AF 8969 : Opération Marignane
L’opération « Marignane » : une reussite du GIGN. 1) Son déroulement. Lien de la bande-annonce : http://www. youtube. com/watch? v=vWPvGPyjn54 « L’assaut » est un film français, réalisé par Julien Leclercq en 2010, et sorti le 9 ma les faits qu’il relate. C u ors d’une opération du C N, Sv. ige to View « Marignane » en 199 -ron 17 ans après raconte l’histoire succès : l’opération Ce film possède le grand avantage d’ tre bien représentatif et fidèle du déroulement de l’opération puisqu’il mêle reconstitution et véritables images.
II montre le caractère indispensable des ommes des groupes d’interventions pour la sécurité du territoire français : en effet sans la demande du décollage de l’AF 8969 et sans l’intervention du GIGN, la prise d’otages aurait certainement prlS les allures d’un bain de sang. Car le bilan de cette opération est miraculeux : il y a seulement eu quelques blessés, 3 otages décédés sur le sol algérien et 4 terroristes abattus. Malgré cela le film possède quelques limites qui sont toutefois très importantes.
En effet le contexte franco-algérien n’est pas véritablement évoqué alors qu’il joue un rôle décisif : l’Algérie est en pleine guerre civile et le ouvernement est soutenu par la France. Le GIA (Groupe islamique armé) qui s’oppose aux gouvernements s’oppose donc à la France et lui en veux, c’est pour cette raison qu’aura lieu la prlse d’otages de l’AF 8969. De plus le film ne parle pas des leçons tirées et des conséquences de cette opération. ) Les leçons et les conséquences « 6 ans et demi avant le 11 septembre 2001, Paris devait déjà être la cible d’un avion transformé en bombe volante. Mais à l’époque, le commando du GIA, auteur du détournement du vol d’Air France Alger-Paris, avait remis son sort entre les mains du commandant e bord.. Et si l’image d’un Airbus A-300 se crashant volontairement contre la Tour Eiffel était devenue, bien avant celle des tours jumelles du World Trade Center, le symbole de la nouvelle forme de terrorisme des « fous de Dieu » ?
Le vendredi 24 décembre 1994, l’édifice était bel et bien l’objectif du commando du GIA qui avait détourné en fin de matinée le vol d’Air France Alger-Paris 8969. Mais contrairement aux attaques du 1 1 septembre, ropération a échoué. prlncpalement pour deux raisons. LA PREClPlTATlONnDjamel Zitouni, le chef du GIA, programme le détournement pour le 31 décembre. Dix hommes doivent faire partie d’un groupe dirigé par Abdallah Kronfel et secondé par Abou Abdallah Yahia. Mais, à la mi-décembre, un membre de l’opération est arrêté.
Yahia craint qu’il ne parle et décide d’avancer lui-même Faction au 24 décembre, sans en référer ? arrêté. Yahia craint qu’il ne parle et décide d’avancer lui-même l’action au 24 décembre, sans en référer à ses leaders, et avec seulement trois complices. Zitouni, caché quelque part dans le maquis algérien, apprend la nouvelle par la rad10. En 2001, la date du 11 septembre, retenue selon les enquêteurs n juillet, ne sera pas avancée malgré l’arrestation de Zacarias Moussaoui le 16 août. Le Français devait être le 20e pirate.
L’IGNORANCE TECHNIQUEDGrâce à des complicités à l’intérieur même de l’aéroport, les quatre terroristes armés du GIA montent à bord de l’Airbus en se faisant passer pour des policiers alors que l’embarquement n’est pas terminé. Ils révèlent leur « identité ‘ à 1 1 h23 en tuant un vrai policier algérien, simple passager. Ils demandent ensuite au commandant de bord de décoller… tout en ignorant les contraintes techniques de l’aviation. La passerelle ’embarquement, soutenue par un camion, est en effet toujours présente à l’avant-gauche de l’appareil.
Elle empêche donc celui-ci d’avancer. Preuve de leur ignorance en la matière, les terroristes exigent alors que le pilote fasse marche arrière… alors qu’il n’y a pas de marche arrière sur un avion. Résultat : l’Airbus, bloqué, ne peut décoller avant que la passerelle ne soit retirée. Au lieu de s’envoler vers Paris sans être repéré par les autorités, le commando doit donc négocier avec Alger le simple fait de pouvoir prendre les airs. Les pourparlers, marqués par