11 Septembre

essay B

Préface Nous avons choisi ce sujet car il a marqué les esprits de millions de gens dans le monde et a anéantie l’Amérique psychologiquement. Aux États-Unis c’est un sujet sensible, voir même tabou. Le mystère plane toujours sur cette affaire. Pourquoi les tours du World Trade Center se sont effondrées ? 1- Une « attaque surprise » . pas si surprise que ça : 11 Pourquoi la défense les avions détournés attentats ?

L’invasion Toutes ces questions pas nos recherches a 6 p g e n’a pas intercepté pêcher les avant les attentats ? ous allons répondre comprendre ce sujet ous vous demandons de faire place à une ouverture d’esprit. Merci bonne lecture. Brice Lorant, Luan Langlois, Benoit Brient, 1Es2 2 Sommaire Préface : 2 Sommaire : 3 ntroduction : 5 Rappel des évènements : 7 Des attentats : prévus ? irates de l’air identifications douteuses 4- Ben Laden inculpé par les Etats-Unis mais pas pour les attentats du 1 1 Septembre Aujourd’hui Conclusion Avis personnel 3 ntroduction Théorie du complot : Expression désignant une interprétation spéculative d’événements suivant un plan concerté et orchestré secrètement par un groupe, généralement onsidéré comme malveillant par les tenants de ces théories. La conspiration secrète civile, criminelle ou politique, visée par la théorie du complot, agirait généralement dans l’objectif de détenir ou conserver une forme absolue de pouvoir (politique, économique ou religieux).

Du point de vue majoritaire des observateurs en sciences sociales, la théorie du complot tend à se soustraire à la réfutation, toute démonstration contraire pouvant être interprétée comme un faux réalisé par les conspirateurs, et discrédite donc les explications dites officielles, établies par les pouvoirs E conspirateurs, et discrédite donc les explications dites officielles, établies par les pouvoirs publics et relayées par les grands médias d’information.

Pour certains philosophes et sociologue, c’est un concept aux limites floues, dont l’usage abusif viserait parfo•s à déconsidérer une thèse. 5 Evolution historique de la théorie du complot : Les théories du complot du XIXe siècle prennent comme responsables récurrents des sociétés secrètes apparues au siècle précédent, notamment les Francs-maçons et les Illuminati, mais aussi des groupes plus anciens comme les Jésuites. ?? la charnière du XXe, on voit réapparaitre les Juifs, cette fois complotant avec les Francs-maçons, avec le célèbre Protocoles des Sages de Sion, faux document mis au service de l’antisémitisme russe pour justifier et encourager les pogroms (attaque contre les juifs) et utilisés par la suite par les antisémites européens (dont Adolf Hitler, qui s’y réfère explicitement dans Mein Kampf). Au xx siècle, les théories du complot deviennent un élément important de la culture anglo-saxonne. L’assassinat de John F.

Kennedy en 1963, considéré comme le fruit d’une conspiration par le Comité HSCA en 1 979, a suscité un grand nombre d’élucubrations. De même, les attentats du 11 septembre 20010nt généré un flot de contestation conspirationniste contre le gouvernement des États- Unis. À l’aube du XXIe siècle, le filon du conspirationnistes est exploité dans de grands succès populaires comme X-Files ou Da Vinci Code. Certains sociologues considèrent, en outre, la générali comme X-Files ou Da Vinci Code.

Certains sociologues considèrent, en outre, la généralisation de l’explication par le complot comme un aspect clé de la mentalité d’aujourd’hui. 6 Rappel des évènements Résumé des attentats Les détournements ont commencé le mardi 11 septembre 2001 à 8 h 19 (EDT) avec le détournement du vol 11 d’American Airlines par cinq terroristes. Au total, 4 avions de ligne seront détournés par 19 terroristes pour être crashés contre des bâtiments hautement symboliques des États-Unis. Seul un des vols n’atteindra pas sa cible.

Les vols AA 11 et JAI 75 frappèrent les Twin Towers respectivement à 8 h 46 et à 9 h 03. Elles étaient situées au World Trade Center, un complexe composé de sept immeubles d’affaires situé sur l’île de Manhattan à New York. Les tours comprenaient chacune 1 IO étages où environ 50 000 personnes travaillaient, elles accueillaient 40 000 visiteurs chaque jourl . Le matin des attentats, 17 400 personnes étaient dans les tours2. Le vol AA77 frappa le Pentagone à 9 h 37. Le Pentagone est le bâtiment du quartier général du Département de la Défense des États-Unis.

