Analyse de pratique lycée
Sur le bureau, entre autre, un ordinateur permettant d’avoir accès à fhistorlque des passages à l’infirmerie des personnels et étudiants. L’élève est donc assise face à moi et S. , l’infirmière. S demande à la jeune fille de lui expliquer si elle sait pourquoi elle a été conduite à l’infirmerie. Cette dernière répond « ça doit être parce que j’ai vomi L’infirmière lui demande si elle est malade, se sent nauséeuse. Elle répond par l’affirmative et précise qu’elle aurait vomi plusieurs fois dans la matinée, et notamment à son domicile vant de se rendre en classe.
Alors que fadolescente répond à la question, S. vérifie sur l’ordinateur les passages antérieures de l’élève. Elle relie les transmissions précédentes et se remémore de l’élève qu’elle a déjà vue. S demande à la jeune fille comment elle se sent depu•s la fois précédente. Elle veut savoir si ses hallucinations sont revenues, si elle voit à nouveau des choses. L’élève répond que non mais a le regard fuyant, précisant qu’elle est juste là parce qu’elle a vomi. L’infirmière veut savoir pourquoi ce symptôme : « as-tu mal au ventre ? Mangé quelque chose d’inhabituel ? Des troubles intestinaux ?
T’es tu fais vomir ? La jeune fille semble ne pas vouloir répondre. Alors S l’interroge sur son ressenti par rapport à sa scolarité, son in 2 semble ne pas vouloir répondre. Alors S l’interroge sur son ressenti par rapport à sa scolarité, son intégration dans le lycée et dans sa classe. La jeune exprime le fait que tout cela se passe bien. Alors S. essaye de savoir comment se passe la vie de l’adolescente chez elle, dans sa famille… A ce moment-là, quelqu’un frappe à la porte. S est contrainte de ortir un moment de l’infirmerie et me demande de continuer me renseigner auprès de la jeune fille.
Celle-ci m’explique qu’elle vit chez elle de la même manière que toutes les adolescentes avec des périodes plus difficiles que dautres mais que tout va bien. Arrive sa maman. Celle-ci semble inquiète, je lui propose de s’asseoir à côté de sa fille, qui parait anxieuse et commence s’agiter. La mère de radolescente lui dit qu’elle a trouvé « les boîtes L’élève se lève de sa chaise, se met à pleurer et s’énerve, elle semble apeurée et inquiète quant au fait que sa mère ai u fouiller sa chambre. L’infirmière revient. Elle constate que la jeune fille est agitée et cherche à la rassurer.
Nous comprenons finalement que la jeune fille a fait une tentative de suicide par ingestion de médicaments. A leur tour, les ambulanciers arrivent, ce qui effraye l’adolescente qui ne veut plus Sasseoir et s’agite et pleure de plus en plus. S prend l’élève par la main, arrive à la rasseoir, la rassure et force de lui parler, amène l’adolescente à accepter de suivre les ambulanciers. L’infirmière l’accompagne alors Jusqu’au véhicule. Rappel des textes réglementaires D 3 Décret no 2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V (dispositions réglementaires) du code de la santé publique : Article R. 311-1 L’exercice de la profession d’infirmier ou d’infirmière comporte l’analyse, l’organisation, la réalisation de soins infirmiers et leur évaluation, la contribution au recueil de données cliniques et épidémiologiques et la participation à des actions de prévention, de dépistage, de formation et d’éducation à la santé. Ils exercent leur activité en relation avec les autres professionnels u secteur de la santé, du secteur social et médico-social et du secteur éducatif.
Article R. 4311-5 Dans le cadre de son rôle propre, Pinfirmier ou Pinfirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage : 400 Entretien d’accueil privilégiant Fécoute de la personne avec orientation si nécessaire ; 410 Aide et soutien psychologique ; 420 Observation et surveillance des troubles du comportement.
