Alain Souchon
Sa vie Alain Souchon nait dans une famille aisée d’origine suisse du côté maternel. Il a quatre frères, deuxdemi-frere et une demi-soeur. Il Vit six mois à Casablanca au Maroc, puis passe son enfance entre Paris et la Suisse. Il porte d’abord le nom de son père officiel, avant de prendre celui de son père biologique, Pierre Souchon, qui est l’amant puis le second mari de sa mèrel. Son père — biologique — est professeur d’anglais au lycée Claude Bernard à Paris XVIe (qu’il évoque dans la chanson J’étais pas là sur l’album Toto 30 ans, rien que du malheur… et sa mère romancièren 2. En 1959, sur la route du retour de vacances au ski, leur voiture est percutée par un c qu’Alain n’a que quat e a org profondément et ins ere Sni* to View nextÇEge l’album Jamais conte Il a été interne à l’Éco sur le coup, alors n le marquera araitra en 1977 dans ai à l’œil. en Haute- Savoie, actuellement lycee Charles Poncet. La famille connaît des difficultés financières. Ne pouvant s’adapter au milieu des autres élèves, il est envoyé par sa mère dans un lycée français en Angleterre.
Son inscription n’étant pas valide, il reste néanmoins sur place et y vit de petits boulots pendant dix-huit mois. Cest notamment en travaillant dans un pub qu’il développe son goût pour la chanson. Surnommé le Frenchman, certaines de ses rencontres lui donnent l’occasion de faire découvrir la chanson Swipe to View next page française (Georges Brassens, Guy Béart… ) et lui permettent d’écouter du répertoire anglo-saxon. Il évoque ce passage de sa vie dans Londres sur Tamise sur l’album J’ai dix ans et dans la chanson Jamais content.
Il rate son baccalauréat par correspondance trois fois. Rentré en France, il vit encore de petits boulots et tente sa chance dans la chanson en se produisant dans des salles parisiennes. En 1971, il se marie à Françoise, qu’il surnomme gelote (prononcé « Bélote dérivé de belle). En 1972, il a un fils, Pierre Souchon, qui formera plus tard le groupe Les Cherche Midi avec Julien Voulzy, fils de Laurent Voulzy. La même année, trois 45 tours sont publiés chez Pathé Marconi, mais sont des échecs.
Le début du succès Alain Souchon en 1978. En 1973, Bob Socquet, directeur artistique de RCA Records, entraîne Alain à présenter sa chanson L’amour 1 830 au concours de la Rose d’or d’Antibes, où il emporte le prix spécial de la critique et le prix de la presse. Il rencontre Laurent Voulzy en 1974. Bob Socquet sent que la collaboration entre les deux hommes peut être fructueuse, les musiques étant le point faible des chansons de Souchon.
Souchon et Voulzy seront liés depuis ce jour par leur amitié et leur complémentarité artistique. Laurent Voulzy réalise les arrangements du premier album d’Alain Souchon Petite annonce, rebaptisé quelques années plus tard Jai dix ans, puis les musiques de Bidon sorti en 1976. Cette collaboration va engendrer le succès naissant de ses disques avec des titres comme J’ai dix ans, S’asseoir par terre et Bidon. Alai uccès naissant de ses disques avec des titres comme J’ai dix ans, S’asseoir par terre et Bidon.
Alain Souchon (avec notamment aussi Michel Jonasz, Jacques Higelin et Yves Simon) est alors la figure de proue de ce que la presse et les spécialistes appellent la nouvelle chanson française, qu’il évoque ironiquement dans la chanson Nouveau sur l’album Toto 30 ans, rien que du malheur…. L’intéressé lui-même admet qu’il y avait alors une réelle volonté d’écrire différemment, et qu’en cela l’écriture musicale de Laurent Voulzy très pop et Mthmiquement exigeante l’a obligé à inventer on propre style, très saccadé, quasiment télégraphique2.
