Agroecoligie

essay A

A côté de sociétés commerciales dynamiques naquit en France une association indépendante de tout lien commercial, Nature et Progrès, dont le but était de démontrer la faisabilité et l’efficacité de l’gérontologie. Éditrice d’un « Cahier des Charges des produits de l’agriculture biologique », créatrice du premier Salon mondiale. Ce qui avait motivé les grossissantes européens, c’était la préservation de la santé et la lutte contre la pollution de l’environnement.

Par contre, dans les pays « en voie de développement », l’urgence était la sécurité alimentaire : il fallait que leurs habitants puissent manger à leur faim. De ombre grands projets d’aide furent mis en place par les pays occidentaux, dirigés par des agronomes formés dans de grandes écoles et universités des pays du Nord. Ils utilisèrent les techniques de médiatisation (agriculture productivité à base de tracteurs de plus en plus puissants et d’utilisation de produits de synthèse chimiques – engrais, pesticides… ). Qui avaient fait leurs preuves dans les pays occidentaux.

Ils furent surtout centrés sur les cultures d’exportation ; ils n’eurent pas les effets escomptés sur la production vivrière par inadaptation à la réalité culturelle essayant et par absence d’une politique agricole volontariste. Quelle était la pratique traditionnelle des paysans des pays tropicaux : ils défrichaient une forêt, profitaient de la fertilité du sol forestier, puis, quand les rendements diminuaient au bout de trois, quatre ans, ils laissaient la terre en jachère forestière retrouver sa fertilité pour la cultiver à nouveau AI à 20 ans plus tard.

Mais dans tous ces pays, l’explosion démographique est d’au moins 2 % par an. Il ha certes un exode rural important, mais il y a aussi une augmentation de la population rurale, dont la ensemence directe est une pression de plus en plus forte sur les terres, une diminution des temps de jachère, voire leur disparition, une dégradation de la fertilité, une baisse inquiétante d jachère, voire leur disparition, une dégradation de la fertilité, une baisse inquiétante des rendements des cultures vivrières.

C’est ce que je consistait en arrivant au toge en 1972 : le rendement d’un maïs sur défriche forestière était de 30 quintaux à l’hectare, tandis qu’en culture continue traditionnelle, il n’était que de AI quintaux maximum. L’évidence sautait aux yeux : il fallait régénérer t maintenir la fertilité des sols au plus près de ce que laissait la jachère forestière en utilisant et modernisant les pratiques locales bien maîtrisées par les paysans, d’où le nom d’gérontologie (grossissement).

élément de base d’un développement agricole durable, l’gérontologie est de plus en plus pratiquée, en affaire et, plus encore, en homérique latine, grâce à de nombreuses ANGON motivées. La FA elle-même la préconise comme solution aux problèmes de la faim dans le monde… (cf.. Page 25). Les gouvernements concernés devront aider les futurs grossissantes, les accompagner par des formations, micro-crédits, valorisation des productions vivrières par organisation des marchés, cadre de protection foncière…

AI y a l’espoir d’un grand mouvement de fond. L’GÉRONTOLOGIE EST BASÉE SUR DES ÉCHANGES POUR UN SOL VIVANT Croquis CARIA / fiches techniques gérontologie 2 équilibres naturels l’gérontologie – littéralement agriculture et écologie – vise à une gestion équilibrée des costumées y compris des activités humaines. Les techniques mises en ?ouvre sont basées sur le maintien et la restauration de la fertilité des los. l’gérontologie suit des règles et des techniques de gestion des ressources naturelles.

Elle prend en compte les pratiques positives traditionnelles et bien maîtrisées par les paysans, les acquis scientifiques, ainsi que les ressources humaines, matérielles et économiques disponibles localement. Elle s’appuie sur des ressources accessibles faible coût, et vise l’autonomie par la réduction des dépendances externes qui débouchent sur un développement et des modes de vie durables. LES TECHNIQUES GRAPHOLOGIQUES PAGES 27 à 31 Pourquoi l’gérontologie ? Dans le contexte souci-économique Agriculture : la faim ne justifie plus les moyens !

Par patrie BERGER Directeur du CARIA alerte rouge sur l’alimentation ! Nous y voilà. En ce printemps 2008 des émeutes de la faim éclatent dans au moins une trentaine de pays dans le monde suivies de leur cortège de destructions, répressions, instabilité. Ceux qui, comme jacquet diffus (président de FA) en octobre 2007 et bien tardivement, avaient prévenu de cette imminence, proverbe…. « La faim est une arme de destruction massive luis ignora de asile – Président du brebis 30 janvier 2004 3

Dossier Spécial gérontologie CARIA – mai 2008 Si depuis toujours l’agriculture dépend fortement des aléas de la nature, elle subit aussi celui des marchés financiers et spéculatifs, des fluctuations des prix de l’énergie – en particulier du pétrole pour le transport et les engrais, et de la stabilité sociale mondiale, conduisant désormais au pire scénario actuel : les récoltes ont été mauvaises, les prévisions de consommation n’ont pas anticipé la forte hausse de la demande, le prix de l’énergie et des engrais flambent, les stocks de sécurité sont à leur limites, les plus ?uvres sont dans la rue… Ta de l’ordre de 100 millions de personnes supplémentaires sont précipitées dans le camp des affamés. Déjà l’armée est en charge de protéger les champs de riz en thaïlandaise ou aux philosophie. Laxisme et jeux d’apprentis sorciers risquent de mener le monde au chaos…. L’ affaire et l’aise, grands consommateurs de riz, sont en première ligne.

