Tpe les scandales de l’art
Qu’il soit formel ou sociétés, le scandale suscité par une ?ouvre se dilue en effet avec le temps, et ne demeure financement dans l’histoire que lorsque ce qui a provoqué, suscité les pires et les plus injustes critiques est reconnu comme une position artistique majeure. Dans les ??uvres que nous allons analyser, nous cherchons à déterminer ce qui a choqué à l’époque et pourquoi l’idée de scandale a évolué dans le temps. Les thèmes comme la religion, la mort, le respect du corps (sexe, pornographie… Et le respect des règles et du pouvoir sont des thèmes que notre société multilatérale aborde difficilement. Premier boy gaufrettes horripila 12, 2009 25 pages évidemment le choix de nos thèmes n’est pas exhaustif et armement personnel, nous n’avons pas essayé de couvrir tous les thèmes liés aux scandales dans l’art. Scanda les 1. Religion. La mort en face : ans albien le jeune, Le christ est mort et marin équipèrent, Grenouille crucifier 2. Esthétique. Une ?ouvre sans art : marche duché Fontaine 3. Politique.
L’art « dégénéré » 4. Sexe. Un défi aux convenances : amant, olympiade et courbée, L’Origine du monde C Questions sur le scandale -A Charlotte laboura, Historienne d’art, Commissaire d’exposition à Paris, Milan et meilleure et directrice du CAP (musée d’art contemporain) de Bordeaux depuis 2006. D Conclusions personnelles Avant propos : Nous avons choisi de traiter les arts plastiques, et de nous orienter sur des artistes et des ??uvres issues de la culture européenne occidentale, représentative des diverses formes de scandales.
Notons également que le scandale artistique est beaucoup plus reprend de nos jours, du fait que les artistes se sont multipliés au fil des siècles, et que les pratiques se sont diversifiées. Par conséquent notre TAPE s’est axé principalement sur une période du sévi au axée siècle. A. Essai de définition de la censure et du scandale Définitions cannelé, c’est quand face à une ?ouvre d’art, tout le monde dit : ce n’est pas montrable, c’est choquant, c’est scanda eux. Censure : La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun.
Elle passe par l’examen du détenteur d’un pouvoir (étatique, religieux… ) C’est l’action de juger, de blâmer l’?ouvre ou la conduite d’autrui. Par extension, la censure désigne différentes formes d’atteintes à la liberté d’expression, avant et/ou après leur diffusion (censure à priori et à posteriori). La censure est représentée sous la forme d’insistais néant de grands ciseaux : A partir de ces définitions, nous percevons tout de suite que les artistes qui sont en rupture avec la morale de leur temps vont s’exposer au rejet passionné de leurs ??uvres, la censure, au scandale.
Origines de la censure La censure a accompagné la liberté d’expression depuis le début de l’Histoire. Ainsi, l’origine du terme censure remonte au poste de censeur, crée à orme en -443, dont le but était de maintenir les noceurs (mais pas de censurer). Dans la chiné et l’serais antique, la censure était considérée comme un moyen de régulation des m?ours et de la vie élitiste. La première loi sur la censure fut instaurée en chiné en -300.
Le combat pour la liberté d’expression remonte aussi loin, rapide défendant déjà la liberté d’expression au monothéistes, la condamnation du blasphème est un thème central depuis un des premiers livres recueillis dans la Bible, le helvétique : « Si un homme insulte son Dieu, il doit porter le poids de son péché ; ainsi celui qui blasphème le Nom du Seigneur sera mis à mort ». Censure religieuse La naissance de l’Église catholique, et son besoin de maintenir l’orthodoxie, développa largement la censure.
Nombres de mesures de censures furent appliquées pour éradiquer les menaces hérétiques au dogme chrétien. Cependant, elles ne suffirent pas, et le nombre d’??uvres et d’ouvrages illicites écrits et copiés explosa, et échappa au contrôle de l’Église, qui instaura des mesures plus draconiennes. Au SUIVI siècle l’église eut à affronter d’autres licences, non moins dangereuses. Ainsi versées, en 1 573, répond de ses choix devant le Saint-Office après avoir transformé « la Cène », destinée au couvent dominicain des santé gavions e Paulo, en un banquet plus joyeux que tragique.
Le tribunal de illumination l’accusa d’avoir brouillé le passage biblique sous l’éclat mondain d’une scène animée de personnages plutôt indifférents au drame. Sommé de se justifier, la réponse de versées est célèbre : « Nous, les peintres, prenons la liberté que prennent les poètes et les fous. » On obligea néanmoins l’artiste à changer le titre de l’?ouvre et à l’inscrire dans la peinture même. AI ne s’agissait plus de l’ultime repas du Christ, mais du Repas chez levé, au milieu des pécheurs. Christ, mais du Repas chez levé, au milieu des pécheurs.
versées (1528-1588), Le Repas chez levé (1573) Dans cette immense toile qui est a elle seul un manifeste de perspective, versées installe le Christ et les apôtres sous trois arcade qui, tel un décor de théâtre, servent à la mise en scène de son sacré versés profane. Dans ce décor, les apôtres ne sont pas les seuls à accompagner le Christ lors de son dernier repas. Une foule de personnages vêtus à la mode du suivie siècle, la plupart indifférents au drame, s’animent et s’invectivent, ce qui, accentue le contraste avec le calme central.
Censure par les autorités civiles En 1534, après avoir été proclamé chef de l’église ‘engrangèrent, le roi hennir VIA instaure l’obligation d’obtenir une approbation de son conseil privé avant qu’un livre ne puisse être imprimé. Suite à l’affaire des placards (18 octobre 534), le roi français hier qui était jusquiames favorable aux idées nouvelles, ordonne la chasse aux hérétiques et fait paraître un édit contre les imprimeurs insoumis.
