Analyse Des Agr Gats Conomiques

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Sommaire Introduction 3 [Analyse conjonctur or 10 Sni* to View 1. Analyse des contributions de la demande interne 3 2. Analyse des contributions de l’offre sectorielle 5 3. Volatilité des taux de croissance 9 Commerce extérieur 13 1. Structure des échanges 13 Evolution des échanges 15 .

Contributions reglonales et sectorielles 1 6 Liste des tableaux 18 Introduction Le présent rapport a pour objet l’analyse de l’environnement économique du Maroc sur la période 2007 – 2013. L’ensemble des chiffres clés et des agrégats relatifs à l’économie marocaine seront présentés, analysés et commentés. inale intérieure, FBCF et stocks, au cours de la période d’analyse. Ces éléments permettent de faire ressortir les demandes interne et externe nette.

Tableau 1: Evolution du PIB et de ses composantes, 2007 – 2013 Le calcul des contributions des composantes de la demande interne à la croissance du PIB donne : Tableau 2 : Calcul des contributions à la croissance du PIB en 2007 -2013 La représentation de ce tableau en graphe donne Interprétation : En 2008, le PIB a connu un taux de croissance à deux chiffres. Il a été porté principalement par la demande interne (principalement a consommation finale intérieure et les investissements), qui a contribué à 149 % à la croissance du PIB.

Cette forte contribution de la demande interne a permis de résorber le déficit enregistré au niveau de la demande externe nette. A partir de 2009, les taux de croissance du PIB ont baissé d’année en année, pour atteindre 3,1 % en 2012, avec une légère reprise en 2011 (5%), jusqu’en 2013, où il a augmenté à Cette tendance peut être due à l’apparition de la crise économique aux USA en 2008 et par la suite en Europe en 2010, et ses effets sur le moral et la confiance des entreprises et des ménages.

L’examen du graphique ci-dessus montre que la tendance de l’évolution des taux de croissance du PIB suit celle des contributions de la consommation finale intérieure. Ainsi, la légère reprise du taux de croissance du PIB, enregistrée en 2011, est due à raugmentation de la demande interne, qui est passée de % en 2010 à 9 % en 2011. L’année 2009 a connu une baisse substantielle des taux de contributi 10 % en 2010 à9%en 2011.

L’année 2009 a connu une baisse substantielle des taux de contributions des importations et des exportations à la croissance, qul ont représenté -8,7 % et -7,0 % respectivement. Entre 2012 et 2013, les taux de contribution de la demande interne ont presque stagné autour de 4,9 Cependant, l’amélioration du taux de croissance du PIB est due ? l’augmentation du taux de contribution de la demande externe nette, qui est passé de négatif en 2012 1,7 à positif en 2013 (+0,5 2.

Analyse des contributions de l’offre sectorielle Au cours de ce chapitre, la contribution à la croissance du PIB sera examinée sous la loupe des secteurs économiques et permettra de définir quels sont les secteurs économiques qui contribuent à la croissance économique Tableau 3 : Evolution du PIB et des secteurs économiques, 2007 – 013 A partir de ce premier tableau, nous allons déterminer la structure du PIB, les taux de croissance et les contributions sectoriels.

Tableau 4 : Structure sectorielle du PIB, 2008 — 2013 La dernière colonne du tableau ci-dessus, qui représente la moyenne calculée sur la période 2008 – 2013, nous permet la représentation de la répartition sectorielle du PIB Tableau 5 : Taux de croissance sectoriels, 2008 – 2013 Tableau 6 : Contribution s roissance du PIB, 2008 – PAGF 10 temps sur la période analysée. A cet effet, nous pouvons considérer que le PIB est composé de : Secteur primaire = 14 % ;

Secteur secondaire = 27 % ; Secteur tertiaire = 50 % ; TVA, droits et taxes net de subventions = 9 Comme mentionné dans le premier chapitre, le taux de croissance du PIB a connu à partir de 2008 une baisse continue jusqu’en 2012, avec une légère reprise en 2011. En 2013, le taux de croissance est reparti à la hausse. La reprise constatée au niveau des taux de croissance du PIB en 2011 est due à la participation des trois secteurs : l_Jne bonne campagne agricole, avec un taux de croissance de une amélioration de la valeur ajoutée du secteur industriel hors raffinage.

Son taux de croissance est passé de % en 2010 à 1,4 en 2011 • L’augmentation des taux de contribution du secteur tertiaire. Il est passé de 1,3 % en 2010 à 1,6 % en 2011. Cette amélioration a été encouragée principalement par le commerce (taux de croissance de 0,5 %), les activités financières et les assurances (0,4 %), l’immobilier, la location et les services rendus aux entreprises (0,6 %), l’administration publique générale et sécurité sociale (0,9 %) et l’éducation, la santé et l’action sociale (1 Le taux de croissance du secteur primaire a suivi la même tendance que le PIB.

