Analyse d activite de Mr P stage n 3

essay A+

Introduction Dans le cadre des objectifs institutionnels de stage il nous a été demandé un travail de réflexion portant sur une activité réalisée en stage. J’ai effectué mon troisième stage au sein d’une maison de retraite pour personnes valides et dépendantes. Cet établissement accueille 120 résidants dont 22 dans une unité de vie protégée. Cette unité accueille les personnes atteintes de démences sévères. L’activité que j’ai choisie pour ce travail est la pose d’une perfusion sous-cutanée.

Durant cette activité étaient présents Monsieur P, un des deux résidents que j’ai pris en charge au cours de mes inq semaines de stage, moi même ainsi que mon IDE référant. Monsieur P est âgé d en 2008 pour perte d org de parkinson. Il néce e Sni* to View nextÇEge se nourrir et ne peut matelas à air anti-esc ans cette résidence tian d’une maladie r la toilette, pour ul. Il dispose d’un lant également équipé d’un dispositi anti-escarres.

Il souffre de déshydratation et fais des fausses routes à répétition. Après avoir décri précisément le déroulement de cette activité, j’en définirai les différents concepts de que j’ai pu repérer et qu sont en lien avec elle. Enfin nous en ferons une analyse ainsi u’une critique de mon ressenti face à cette situation. l’activité Le vendredi 02 mai lors ma première semaine de stage il est 18h lorsque mon IDE référant me demande de m’occuper de l’administration des traitements du soir de Monsieur p.

Dans le poste de soins où nous sommes à ce moment à, je consulte la prescription médicale de ce résident et prépare tout le matériel nécessaire pour l’administration de celle-ci, notamment pour une irrigation en perfusion sous-cutanée de 1000ml de NACI_ Je dispose sur le chariot à ma disposition le matériel suivant : un set à perfusion, de l’alcool à 700, des compresses stériles, une poche ? perfusion de 1000ml de NACL. un collecteur OPCT, une boite de gants, une poubelle pour les déchets ménager ainsi qu’une poubelle DASRI. our tout ce matériel je vérifie les dates de péremption ainsi que l’intégrité des emballages. Nous frappons à la porte de Monsieur p et entrons. Je dispose mon chariot ? la tête du lit de ce résident et l’IDE lui explique que ce soir c’est l’étudiante infirmière qui va s’occuper de lui poser la perfusion et qu’il est là pour veiller à ce que tout ce passe bien. Dans un premier temps je vérifie que la porte de la chambre ainsi que a fenêtre et la porte de la salle de bain soient bien fermées.

Je choisi le point de ponction en fonction de la position de Monsieur p à ce moment là : face antérolatérale de la cuisse. Je rapproche le pied à perfusion du lit, monte ce dernier à ma hauteur, enlève la barrière de contention de mon côté. J’effectue ensuite une FHA, prépare ma pe hauteur, enlève la barrière de contention de mon côté. J’effectue ensuite une FHA, prépare ma perfusion et l’installe sur le pied. Je prépare également les compresse imbibées d’alcool, je refait une FHA et ouvre mon cathéter. Tout le materiel est prêt à ce oment pour poser la perfusion sous-cutanée de Monsieur p.

Durant toute cette préparation je suis restée absolument silencieuse. Je demande à l’IDE si je n’ai rien oublié et il m’autorise à commencer le sain. Je tremble comme une feuille morte, j’effectue une FHA, mets des gants, passe la compresse imbibée d’alcool sur le point de ponction, prend le cathéter court de petit calibre : bleu (22 Gauge) le biseau vers le haut, effectue un pli cutané et m’apprête à piquer. L’IDE me demande d’arrêter d’avoir peur de prévenir la personne quand je m’apprête à plquer. Je me lance et au moment où je commence à piquer, Monsieur P ousse un cri.

Désemparée, je retire mon cathéter et me recule ne sachant plus du tout quoi faire. CIDE prend alors les choses en main et effectue la pose de perfusion sous-cutanée. J’observe ses gestes, Monsieur P pousse également un cri lorsque l’IDE commence à le piquer. Son geste est assuré et rapide, il tient le cathéter avec une compresse imbibée d’alcool, jette le mandrin dans le collecteur OPC T, enlève le bouchon de la tubulure et l’adapte à l’aide de la compresse au cathlon. Il protège ensuite le point de ponction avec un pansement occlusif stérile transparent.

Il règle le débit de la perfusion et jette I onction avec un pansement occlusif stérile transparent. Il règle le débit de la perfusion et jette le matériel utilisé. Nous souhaitons une bonne soirée à Monsieur P puis sortons de la chambre avec le chariot. Nous retournons au poste de soin pour jeter les déchets et faire la transmission écrite. Nous prenons le temps avec l’IDE de revenir sur ce qu’il venait de se passer au cours de ce soin pour tenter d’expliciter les raisons de mes difficultés au cours de cette pose de perfusion.

Il : Élaboration d’un questionnement : L’activité que je viens de décrire ci-dessus m’a paru pertinente ? analyser car j’ai du effectuer de nombreuses recherches et m’interroger sur les difficultés rencontrées. Il s’agissait de ma première pose de perfusion sous-cutanée mais j’ai été amené ? refaire ce soin à de nombreuses reprises au cours de ce stage. Pourquoi ce manque d’assurance ? Quelles en ont été les conséquences par rapport au risque infectieux pour le résident? Comment faire pour ne pas reproduire ce type d’erreur ?

