Analyse de l’Olympia, Manet

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Olympia Introduction Manet Nous allons vous présenter et essayer de mettre en évidence le côté réaliste de la peinture que nous avons choisie intitulée « Olympia » peint par Manet. Ceci va être fait en plusieurs étapes : la biographie de Manet, le contexte de création de son œuvre et ses particularités, une analyse picturale de l’Olympia, le but de fauteur, l’histoire racontée à travers cette peinture, les caractéristiques réalistes de cette peinture et pour clôturer cet exposé ; l’avis général du groupe. Biographie d’Edouard ary , p g Edouard Manet (1832-1883) est un peintre français né à Paris.

Son père, haut magistrat, le destine à une carrière juridique. Mais le jeune Edouard préférait crayonner des caricatures comme le révèlera Proust son ami d’enfance. Les études savantes ne l’intéressaient pas. A 16 ans il passe un concours de l’Ecole Navale qu’il rate. Il s’embarque comme «pilotin » sur le « Havre et Guadeloupe », un navire école en partance pour Rio de Janeiro où il réalisera de nombreux dessins. Quelques mois plus tard, rentré à paris, il entre dans ratelier du peintre académique Thomas Couture où il restera pendant six ans.

La façon de peintre de l’élève ne plait pas au maître. Manet le quitte et partage l’atelier du peintre animalier Albert de Balleroy. Il voyage en Hollande, puis en Autriche, en Italie et plus tard en Espagne où il découvre les œuvres de Velasquez et de Goya. Il violentes critiques. Le peintre s’exprime dans des formes brutales et des couleurs chatoyantes qui rompent avec la technique traditionnelle. Il est au centre d’une polémique entre les tenants de l’art académique et les jeunes peintres de l’avant-garde.

Olympia, fœuvre analysée est considérée comme une rupture avec le classicisme. Son ami Charles Baudelaire, avec qui il articipe à la vie mondaine, le soutien, face aux critiques. Emile Zola deviendra son ami et son ardent défenseur. Les peintres impressionnistes, dont il est proche, en premier Claude Monet, mais aussi Edgar Degas, Auguste Renoir, Alfred Sisley et Camille Pissarro subissent son influence. Il n’exposera jamais avec ses amis, mais restera fidèle au Salon où sa notoriété s’affirmera d’année en année.

L’année avant sa mort, en 1882, il présente « un bar aux Folies Bergères Il fut le mentor de Berthe Morisot, peintre impressionniste, qui épousa son frère Eugène en 1874. Manet est un grand amateur e femmes, comme Ellen Andrée ou Henriette Hauser et est « très proche » de son modèle fétiche Victorine Meurent, le personnage de sa toile « Olympia Manet s’est marié en 1863 avec sa maîtresse Suzanne Leenhoff. Edouard Manet meurt le 30 avril 1832 à Paris. Contexte de création et particularités de l’œuvre L’exploitation et la misère règnent en France, de même les libertés de la presse sont réprimées.

Mais cette presse fournit un témoignage social d’un autre type et inspire les écrivains réalistes qui forment le projet de tout montrer. En même temps la France connait une période de éveloppement industriel très intense, et inventions techniques et commerciales tels que 2 et commerciales tels que le chemin de fer, les grands magasins, les banques. Le pays est dirigé d’une main de fer par Napoléon Ill, ouvert à la modernité, à l’urbanisme et au progrès mais rigide quant à la morale. C’est ainsi que dans le domaine des arts, l’Académie est de rigueur.

Les peintres représentent des sujets nobles et qu’ils maîtrisent le dessin. Les grands modèles sont les peintres de la Renaissance comme Raphaël et ceux du néo-classicisme français comme David. L’Académisme a souvent été critiqué, car ses règles strictes peuvent empêcher la créativité de certains artistes dont Edouard Manet. Les impressionnistes, très appréciés de nos jours s’opposaient à ce système trop rigide. Dans ce contexte « L’Olympia » a choqué par son sujet comme par son traitement.

Elle s’inscrit pourtant dans la tradition du nu féminin cultivée par Titien, Vélasquez ou Goya, entre autres, ainsi que par des peintres académiques de l’époque de Manet. Mais tandis que ces nus-là trouvaient leur légitimité sous un couvert mythologique, allégorique ou symbolique, Manet pe’nt le portrait d’une rostituée mise en scène comme telle. Le titre lui-même explicite le sujet (Olympia était un surnom courant chez les courtisanes de l’époque). Cette œuvre a été ressentie à l’époque comme une suprême provocation de la part de Manet.

Analyse picturale de l’Olympia (1863) Olympia fut exposée au salon des refusés en 1863 et est conservée aujourd’hui au Musée d’Orsay. Dans une pièce aux couleurs plutôt sombres, on aperçoit au premier plan Une jeune femme allongée sur un divan drapé. Elle pose nue, les 3 sombres, on aperçoit au premier plan : une jeune femme allongée sur un divan drapé. Elle pose nue, les cheveux attachés, ce qui dégage son visage et laisse apparaître un regard droit et franc. Cette jeune femme, une main posée sur son sexe expose fièrement son corps. Sur la droite à ses pieds, on aperçoit un chat noir.