Dans la France de l’Ancien régime, la censure royale s’exerce sur les journaux : par exemple, sous lois SUIVI toute publication d’un article dans la presse est soumise l’autorisation du gouvernement : des lecteurs professionnels étaient chargés de relire les textes. Les livres censurés étaient confisqués, les journaux pouvaient être suspendus. Les auteurs pouvaient être internés à la Bastille, comme volontaire en 1 717. Être internés à la Bastille, comme volontaire en 1717.
Pendant la Révolution Française, la déclaration des droits de l’homme et de citoyen du 26 août 1 789 affirme solennellement : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » (Article AI) et « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de ‘homme ; tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas prévus par la loi. (Article 11). En d’autres termes, on peut sanctionner une publication, mais en aucun cas empêcher celle-ci. En 1810, un décret de napoléonien rétablit officiellement la censure. Suit une succession de suppressions et de rétablissements de la censure. Les articles ou dessins censurés étaient alors remplacés par des « blancs La censure disparaît officiellement lors de la promulgation de la Loi sur la liberté de presse du 29 Juillet 1881. Cette loi enfin au système judiciaire l’essentiel du contrôle des informations publiées en France.
La censure n’ jamais été officiellement rétablie en France, sauf en temps de guerre, notamment lors des deux guerres mondiales, avec le retour des « blancs » dans les pages. Ce rappel historique a pour but de nous éclairer sur les fondamentaux qui déterminent une manière de penser un moment donné et donc l’accueil qui est fait à une ?ouvre d’art. Dans les scandales de l’art que nous allons évoquer, l’accueil qui est fait à une ?ouvre d’art. L’élément essentiel est l’accueil du public fait à ces ??uvres. AI s’agit souvent d’une provocation de l’artiste qui va au duel de ce que la « morale » peu accepter à une époque.
B. Grands scandales La mort en face Le Christ mort 1521 Le Christ mort d’ ans albien Le Jeune (1497-1543), est une huile sur panneau représentant Jésus Christ dans un état de décomposition, enfermé dans un cercueil sur lequel est inscrit « Jésus de annexera, roi des Juifs ». Le réalisme est d’une rare violence : Jésus apparaît sous les traits d’un cadavre maigre, verdâtre, ses yeux sont révulsés et sa bouche est ouverte, comme si personne n’avait pris la peine de les lui fermer. On ne reconnaît le Christ dans ce corps en état de putréfaction qu’aux fameux stigmates et aux séquelles laissées par les supplices.
C’est le cadavre en sa froide horreur, et rien de plus, ce n’est qu’un homme, c’est-à-dire un corps, qui a succombé aux tortures et à la crucifixion. La mort, dans toute sa simple horreur, a eu raison du Christ. Le Christ d’albien est sans espoir. Il est couché à même la pierre et le tombeau. Il attend l’injure de la terre. La prison suprême l’écrase. AI ne pourrait pas se dresser. AI ne saurait même pas lever la main ni la tête : la paroi le rejetterait. Il est dans la mort de tout son angon. Il se putréfié. C’est un supplicié, et rien de plus.
AI n’est pas seulement soumis à I son long. AI se putréfié. C’est un supplicié, et rien de plus. AI n’est pas seulement soumis à la loi de la nature, comme tous : Il n’est livré qu’ elle. Et s’il y a eu une âme dans ce corps, la mort l’insulte. albien insiste moins sur la mort de Jésus que sur la mort tout court, articulant au pourrissement un questionnèrent métaphysique. ans albien le jeune (1497-1543), Christ mort (1521) Dans Le christ mort deux thèmes s’entrecroisent : la mort, avec la description réaliste d’un cadavre et la religion avec a représentation du Christ.
Au niveau de la représentation de l’église, le Christ est la personnification de toutes les vertus. Il est fils de Dieu, c’est une âme pure qui a donné sa vie pour sauver l’humanité. De plus il est ressuscité donc un être éthéré. albien vient choquer et scandaliser toutes les croyances, à la fois celle de la vie éternelle et celle de l’illusion humaine sur le devenir de notre propre corps. Chacun sait qu’il est mortel et putrescible mais notre société laisse dans l’ombre cet aspect des choses. Nos valeurs vont vers la préservation de la vie et « oublient » auvent la réalité de la mort.
A des siècles d’écart, La grenouille crucifier de l’artiste allemand marin équipèrent lui fait écho, en créant un personnage provoquant. Grenouille crucifier (exposition de balcon, 2008) Une grenouille crucifier pour parodier le symbole du Christ crucifier. Durant l’été 2008, au musée d’art moderne de balcon en italien, région très catholique, une sculpture de l’artiste allemand marin équipèrent représentant une grenouille crucifier tenant une chope de bière dans une patte et un ??uf dans l’autre suscite la controverse et provoque a colère parmi les croyants catholiques.
Un élu local en est allé jusqu’ une grève de la faim pour exiger le départ de l’?ouvre considérée par ses détracteurs comme blasphématoire. Même le pape benoît SUIVI avait protesté, alors que des manifestations pour exiger le respect de la liberté d’expression ont eu lieu, les banderoles arborant «salarial la rang ! » («Sauvons la grenouille ! »). Tout laisse croire qu’après s’en être pris aux musulmans, quelques artistes contemporains à la recherche de notoriété, et ce, avec la complicité de quelques petits musées régionaux, également à la recherche de visibilité, ‘attaquent cette fois-ci aux catholiques.