Adm1012 TN3 Initiation à la gstion

Question 1 Expliquez la relation entre le calvinisme et l’esprit capitaliste, telle que la soutient Max Weber. Réussir au moyen de l’accumulation de la richesse par le travail est, pour le calvlnisme, un signe d’élection divine. Ainsi, selon Max Weber, c’est le calvinisme et le comportement ascétique et puritain d’accumulation de la richesse qu’il favorise, qui sert de fondement à l’esprit du capitalisme et à la conception de l’homo œconomlcus.

On peut dire qu’aussi loin que s’est étendue Vinfluence de la conception puritaine de l’existence — et cela est autrement plus important que u capital — cette co cp org bourgeoise, économi el facteur le plus impor Bref, elle a veillé sur (weber, 1904-1905, p. 135-136). à l’accumulation ndance à une vie e; elle en fut le fut conséquent. onomicus moderne. Pour terminer, précisons que la thèse de Max Weber apporte des éléments de réflexion quant à la compréhension des conditions liées au développement du captalisme au Québec.

Majoritairement de tradition catholique, cette province s’est développée au cours de la seconde moitié du XXe siècle par le biais de différentes institutions, le plus souvent associées à l’État. Notons que ces institutions s’approprieront les grands secteurs de l’économie, ce qui différenciera le Québec des pays se réclamant du libéral Swipe to vlew next page libéralisme économique. Revoyez, à cet effet, l’encadré 1. 4 À propos de l’éthique protestante et de Porigine du capitalisme, p. 30 de votre manuel.

Question 2 La doctrine économique d’Adam Smith, considérée comme le fondement de la perspective libérale classique, repose sur deux postulats. Quels sont-ils? Ma réponse : La doctrine économique d’Adam Smith est souvent interprétée comme reposant sur deux postulats : ‘existence d’un ordre et de lois économiques conformes à la nature de l’être humain parmi lesquelles on retrouve la liberté d’entreprendre. Ce postulat trouve écho dans l’idée de la libre entreprise; la recherche de l’intérêt individuel ou du profit comme moteur conduirait infailliblement à l’intérêt général grâce à la main invisible de la concurrence.

Ce postulat s’appuie sur l’idée que le marché s’équilibre naturellement grâce au phénomène de concurrence. Revoyez, à cet effet, l’encadré 1. 5 La pensée libérale classique, p. 32 et 33 de votre manuel. Question 3 Expliquez en quoi la pensée de Charles Babbage va plus loin que celle d’Adam Smith sur la question de la division du travail. Pour Adam Smith, la division et la spécialisation du travail permettent d’augmenter la production, d’améliorer les habiletés et de favoriser l’innovation tout en réduisant les coûts et le temps d’exécution.

Charles Babbage va plus loin et entrevoit la possibilité même de réduire la valeur économique du travail en le confiant à des personnes différentes (ouvriers qualifiés ou non, économique du travail en le confiant à des personnes différentes ouvriers qualifiés ou non, adultes ou enfants), différemment rémunérées selon la difficulté du travail ainsi parcellisé (réduction des coûts des volumes produits par la diminution de la valeur du travail humain). Question 4 Dans le système de Frederick W.

Taylor (organisation scientifique du travail), en quoi consistent les cinq propositions pour organiser le travail dans les ateliers de production? La recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche, ? partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires, et de leur prescription par l’encadrement (ex.. lanification du travail à l’avance, instructions écrites complètes, etc. ). Le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tâche par une étude volontaire du caractère, du tempérament et du rendement de chaque ouvrier.

La formation, le suivi et le contrôle permanent du personnel. La mise en place d’un système de salaires proportionnel au rendement. La séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui les conçoivent (bureau de planification et organisation) et ceux qui les exécutent (dans les ateliers). Revoyez la figure A de l’encadré 1. 6 Les principes de l’organisation cientifique du travail (Taylor), p. 37 de votre manuel, qui illustre bien le principe de la double division (verticale et horizontale) du travail. Question 5 Le modèle scientifique mis de l’avant par Frederick W.

Taylor a fait l’objet de critiques. scientifique mis de l’avant par Frederick W. Taylor a fait l’objet de critiques. Quelles sont-elles? La perception des travailleurs en tant que prolongement de la machine, ce qui n’implique pas un savoir-faire particulier. La séparation entre la planification et rexécution a contribué ? l’aliénation, à la monotonie du travail (buts minimaux individuels, bsence d’initiatives et absentéisme) et au désintéressement des travailleurs. L’absence de prise en compte des besoins sociaux des personnes. Les avantages pour les entreprises au détriment des employés.