En aise pendant que la thaïlandaise, premier exportateur mondial, vend son riz 400,6 moins cher sur le marché intérieur pour satisfaire sa pope ôtions, le vietnamien réduit ses exportations d’un quart, le camarade interdit à titre provisoire les siennes comme l’Inde et l’égyptien pour nourrir leur population.

En affaire des pays entièrement dépendants des importations de riz comme le sénégalais, la Côte d’Ivoire, et le ingénia ne trouvent plus acheter sur le marché mondial et lorsqu’ trouvent, ne peuvent souvent pas payer des prix qui ont suivi l’augmentation généralisée des matières premières de des prix qui ont suivi l’augmentation généralisée des matières premières de l’ordre 40 %. Le riz a augmenté de en deux semaines en mars 2008.

Même le programme alimentaire mondial (PÂMA) est au bord de la faillite car il n’ plus les moyens de s’approvisionner sur le marché mondial. Le Programme Alimentaire Mondial perd 40% de ses moyens à cause de la flambée des prix. 854 millions de personnes sont gravement et en permanence sous- alimentés dans le monde : la crise actuelle a fait progresser ce chiffre de plusieurs dizaines de milliers, en anéantissant les modestes gains des dix dernières années. Plein d’agir-carburant pour un EX aux états Unis est l’équivalent de la nourriture d’une famille mixaient pendant un an 349 milliards de dollars d’aide aux agriculteurs des pays de l’CODE ont comme autre conséquence d’alimenter les marchés des pays du Sud avec des produits vendus à 500/0 du prix des produits locaux détruisant systématiquement et durablement les systèmes de production locaux.

Un dogme éloigné des réalités doublé d’arrogance et d’imposture… La crise actuelle réside à la fois dans des causes conjoncturelles ou cycliques liées à l’agriculture, mais aussi et surtout à des causes liées à un modèle de développement qui s’impose à tous : baisse de la production mondiale d’une part, demande en très forte hausse d’autre part.

Illustration de la Campagne du Comité français pour la solidarité internationale Les autres raisons sont liées à un modèle de développement largement discutable : arrêt de la production agricole sur des millions d’hectares, détournement de milliers d’hectares vers les grossissants, concentration des surfaces de production sur des territoires limités, concentration des systèmes de distribution et de stockage, l’ensemble relié à un système de transport sophistiqué et de longue distance ; enfin, le tout basé sur l’énergie abondante à bas prix.

La rachitiques d’un tel système est sa fragilité. A cela se rajoute la faiblesse des stocks de sécurité au plus bas. Derrière cette situation se cache en fait une arrogance et une imposture : l’arrogance est l’instauration d’un modèle de développement agricole un?évoque basé sur un mode de production industriel : comment a-t-on seulement pu croire que ce modèle pouvait constituer la référence ? L’imposture durable est basée sur la prétention de ce modèle à nourrir le monde pendant qu’il alimente depuis longtemps l’expropriation de la paysannerie devenue obsolète et miséreuse.

Le marché pour les uns, la quête publique pour le plus grand nombre. La situation actuelle, prévisible et sans doute cyniquement prévue comme une variable du système, met en évidence une fois de plus la dépendance alimentaire de nombreux pays et, pour les plus pauvres d’entre eux, la dépendance tout court, car de quelle indépendance politique peut-on se prévaloir lorsque l’on tend la main pour manger ? Contre vents et marées pendant cinquante ans en semant les graines de la situation actuelle ? C’est du soutien l’accès équitable à ces ressources en terre, en eau, en emmenés, en boiterais, et d’une manière générale aux facteurs de production, dont le travail et l’investissement, que dépend la sécurité alimentaire globale y compris dans les villes.

Alors que l’on a désinvesti massivement dans ce secteur depuis 30 ans, il est urgent de revenir sur cette erreur grossière de jugement basée sur l’illusion que pouvaient donner les succès provisoires des agricultures industrielles occidentales dont les objectifs de nourrir le monde n’ont jamais été atteints, et dont les conséquences sont très lourdes pour l’avenir. Pourquoi l’gérontologie errait-elle une option sérieuse dans ce contexte ? D’abord parce qu’elle fait le choix prioritaire d’une production basée sur les ressources naturelles du milieu local et de leur déraillait.

Elle fait le choix de productions ou spéculations les plus adaptées au milieu, elle cherche à économiser l’eau, elle met à contribution la boiterais locale en termes de variétés adaptées au climat et au sol, elle cherche à conserver voire à restaurer la base de fertilité des sols : ces choix sont ceux d’une adaptation maximum aux conditions égrapper-climatiques naturelles d’un réitérer donné en s’appuyant le moins possible à recourir sur des soutiens artificiels en termes d’entrants chimiques ou mécaniques .

Le premier résultat en est une minimisation importante des risques de défaillance ou d’absence de maîtrise technique liée à tel ou tel artifice. Ensuite les techniques choisies sont accessibles aux plus démunis sur le plan économique et sont avant tout basées sur des connaissances localisées et l’observation des lois naturelles. C’est un facteur de minimisation du risque économique, mais aussi du risque écologique.