En effet, il est passé de 2,6 % en 2008 à -0,2 en 2012, avec une reprise à 1,2 % en 2011. En 2013, le Maroc a connu une bonne compagne agricole, avec un taux de croissance qui a atteint 2,6 La valeur ajoutée du secteur secondaire a presque stagné entre 2008 et 2009, avec un taux de croissance avoisinant O 0 du secteur secondaire a presque stagné entre 2008 et 2009, avec un taux de croissance avoisinant O % (- 02 Ce taux est parti ? la hausse sur les deux années suivantes, où il a atteint 2,4 % en 2010 et % en 2011.

Il a recommencé à rechuter à partir de 2012 (1 % en 2012 et -0,8 % en 2013). Le taux de croissance du secteur tertiaire adopte également la ême allure de l’évolution des taux de croissance que le PIB, avec, cette fois-ci, une baisse au cours de l’année 2013, contre une reprise au niveau du PIB. Même si le secteur tertiaire représente environ 50 % du PIB marocain, la bonne campagne agricole réalisée en 2013 a permis de compenser l’évolution plus timide de ce secteur, ainsi que la contraction du secteur secondaire.

En effet, le secteur primalre a contribué de 48,3 % à la croissance du PIB au cours de l’année 2013. 3. Volatilité des taux de croissance L’analyse des deux chapitres précédents ne peut être au complet ans la mesure de la volatilité aussi bien des composantes de la demande finale que des secteurs de l’économie marocaine.

Tableau 7 : Calcul de la volatilité des composantes de la demande finale – 2007 – 2013 Tableau 8 : Calcul de la volatilité sectorielle – 2007 – 2013 Interprétation • La mesure de la volatilité des composantes de la demande aussi bien interne qu’externe, montre ue les composantes les plus fluctuantes et qui affecten e la croissance du PIB, a connu : L’éclatement de la crise financière internationale sur le sol américain en 2008 ; L’entrée de l’économie mondiale en récession ;

L’adoption par le gouvernement américain d’un ensemble de mesures pour sortir le pays de la crise, soutenir son économie et relancer la croissance , L’éclatement de la crise de la dette dans la zone euro ; La hausse des taux de chômage dans les pays européens et les USA. Un environnement aussi incertain, au milieu d’une crise économique, financière et boursière, altère la confiance des investisseurs et impacte négativement la crossance. Importations et exportations : Ces deux composantes sont très dépendantes du contexte international, des accords et conventions commerciales avec les autres pays ;

Variation de stocks : Même s’ils ne constituent qu’une infime partie du PIB, les fluctuations des investissements en stocks impactent la stabilité de la croissance du PIB. Afin de compléter l’analyse de la volatilité, il est judicieux d’examiner la volatilité de l’offre par secteur. Il ressort de la lecture du tableau n08 : Secteur primaire : Il constitue le principal facteur influençant la volatilité de la croissance du PIB. En effet, la volatilité de la VA non agricole est faible par rapport à celle du secteur primaire (64,5 contre 105,3).

Le secteur de la pêche et l’aquaculture affecte encore plus la olatilité du secteur primaire. Secteur secondaire : Les fluctuations de ce secteur sont assez importantes et principalement celles des industries d’extraction, d’énergie, de raffinage et d’eau et électricité. La volatilité des industries suscitées est due ? 6 0 La volatilité des industries suscitées est due à leur dépendance vis-à-vis du pétrole ; surtout que les cours de ce dernier sont très volatils sur les marchés internationaux.

En effet, le graphique ci-après représente l’évolution des prix du baril de pétrole brut entre 2008 et 2012 (source http://www. economie. gouv. fr/facileco/prix-lessence) . Secteur tertiaire : Ce secteur est assez stable. D’ailleurs, sa stabilité permet de contrecarrer la volatilité du secteur secondaire au nlveau de la VA non agricole et du secteur primaire au niveau du PIB. Les postes et télécommunications sont les plus volatiles au niveau du secteur tertiaire (volatilité = 2 204).

En effet, sur la période analysée, à savoir 2007 — 2013, les tarifs proposés aux consommateurs ont connus des baisses substantielles, dues à l’introduction d’un troisième opérateur téléphonique et la concurrence acharnée menée en conséquence entre les trois opérateurs sur la place. Il. Commerce extérieur Concernant le volet commerce extérieur, il y a lieu d’analyse la structure des échanges extérieurs du pays, en termes d’importations et exportations, répartition géographique, taux de contribution et taux de croissance. 1 .

