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1) LA STROPHE C’est l’unité poétique // au paragraphe en prose. La strophe, par son agencement, permet de mettre en relief les rimes. II s’agit d’un groupement de vers séparé de la strophe suivante par un blanc typographique. On nomme les strophes les plus utilisées en fonction du nombre de vers qu’elles contiennent : • 2 = un distique • 3 – un tercet • un quatrain un quintil – un sizain • un huitain – un neuvain 2) LE METRE Le mètre ou le vers e syllabes qu’il contient. or7 Sni* to View u nombre de ATTENTION : ne surtout pas parler de « pied » qui est la mesure oétique latine ! un pentasyllabe un hexasyllabe • 7 un heptasyllabe • 8 = un octosyllabe • 9 – un ennéasyllabe • IO = un décasyllabe – hendécasyllabe • 11 • 12 = un alexandrin 3) LA RIME La rime est le phénomène de répétition du même son en fin de vers. et le bel aujourd’hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui ! » une rime est • « Féminine » si elle finit par un e (forcément muet en fin de vers) • « Masculine » dans tous les autres cas
La tradition poétique veut que l’on fasse alterner rimes féminines et masculines, ce qui n’est pas toujours respecté. 4) LE RYTHME Le dernier mot du vers comporte un accent tonique : il faut mettre l’accent sur ce mot à la lecture (bien faire résonner la rime La césure est une coupure qui reste fixe dans les vers de 8 syllabes et plus. Cette coupure intervient après un groupe syntaxique (ne pas séparer le déterminant de son nom par exemple ! ), parfois une virgule ou un point virgule vient la marquer typographiquement dans le vers.
Le dernier mot avant a césure est accentué (à l’oral il doit être mis en relief). Les mots à la césure sont soigneusement choisis par les poètes : ce sont donc des mots importants à commenter et à analyser en commentaire de texte. Les 2 parties du vers séparés par la césure sont appelés « hémistiches Ex 1 : « LJn Homme vit // une Couleuvre. » (Victor Hugo) Les mots « vit » et « couleuvre » sont accentués. Ex 2 : « D’ou vient que personne // en la vie » N’est satisfait // de son état ? La Fontaine, Fables) 1er vers : la césure intervient après personne parce qu’elle ne eut pas tomber après « que » qui est un mot vide de sens (aucun intérêt de le met PAG » rif 7 parce qu’elle ne peut pas tomber après « que » qui est un mot vide de sens (aucun intérêt de le mettre en relief, de même que les déterminants, prépositions, 1er hémistiche : 5 syllabes, 2e hémistiches : 3 syllabes. 2e vers : la césure tombe au milieu, il y a 3 syllabes dans chaque hémistiche. A RETENIR . dans un alexandrin la césure se trouve TOUJOURS au milieu du vers, après la 6e syllabe.
Dans les autres types de vers, elle varie. Il faut donc penser à commenter la césure dans l’alexandrin ! Ex : « Mon verre s’est brisé // comme un éclat de rire » (Apollinaire, « Nuits Rhénane ») Décompte des syllabes : Mon/ver/re/s’est/bri/sé // com/m’un/é/ clat/de/ri€ (12) Remarques : le « e » final de « verre » se prononce et compte pour 1 syllabe car il est suivi d’une consonne. Par contre, le e » de « comme » ne se prononce pas et ne compte pas pour une syllabe en raison de la voyelle du mot qui suit un »). Le « e » final est toujours muet et ne se prononce pas.
Interprétation : Ce vers met l’accent sur le mot « brisé » puisque la césure tombe juste après. Serait-ce un clin d’œil du poète de mettre le mot « brisé » à la césure, précisément à l’endroit où l’on coupe, brise le vers.. Ingénieux ! (Et voilà comment la versification sert à commenter un poème l) 5) LES SONS La rime : reprise d’un même son à l’extrémité des vers. La rime intérieure : deux mots se finissent par un même son et l’un des deux, au moins, se trouve à l’intérieur du vers. « Il pleure dans mo PAGF3C,F7