Sans détailler l’œuvre, on constate une composition picturale en deux plans biens distincts pour se focaliser sur une jeune femme… Elle fait partie de l’avant plan dont l’ensemble peint dans des nuances de blanc et de rosé contraste fortement avec le second plan de couleur très foncé. Entre le 1er plan et le second plan apparait le bouquet de fleurs endu par sa servante noire dont le visage fait déjà partie du second plan composé d’un décor de longs rideaux foncés. Dans l’ensemble de la composition, on peut percevoir une diagonale qui sépare les deux plans principaux.

La méthode diagonale est une règle de composition picturale dans la photographie, la peinture et le dessin. Volonté ou intuition de Manet ? Victorine Meurent représente une prostituée sans complaisance pour l’esthétique de Pépoque. Elle focalise le regard du spectateur, car elle semble éclairée par une lumière tres vive. Il y a ainsi absence d’ombres qui renforce la dureté du thème. L’histoire racontée par « Olympia » L’histoire racontée par cette peinture est très claire, c’est une prostituée qui attend son client.

Ily a aussi le chat noir à la queue dressée qui représente la sournoiserie et la féminité, métaphore limpide pour ce que dissimule la main. La servante noire tend des fleurs certainement envoyées par un amant. e but de l’auteur ; p 4 servante noire tend des fleurs certainement envoyées par un amant. Le but de l’auteur ; provocation ou non ? Les critiques et analyses consultées des œuvres de Manet et en particulier sur sa toile intitulée Olympia, sont partagées. Nadine FATTOUH-MALVAUD s’exprime ainsi: La provocation n’était pourtant pas le but de Manet.

Sa démarche était dictée par la sincérité. « J’ai fait ce que j’ai vu », écrivit-il pour se défendre. Mais Olympia est une œuvre de rupture. C’est le dernier jalon d’une tradition qui remonte à la Renaissance italienne. Elle ouvre la voie à la modernité, aux images d’une réalité contemporaine non idéalisée (dont se réclameront les impressionnistes) et elle inaugure, de Degas à Lautrec en passant par Zola (Nana), le thème artistique et littéraire de la prostituée vue sous Pangle du éalisme et non plus de la poésie d’un Dumas fils.

Caractéristiques réalistes de l’œuvre L’œuvre appartient au réalisme car les caractéristiques de celle- ci sont présentes. En effet, les personnages sont ordinaires, une courtisane nue accompagnée de sa servante qui lui apporte des roses ainsi qu’un chat noir se tenant debout sur le lit. De plus, le cadre spatio-temporel existe puisque le tableau représente une scène du XIXe siècle et les personnages sont représentés avec leurs défauts ce qui nous indique une objectivité de la part du peintre. La société est bien représentée, on retrouve une femme iche ayant une servante à son chevet.

Dans cette œuvre le nu est traité sans idéalisation, les aplats sont cernés de noir et les tonalités utilisées sont froides, il y a peu de profondeur de champ. Donc, on peut en conclure que l’œuvre S sont froides, il y a peu de profondeur de champ. Donc, on peut en conclure que l’œuvre fait partie du réalisme mais d’autre part Manet se défend de ne peindre que ce qu’il voit, on peut donc aussi la classer parmi les impressionnistes, ces peintres inspirés du concret et du vivant. Conclusion Nous sommes fascinés par cette œuvre. L’Olympia est très irecte mais ne choque pas, malgré la dureté du thème.

Le thème est celui de la prostitution. De plus l’expression de franchise et de fierté donne une certaine fraicheur au tableau à l’opposé d’un côté sordide auquel on aurait pu s’attendre. Ce n’est pas pour rien que cette peinture fait partie de l’histoire de l’art. Sources « Histoire de l’art », œuvre collective : Jacek Debicki, Jean-François Favre, Dietrich Grünewald, Antonio Filipe Pimentel, éditeur Hachette Education, Paris 1995. « 1789-1848 A. -J TUDESQ et J. RUDEL collection d’histoire Louis Girard, édition Bordas, France 1966. ttp://www. histoire-image. rg/site/oeuvre/analyse. php? i=21 6 – Nadine FATTOUH-MALVAUD http://histoiredesartsrombas. blogspot. be/2008/10/olympia-de -edouard-manet. html http://masmoulin. blog. lemonde. fr/2011104/05/edouard-manet -1832-1 883-peintre-francais-elements-biographlques-et-quelques -oeuvres/ http://www. musee-orsay. fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres ‘notice. html? no cache=l &nnumid=712 http://www. grandpalais. fr/fr/article/lacademisme http://www. linternaute. com/biographie/edouard-manet/date ‘53311 Imanet-expose—-olympia/ http://fr. wikipedia. org/wiki/Olympia_(Manet)