En 1936, Charlie Chaplin incarnera l’aliénation des employés engendrée par le taylorisme dans une célèbre scène de la comédie satirique Les temps modernes. Question 6 Dans quelles facettes de l’entreprise, le taylorisme s’incarne-t-il aujourd’hui? Le taylorisme s’incarne selon différentes modalités dont : la prise de décision rationnelle et scientifique (système d’information, echerche opérationnelle, comptabilisation des coûts), la normalisation (robotisation), les systèmes de récompenses, les activités de formation et d’apprentissage.

Voyez également le tableau 1. 4 L’influence de Taylor sur les entreprises contemporaines : quelques héritages actuels, p. 40 de votre manuel. Selon, Max Weber, c’est le calvinisme et le comportement ascétique et puritain d’accumulation de la richesse qu’il favorise, qui sert de fon le comportement ascétique et puritain d’accumulation de la richesse qu’il favorise, qui sert de fondement à l’esprit du capitalisme et à la conception de l’homo œconomicus. La Réussite, au moyen de l’accumulation de la richesse par le travail est, pour le calvinisme, un signe d’élection divine.

On peut dire qu’aussi loin que s’est étendue finfluence de la conception puritaine de l’existence et cela est autrement plus important que le simple encouragement à l’accumulation du capital — cette conception a favorisé la tendance à une vie bourgeoise, economiquement plus rationnelle; elle en fut le facteur le plus important et surtout le seul qui fut conséquent. Bref, elle a veillé sur le berceau de l’homo œconomicus moderne (Weber, 1904-1905, p. 135-136 (page 30 )

C’est à Adam Smith qu’on prête la paternité de la description du système philosophique régulateur de la société qui vient supplanter la coutume et la tradltion incarnée par réglise à la fin du XVIII siècle, à savoir le Capitalisme Libérale. Sa doctrine économique est souvent interprétée pour fonder la perspective libérale classique comme reposant sur deux postulats : Premièrement, l’existence d’un ordre et de lois économiques conformes à la nature de l’être humain parmi lesquelles la liberté d’entreprendre. Deuxièmement, la recherche de rintérêt individuel ou parmi lesquelles la liberté d’entreprendre.

Deuxièmement, la recherche de l’intérêt individuel ou du profit comme moteur conduirait infailliblement à l’intérêt général grâce à la main Invisible de la concurrence Là ou Smith voyait dans la division du travail un moyen d’argumenter la production ( accroissement des volumes produits et indirectement de la richesse redistribuée par la rémunération du travail Babbage va plus loin et entrevoit la possibillté même de réduire la valeur économique du travail en le confiant à des personnes différentes (ouvriers qualifiés ou non, adultes ou enfants), différemment rémunérées selon la difficulté du travail insi parcellisé (réduction des coûts des volumes produits par la diminution de la valeur du travail humain).

La recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires, et de leur prescription par l’encadrement (planification du travail au moins un jour à l’avance, instructions écrites complètes, etc. ); Le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tâche par une étude volontaire du caractère, du tempérame l’individu le plus apte à accomplir la tâche par une étude volontaire du caractère, du tempérament et du rendement de haque ouvrier. Voir figure « A » de rencadré 1. 6 , Les principes de l’organisation scientifique du travail (Taylor), p. 37 l’objet de critiques. Quelles sont-elles? La rationalisation conduit à dépecer le travail pour confier les éléments conceptuels aux élites et à déposséder le travailleur de toute intelligence ou de tout savoir-faire particulier pour en faire un quasi-automate.

La séparation de la planification et de l’exécution des tâches et la déplacement du savolr vers la direction contribué à l’aliénation et à la monotonie du travail en outre, ils sont contraires ? l’esprit démographique de contrôle. Pire encore , l’organisation du travail, renforce les phénomènes aliénants en ajoutant au ouvriers la mécanisation et la cadence de travail. Elle néglige les composantes psychologiques et sociologiques du Le système a été appliqué plus souvent au profit des patrons qu’au profit des employées. La perception des travailleurs en tant qu’ automates; conception du travail comme devenant q perception des travailleurs en tant qu’ automates; conception du travail comme devenant quasi indépendant de tout savoir-faire particulier ou attitude particulière.

Aliénation et désintéressement des travailleurs vantages pour les entreprises au détriment des employés. Le recour à la démarche Taylorienne a notoirement permis d’accroitre l’efficacité et la rpoductivité des manufactures. Néanmoins , le taylorisme a proposé une démarche de rationalisation du travail encore utilisée fréquemment de nos jours dans nombre entreprise et de secteurs industriels, Par exemple la construction automobile, et l’industrie du textile. Le tableau 1. 4 à la page 40 donne un aperçu de quelques méthodes de gestion utilisées dans les entreprises contemporaines et héritées de l’influence de cette vision taylorienne du travail