La Guerre d’Algérie
La Guerre d’Algérie Maurice Allais, économiste français, écrit dans sa 2eme édition de « L’Algérie d’Evian » de 1999 : « Une extraordinaire tentative de falsification de l’histoire s’est développée à propos de l’Algérie qui doit être dénoncée. » L’économiste évoque ici l’après guerre d’Algérie, ou l’on assiste a un conflit de mémoire des deux cotés de la méditerranéen en Algérie comme en France. La mémoire peut être désigné par une aptitude à consenter et à restituer des événements passés. Il s’agit donc dune représentation du passé sous une forme mentale.
Seulement ette représentation issu de l’intellect différent d’un individu ? l’autre. Et cette différ de deux pays, les val vision des événemen ue d’Evian vont mettre u France reconnaît alor s ce cas à l’échelle t avoir la même érie). Les accords ation de l’Algérie, la ancienne colonie. La guerre qui aura duré de 1954 à 1962 aura d’après l’estimation la plus vraisemblable causé du coté français 30 000 morts et 300 000 du coté algérien. Pourtant à cette guerre physique va succéder un autre type de conflit, celui des mémoires. Comment s’est manifesté la guerre des mémoires des deux cotés de la méditerranée ?
La défaite douloureuse du coté français, et la glorification de la guerre en Algérie va entra Sv. ‘ipe to entrainer un vrai fossé entre les deux pays. (I) De plus cette guerre des mémoires va aussi exister à l’intérieur même des deux nations. (Il) Cependant, de nombreux facteurs vont permettre une libération de la parole chez les belligérants et ainsi une meilleur connaissance du grand public des événements à partir des années 80. (Ill) La guerre est très différemment perçu dans les deux pays, provoquant une source de conflit et d’éloignement entre les deux population.
Ainsi, la guerre n’est pas considéré comme une « guerre » à part entière mais seulement comme les événements d’Algérie en France alors que pour l’Algérie, on parle d’événement fondateur de la Nation. La guerre d’Algérie représente pour les algériens une guerre d’indépendance dont ils sortent le poing levé. Les algériens sont galvanisés et sortent plus unis que jamais du conflit, du moins en apparence. Le Front de Libération National est au pouvoir depuis l’indépendance, et maintient le mythe du peuple algérien uni contre les colonisateurs.
Le peuple aurait lutté sans répit contre les colons. Ce qui dans les faits n’est pas la réalité puisque que certains algériens (les harkis) étaient partisans de l’armée française et ont lutté contre le FLN ? l’époque de la guerre. Aussi le FLN passe sous silence ses actions peu glorieuses durant la guerre, comme la terreur qu’il a put exercé contre les populations algériennes pour qu’elles rallient le mouvement. De plus le FLN se montre comme le seul parti a 2 algériennes pour qu’elles rallient le mouvement. De plus le FLN se montre comme le seul parti ayant lutté contre les colonisateurs.
Le gouvernement algérien fait part au peuple d’une mémoire fficiel qui ne correspond pas à la réalité du conflit. Il glorifie son rôle et montre les colonisateurs comme les seuls ayant effectuer des actions peu morales. En France, la guerre est ensevelie. L’État occulte le conflit, il ne s’agit pas d’une guerre mais des événement d’Algérie. II n’y a donc pas de commémoration pour les victimes du conflit. L’État va même jusqu’à amnistier les généraux ayant participé au putsch de 1961 ainsi que les membres de l’organisation de l’armée française (OAS).
On a ainsi vraiment l’impression d’une envie deffacer toute trace du traumatisme algérien de la mémoire ationale. Mais en plus de l’État c’est aussi la société française qui occulte cet événement, la société est en pleine modernisation et ne se sent pas concerné par le passé douloureux de la colonisation. Ces deux façons de voir la Guerre vont entraîner des tensions entre les pays. En 1982 le mémorial des martyrs est érigé à Alger à l’occasion du 20eme anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. En France, le principal monument commémoratif date de 2002 et est loin des 250 mètres de hauteur du monument algérien.
Ces deux monuments témoignent du conflit des mémoires. En plus e cela, un événement va entraîner un éloignement diplomatique des deux pays, en 2005, sous la pression de dép 3 entrainer un éloignement diplomatique des deux pays, en 2005, sous la pression de députés partisans de l’Algérie française, la reconnaissance du rôle positif de la colonisation, failli rentrer dans les manuels scolaires. Cet événement stoppe net le rapprochement entamé entre les deux protagonistes de la guerre. Et empêchera la célébration commune du 50eme anniversaire de la fin de la guerre.
De plus un traité d’amitié était en préparation entre l’Algérie et la France mais n’est toujours pas actualité 50 ans après l’indépendance, aussi à cause du refus de la France de présenter des excuses publiques à l’Algérie. Au delà d’une guerre des mémoires entre les deux pays, il existe des conflits à l’intérieur même des nations. Dans les années 80 la population française comme algérienne a soif d’histoire et veut connaître son passé aussi douloureux soit-il, a lieu alors une « accélération mémoriel » des deux cotés de la méditerranée.