Un chanteur « phénomène » Alors que Rockollection dont il signe le texte pour Laurent Voulzy est le succès de l’été 1977, Alain Souchon sort son 3e album : Jamais content. Il révèle Souchon sous un jour différent : empreint des difficultés de son époque (La p’tite Bill et Poulaillers’ Song), mais aussi comme le révélateur des transformations sociétales alors en cours avec Allo Maman Bobo créée en 1981. Il est alors en couverture des magazines, le symbole du Nouveau Père, plus fragile et plus conscient de sa part de féminité.
Et déj? la mélancolie avec Y’a de la rumba dans l’air qui, entre émergence du punk et l’apogée du disco, apporte un vent de douceur acidulée et fait un gros succès. Il entame une tournée qui l’amène à être en première partie de Jean-Jacques Debout (Olympia), Antoine et Thierry Le Luron. En 1978, naît son second fils, Charles. Ce dernier, après une carrière de graphiste (il est le créateur naît son second fils, Charles. Ce dernier, après une carrière de graphiste (il est le créateur des dernières versions du Site de son père3), se lancera aussi dans la chanson sous le pseudonyme Ours.
Son premier album Mi est sorti en 2007. La même année sort l’album Toto 30 ans, rien que du malheur… Le mythe du Nouvel Homme se confirme, angoissé par les années qui passent et les kilos qui viennent (Toto 30 ans rien que du malheur… et Papa mambo). un album résolument plus noir que les précédents, où l’artiste se révèle de plus en plus introspectif (Le dégoût et J’étais pas là), mais qui n’en oublie pas pour autant la société et ses travers dans Le Bagad de Lann Bihoué.
Y figure également la chanson-titre du film de François Truffaut L’Amour en fuite, que le réalisateur lui a demandée, l’une es plus appréciées du répertoire de l’auteur. Alors qu’en 1979 il voit pour la première fois son nom écrit en lettres capitales rouges au fronton de l’Olympia, 1980 voit la sortie de Rame. La chanson-titre est un canon et un succès immédiat auprès du public. La même année il fait sa première apparition au cinéma devant les caméras de Claude Berri pour Je vous aime aux côtés de Catherine Deneuve et Serge Gainsbourg.
La vie, vue comme un film de cinéma, lui inspire Manivelle sur l’album Rame. D’autres films suivront, comme Tout feu, tout flamme de Jean- Paul Rappeneau et L’Été meurtrier de Jean Becker, deux films où il donne la réplique à Isabelle Adjani. Il emballe critiques et public, mais ne se sent pas à l’aise dans ce nouveau costume, et finira par ren emballe critiques et public, mais ne se sent pas à l’aise dans ce nouveau costume, et finira par renoncer à faire carrière dans le 7e art.
En 1983 sort son 6e album : On avance. Il dresse déjà le bilan des années hippies dans Lennon Kaput Valse et se moque de la tension nouvelle des relations Est/Ouest dans Billy m’aime. Laurent Voulzy est moins présent sur cet album : il n’y signe u’une seule musique, les autres sont dues à Souchon lui-même, Michel Jonasz (à qui il rend hommage dans le titre Jonasz sur l’album Rame), Louis Chedid, et Yves Martin, lequel a coproduit l’album.
David McNeil met en mots avec Souchon la ville qui a vu sa naissance dans Casablanca, titre nostalgique. Cet album contribue à ecorner le mythe du Nouveau père, avec son univers musical décalé (orchestre, cordes, valse… ). La même année il signe le texte de Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante pour Laurent Voulzy, comme la plupart des textes du dernier album de ce dernier : Bopper en larmes sorti en 1983. Un artiste reconnu Sorti en 1985 Cest comme vous voulez annonce la couleur dès la pochette : noire.
Mâchoire serrée et regard « jamais content » : Souchon n’est pas d’humeur badinen 3. Changement radical, ? la fois de maison de disques (Virgin au lieu de RCA), comme de style musical, nettement plus rythmé et synthétique. Il regrette la lourdeur de la vie citadine (La vie intime est maritime et pays industriels), se pose en chanteur cynique prêt à tout pour son succès (Cest comme vous voulez), avant de se chercher en vain (Les jours sans moi). Les radios préfèrent Ballade