Ill : phase de recherche : différents concepts en lien avec l’activité Perfusion sous-cutanée : la pose d’une perfusion sous-cutanée est soin infirmier sur prescription médicale : art. R. 311-7 décret 2004-802 du 29/07/2004. Il s’agit une technique d’injection qui permet d’administrer chez un patient des solutés et/ou des médicaments de façon continue ou discontinue dans le tissu sous-cutané. Elle est également appelée Hypodermoclyse. Pour Monsieur P, le médecin a pre PAGF tissu sous-cutané.

Elle est également appelée Hypodermoclyse. Pour Monsieur P, le médecin a prescrit une perfusion en sous- cutanée de 1000 ml de NACL une fois par jour dans le traitement d’une déshydratation. La perfusion sous-cutanée est une alternative aux autres voies dadministration qui permet un meilleur confort pour le patient ?gé, une immobilisation moindre et de préserver l’autonomie dans la journée en cas de perfusion nocturne. Déshydratation : en gériatrie, les déshydratations sont des situations fréquentes et graves.

La déshydratation correspond à un déficit du volume liquidien par déséquilibre du bilan hydro-sodé. Il s’agit d’une pathologie fréquente en raison de modifications physiologiques liées au vieillissement : diminution de la sensation de soif et modification de fonction rénale. Elle est d’autant plus fréquente que la personne âgée est dépendante. Il s’agit d’une pathologie grave pouvant engager le pronostic ital. Dans la surveillance infirmière il est nécessaire de contrôler régulièrement la tension, le pouls, la température, la conscience et la respiration.

Le total des apports liquidiens doit se situer entre 1,5 et 2 litres par jour. Risque infectieux pour la pose d’une perfusion sous-cutanée : La littérature rapporte peu d’infections liées aux cathéters sous- cutanés. Cependant des cas groupés d’abcès sont décrits dans certaines structures. Dans l’enquête Nationale de Prévalence des IAS de 2012, la prévalence des infections chez les patients port Nationale de Prévalence des IAS de 2012, la prévalence des nfections chez les patients porteurs de cathéters sous cutanés est de 10,8%.

Le risque infectieux semble inférieur à celui lié ? la voie veineuse et les infections décrites sont souvent locales. Le respect des précautions standard d’hygiène, une préparation cutanée adaptée, du matériel sécurisé et une surveillance du point de ponction sont des éléments essentiels dans la prévention du risque infectieux. IV : Analyse a) Analyse de l’activité : Au cours de soins auprès d’un patient on doit respecter le triangle d’hygiène, de sécurité et d’ergonomie c’est à dire le ropre (le matériel), le patient puis le sale (les poubelles).

Hors dans cette situation les poubelles n’étaient pas détachables du chariot de soin. Je me suis donc installée dans une mauvaise configuration avec le patient, le propre puis le sale. De plus j’ai oublié de remonter le collecteur OPC T qui était disposé tout en bas du chariot de soins. Lorsque l’IDE a retiré le mandrin il à était obligé de se contorsionner pour ‘éliminer immédiatement dans le container à déchets contaminés piquants. De cette mauvaise installation du matériel en a résulté un risque pour l’IDE de se iquer avec le mandrin. b) Analyse de critique .

Lorsque nous sommes revenus sur ce qui venait de se passer au cours de cette activité et que nous repris point par point son déroulement, nous avons tenté d’éclaircir ce qui avait pu poser problème. Nous n’avons pas t point son déroulement, nous avons tenté d’éclaircir ce qui avait pu poser problème. Nous n’avons pas trouvé de solution pour être en mesure de respecter le triangle d’hygiène avec le matériel à notre disposition. Les chariots de soins étant sur le point d’être changé par l’IDEC, nous lui avons soumis l’idée e prendre des chariots avec des poubelles détachables.

Les problèmes de disposition du matériel comme le fait de ne pas avoir remonter la boîte OPCT pour que l’élimination du mandrin soit la plus simple possible peuvent se résoudre à condition de prendre le temps de visualiser chaque étape du soin avant de commencer à effectuer celui-ci. Prendre le temps de réfléchir en amont d’un soin permet d’éviter ce genre d’erreur et de mieux préparer son matériel. L’appréhension que j’ai eu de faire mal à ce résidant au moment de la pose du cathéter était en lien avec mon manque de connaissance de ce traitement ndispensable pour lui.

Méconnaitre l’importance du soin m’a fait perdre de vue cet objectif et je me suis laissée déstabiliser par la réaction de Monsieur P. La pose de perfusion n’est certes pas un soin agréable pour le patient mais mon hésitation n’a fait que prolonger ce moment. Le protocole en vigueur dans l’établissement préconise pour la préparation cutanée avant une pose de cathéter de pratiquer une antisepsie de la peau à la Bétadine en 4 temps. Néanmoins cette pratique n’est pas mise en place dans cet établissement qui n’utilise uniquement l’alcool ? 700. V : Conclus