Circulaire no 82-482 du 28 octobre 1982 (régissant la profession de conseiller principal d’éducation) « Le conseiller d’éducation et le conseiller principal d’éducation ne peuvent exercer correctement leur mission ainsi définie sans travailler en collaboration étroite avec l’intendance, le service 4 définie sans travailler en collaboration étroite avec l’intendance, le service médical et le service social… » Mon interpellation Une fois la situation « terminée », plusieurs questions me sont apparues.
Notamment celle de la collaboration entre les équipes édagogiques et soignantes au sein d’un établissement scolaire. En effet, il est intéressant de s’interroger sur un manque de communication entre les deux corps de métiers précédemment cités. J’ai alors cherché les moyens mis en place au sein de l’établissement afin d’y remédier. Par ailleurs, j’ai cherché à comprendre le rôle et les limites de l’infirmière face à cette situation.
Il est très difficile de trouver des procédures écrites mises en place, il en relève donc de l’expérience de l’infirmière ainsi que de son savoir réagir dans ce cas. Analyse Il apparaît que la collaboration est compliquée entre l’infirmière et les autres personnels de l’établissement. Il faut souligner que d’un point de vue géographique, l’infirmerie est excentrée du reste des autres postes (vie scolaire, salle des professeurs, secrétariat… ) ce qui est en soi un frein à la communication interdisciplinaire.
D’autre part, jusqu’à récemment, rinfirmerie n’était pas équipée d’ordinateur. A ce jour elle l’est, mais l’infirmière n’a pas accès toutes les données concernant les informations administratives d’un élève. Les professionnels communiquent donc entre eux la lupart du temps par lettres déposées au niveau des casiers l’intention du professionnel concerné. Par conséquent S déposées au niveau des casiers à l’intention du professionnel concerné. par conséquent il est difficile pour l’équipe pluridisciplinaire d’échanger des informations durant une situation d’urgence.
En ce qui concerne les rôles et limites de l’infirmière en milieu scolaire, j’ai cherché des textes et procédures auxquelles j’aurais pu me référer face à cette situation. Les textes officiels ne font apparaître au niveau des procédures d’urgence que la mise en ontact avec le centre 15, ainsi qu’une fiche de liaison à remplir. Mais pour cet exemple précis, aucune réglementation précise n’est décrite. L’infirmière doit donc s’appuyer sur le décret Du Code de la Santé Publique et ses connaissances et expériences personnelles.
Lors de cette évènement, le but était d’amener l’élève à accepter d’accompagner les ambulanciers sans heurts et de lui faire prendre conscience de l’importance d’une prise en charge hospitalière. La communication verbale a été travaillée par l’écoute, la valorisation du rôle de protection de la maman et la arole. Elle a par ailleurs utilisé la communication non verbale en effet, elle a fait attention à sa posture soignante en se plaçant à hauteur de l’élève, en la prenant par la main, en ayant une attitude ferme, sûre et rassurante à la fois pour l’élève.
Ce qui semble avoir fonctionné dans ce cas présent puisqu’en définitive l’adolescente a admis son départ vers Phôpital. Conclusion J’ai choisi d’axer cette analyse d’un point de vue législatif. Cette situation m’a permis de comprendre que fa d’axer cette analyse d’un point de vue législatif. Cette situation ‘a permis de comprendre que face à des situations d’urgences, il est très important de suivre les règles établies au niveau des textes réglementaires mais pas seulement.
II est important de se positionner également d’un point de vue humain avec un savoir-être et savoir-faire qui s’acquiert avec l’expérience professionnelle et ses ressources personnelles. Elle m’a permis de me conforter dans l’importance du travail en équipe quel que soit le service dans lequel on exerce la profession d’infirmière. En tant que futur infirmière, je souhaite pouvoir bénéficier de cette luridisciplinarité, car il est évident que si elle est importante pour les soignants, elle est également essentielle pour les personnes prendre en charge.