Structure des échanges Les échanges extérieurs enregistrés sur la période 2006 – 2013 sont représentés sur les deux tableaux sulvants Tableau 9 : Evolution des exportations et importations de marchandises, en millions de dirhams La représentation graphique de ces deux tableaux donne lieu à : 7 0 deux tableaux donne lieu à : Les données de la répartition géographique des exportations t importations du Maroc peuvent être représentées en pourcentage Tableau 1 0 : Evolution des exportations et importations de marchandises, en % Sur la période 2006 – 2013, FEurope reste le premier client et le premier fournisseur du Maroc.

Elle s’accapare à elle seule entre 61 % et 77 A) % des exportations et entre 57 % et 62,61 % des importations. Au cours de l’année 2009, nous retrouvons la baisse des importations et des exportations constatée au niveau du chapitre L’évolution de la structure des importations sur la période d’analyse reste assez stable autour de la moyenne et ce, pour l’ensemble des continents. Par contre, la composition des exportations fluctue. En 2006, l’Europe est le client no 1 du Maroc, avec 77,40 % des exportations marocaines.

Ce taux baisse jusqu’à atteindre 64,29 % en 2008. La différence a profité à l’Amérique (1 0,53 % en 2008 contre 6,26 % en 2006) et à l’ASie (16,32 % en 2008 contre 9,54 % en 2006). De 2008 à 2013, les exportations à destination de l’Europe ont tourné autour de 65 L’Asie, zone en pleine croissance, ne représente que 13,56 % du total des exportations. Les exportations vers PAfrique sont passées de 4,87 % du total des exportations en 2006, à 9,57 % en 2012, avec un léger recul n 2011 vers 6,54 % contre 7,21 % une année avant.

Cette proportion a également baissé en 2013 par rapport à 2012, pour atteindre 8,83 2. Évolution des échanges A partir des données sur l’ E 0 échanees extérieurs, les échanges A partir des données sur révolution des échanges extérieurs, les taux de croissance seront calculés en utilisant les formules du cours. Tableau 11 : Croissance des exportations et importations par région, en % Tableau 12 : Calcul de la volatilité des échanges extérieurs Les exportations ont connu des taux de croissance plus élevés que les importations.

Sur l’année 2009, aussi bien les exportations que les importations ont connu des taux de croissance négatifs, hormis les exportations vers FAfrique (+ 4,5 96). Ceci confirme encore une fois la tendance relevée au niveau du chapitre 1-1. Le taux de croissance moyen des exportations vers l’Afrique a atteint + 10,1 Ceci confirme l’orientation des acteurs économiques marocains vers le marché africain. Les taux de croissance des exportations et des importations au cours de la période analysée fluctuent fortement. En effet, le calcul de la volatilité donne lieu à des valeurs très élevées. 3.

Contributions régionales et sectorielles Dans ce chapitre, les contributions régionales à la croissance globale des exportations et des importations au cours de la période 2007 – 2013 seront présentées et analysées. Tableau 13 : Contributions régionales à la croissance globale des exportations et des importations en % Tous les continents ont contribué à la baisse des exportations et des importations au cours de l’année 2009. L’analyse des graphes dé s de plus de la volatilité PAGF g 0 démontre une fois de plus de la volatilité des répartitions régionales des exportations et des importations sur la période ?tudiée.

Etant le premier client et le premier fournisseur du Maroc, l’Europe est le contributeur NOI à la croissance des exportations et des importations, hormis deux cas En 2010, l’Asie a contribué à 6,22 % à la croissance des importations, contre 4,30 % pour l’Europe. En 2012, l’Afrique a contribué à 3,57 % à la croissance des exportations, contre 1,55 % pour l’Europe. Liste des tableaux Tableau 1: E-volution du PIB et de ses composantes, 2007 – 2013 3 2007 – 2013 4 Evolution du PIB et des secteurs économiques, 2007 Tableau 3 . 20135 Tableau 4 : Structure sectorielle du PIB, 2008 — 20136

Tableau 5 : Taux de croissance sectoriels, 2008 – 2013 7 Tableau 6 : Contribution sectorielle à la croissance du PIB, 2008 – 2013 7 Tableau 7 : Calcul de la volatilité des composantes de la demande finale – 2007 – 2013 g Tableau 8 : calcul de la volatilité sectorielle – 2007 – 201310 Tableau 9 : Évolution des exportations et importations de marchandises, en millions de dirhams 13 marchandises, en 14 région, en % 15 Tableau 12 . Calcul de la volatilité des échanges extérieurs 15 Tableau 13 : Contributions ré ionales à la croissance globale des exportations et des impo 6