En France, la guerre d’Algérie a changer la vie des différents protagonistes du conflit, ceux la vont se battre pour la reconnaissance de leur situation. Les pieds noirs se sentent mal accueilli en France, et sont pour la plupart nostalgique de leur vie en Algérie. Les harkis sont considéré comme traîtres par les autres immigrés du Maghreb et sont associé par la société aux opposants, ils sont victime du rejet croissant de la société française pour les algériens puis les maghrébins de façon général.
Les anciens combattants sont eux toujours 4 pour les algériens pus les maghrébins de façon général. Les anciens combattants sont eux toujours pas reconnu comme tel par l’État et ne perçoivent aucune indemnités. Les situations de es différents protagonistes vont s’améliorer dans les années 80, les pieds noirs obtiennent des compensations financières progressivement. Une de leur revendications est aussi la reconnaissance de plusieurs de leurs tragédies comme la fusillade de la rue d’Isly ou les massacres d’Oran, dont ils souhaitent notamment la créations de monuments pour les victimes.
De plus les harkis, pieds noirs, anciens combattants vont chacun manifester pour leur cause et vont avoir plus d’impact sur la conscience national, grâce à la diffusion des médias. La lutte interne se scelle par une victoire en France, une victoire des émoires ainsi en 1999, l’état de guerre est officiellement reconnu et par ce fait les participants de la guerre le sont également. En Algérie, alors que l’état a construit une mémoire unitaire après la guerre, les mémoires individuelles vont de plus en plus se faire entendre dans les années 80. Mais elles ont du mal à s’exprimer dans l’état autoritaire.
La censure s’exerce contre journaux et historiens rendant le processus dhistorisation complexe. De plus, le FLN impose toujours dans ses manuels scolaires une histoire national forgé sur le mythe du peuple algérien uni. Certains sujets estent tabou tel que les harkis. La vérité historique a donc du mal à s’exprimer, aussi car S sujets restent tabou tel que les harkis. La vérité historique a donc du mal à s’exprimer, aussi car l’Algérie est toujours dirigé par des hommes tel que l’actuel président Bouteflika ayant participé à la guerre d’Algérie.
Mais, le travail des historiens algériens et français vont permettre aux deux pays de se séparer de leurs mémoires unitaires et de se rapprocher au plus près de la vérité historique. Et ainsi des deux cotés, 30 années après la guerre, l’air des témoignages est plus résent que jamais. La fin du règne de Boumedine en Algérie va permettre de sortir de l’histoire totalement façonné de l’état. Le FLN va inviter les hommes de l’indépendance a témoigner dans de grands colloques.
De plus, certains chefs historiques vont être réhabilité dans la mémoire officiel dont il avait été effacé. Le FLN laisse enfin une place à d’autre héros de la révolution que le lui- même. En France, les aveux des généraux tel que Aussaresses font grand bruit, puisque ceux ci avouent l’utilisation de la torture lors de la guerre. Le travail des historiens sur la torture, la police, a justice entraîne une progression de la mémoire, l’état ne peut et ne veut plus nier les faits. Plusieurs commémorations ont lieu en France.
Le travail des historiens est facilité par un accès plus large aux archives. Le travail historique progresse et est plus connu par la population, qui s’y intéressent. De plus, les historiens algériens et français travaillent de plus en plus ensemble à l’im De plus, les historiens algériens et français travaillent de plus en plus ensemble à l’image de B. Stora et M. Harbi. Leurs travaux vont permettent d’apaiser les tensions entre les deux pays, et ‘atténuer cette guerre des mémoire concernant l’Indépendance algérienne.
Cependant, les historiens algériens ont plus de mal a exercer leurs métiers, les accès aux archives étant plus stricte qu’en France. En plus, la tentative d’ouverture démocratique à renforcé l’autoritarisme du pays, puisque les élections ont conduit a la victoire des islamistes, non accepté pas le FLN qui par conséquent est resté au pouvoir. Le pays reste donc peu ouvert. La guerre des mémoires est sans doute encore présente des deux cotés de la méditerranée, les relations diplomatiques entre IAIgérie et la France, même si celles ci se sont énormément apaisé, sont encore sensibles aux tensions.
Les groupes de mémoires ont vu leurs conflits avec l’état se calmer, et se sont même rapproché de leurs homologues algériens. Il persistent cependant des désaccords entre eux sur différents sujet (date de célébration de la guerre d’Algérie qui différent). Le travail des historiens a permis de diminuer les désaccords et tensions entre les pays et de faire réaliser aux populations la réalité de la Guerre d’Algérie. Leurs travaux ont aussi été possible grâce à la volonté de la société de connaître son histoire.