donné qu’il désirait priver sa sœur ainsi que sa propre fille de leur part d’héritage. Avant sa mort, le roi d’Espagne dû signer (c’est en fait son premier ministre qui le signa), le 7 novembre 1 659, un traité de paix avec la France afin que cesse leur conflit, qui perdurait depuis 1635. Il mettait aussi fin à Pinfluence de la France dans la guerre de Trente Ans. La pax est officiellement faite lorsque Louis XIV prend Marie-Thérèse d’Autriche (la fille e Philippe IV) comme épouse.
Cette union présentait un autre avantage aux yeux du Roi Soleil, car en prenant la main de la fille du roi d’Espagne, il savait qu’il rendrait la succession d’Espagne difficile à choisir. De plus, la maison des Bourbons trouvait que les liens entre les maisons autrichiennes et espagnoles des Habsbourg étaient trop étroits, et cette union allait permettre de les fragiliser8. Ayant exclu Marie-Thérèse de son testame PAGF étroits, et cette union allait permettre de les fragiliser8. Ayant exclu Marie-Thérèse de son testament, Philippe IV lui offre quand ême 50 000 écu d’or dit au soleil. ? cette époque, chaque roi avait sa propre monnaie au sein de son royaume. pour Louis XIV, il utilisait l’écu d’or au soleil, qui était d’origine génoise et française9. Le fait que Philippe IV ait voulu lui donner des écus au soleil renvoie au fait qu’il tenait à lui offrir de l’argent compatible avec la monnaie de la France. En parlant de la guerre de Trente Ans (de 1618 à 1 648), il se produisit un siège important dans la ville fortifiée de Fontarabie (située sur la rive ouest de la baie de Chingoudy, elle se trouve sur a frontière entre l’Espagne et la France) en 163810.
Bien qu’étant un événement important pour cette guerre, un événement encore plus saisissant s’y produisit : le 2 juin 1 660, après avoir accepté d’épouser Louis XIV, l’infante Marie-Thérèse signa un document qui annonçait qu’elle renonçait à sa succession d’Espagne11. En faisant cela, elle accordait son héritage à son frère Charles Il, sans savoir que la branche des Habsbourg d’Espagne allait s’éteindre avec lui, car il n’eut aucun descendant et l’héritier qu’il désigna mourut à l’âge de huit ans.