Environ 26 000 militaires et civils y travaillent. Le Département de la Défense est chargé de la coordination de l’ensemble des forces armées des États-Unis. 7 Le vol IJA93, détourné par 4 terroristes, s’écrasa à 10 h 3 près de Pittsburgh en Pennsylvanie. Il se dirigeait vers la capitale fédérale Washington DC où se trouvent de nombreux bâtiments fédéraux dont la Maison-Blanche 4 3E bâtiments fédéraux dont la Maison-Blanche et le Capitole des États-Unis, siège du pouvoir législatif avec le Sénat et de la Chambre des représentants.

Heure (EDT) Événement 8h46 e vol 11 frappe la tour nord du WTC 9h03 Le vol 175 frappe la tour sud 9h37 Le vol 77 s’écrase sur le Pentagone 9h59 La tour sud s’effondre 10h03 e vol 93 s’écrase près de Pittsburgh 10 h 28 La tour nord s’effondre 17h20 e Mc 7 s’écroule Durées : Les attentats auront duré moins de deux heures, le premier détournement commença à 8 h 19 sur le vol AA 11 et le dernier avion de ligne détourné s’écrasa à 10 h 03, soit 104 minutes plus tard. Les différents détournements auront duré entre 18 et 43 minutes. ol Décollage Début des détournements Transpondeur coupé FAA averti s E attaque surprise » pas si surprise que ça Les autorités américaines ont défendu la théorie de « l’attaque surprise » à laquelle elles n’étaient pas préparées. Or, elles savaient qu’un attentat d’une telle envergure risquait d’avoir lieu ur leur territoire vers le mois de septembre de l’année 2001 et elles y étaient préparées : les Etats-Unis avaient mené plusieurs exercices qui simulaient des détournements d’avions de ligne par des terroristes dont les cibles étaient le Pentagone et les Tours Jumelles.

Les hauts dirigeants américains soutiennent à l’unisson qu’ils ne pouvaient pas s’attendre à de tels attentats et qu’ils n’étaient pas en mesure de les prévenir. 11 Exemples : Quelques jours après les évènements, le directeur du FBI, Robert Mueller, déclare : « Il n’y avait à ma connaissance aucun signal ‘alerte [sur] ce genre d’opération sur notre sol » (CNN, 18/09/01). Le 16 Mal 2002, la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice affirme devant la presse : « Personne n’aurait pu prévoir qu’ils allaient utiliser un avion comme missile » (New York Times, 19/05/02).

Le 13 Avril 2004, Bush déclare dans une conférence de presse : « Personne de mon gouvernement n’aurait pu imaginer des avions percutant des bâtiments » (USA Today, 13/04/02). Pourtant, dans les mois précédant les attentats, les autorités américaines (dont la Maison Blanche) reçoivent une myriade ‘avertissements nationaux et étrangers stipulant que des attentats commandités par Al-Qaida se préparent sur leur sol.

Bon nombre de ces avertissements donnent même des indications explicites sur le mode opératoire, la période durant laquelle les attentats auront lieu, et certaines des cibles qu 6 E mode opératoire, la période durant laquelle les attentats auront lieu, et certaines des cibles qui seront visées. Le 23 août, le Mossad livre à la CIA une liste comportant 19 noms de terroristes vivant aux Etats-Unis et qui se prépareraient pour une attaque imminente. L’identité de 4 de ces 19 terroristes fut rendue public : il s’agit de 4 des pirates de l’air du 11 Septembre, dont Mohammed Atta !

Au total, ce sont au moins 12 pays, dont la France ( e Monde, 16/04/07), qui alertent les Etats-Unis d’une attaque imminente sur leur territoire. Or, la Commission d’enquête passera ces nombreux avertissements étrangers sous silence, tout comme elle passera sous silence le scandale « Able Danger », l’opération « Bojinka Y, les mystérieuses mises en garde de ne pas prendre l’avion ce jour-là, et niera l’existence de délits d’initiés boursiers survenus la veille des attentats. « Able Danger » est une unité de renseignement militaire du département de la Défense des Etats-Unis qui avait selon toute vraisemblance repéré plus d’un an et demi avant le 11 Septembre au moins 4 des terroristes présumés, dont Mohammed Atta ( imes Herald, 19/06/05). selon Freeh, directeur du FBI de 1993 à juin 2001, les découvertes d’ « Able Danger » auraient dû permettre l’arrestation des terroristes (Wall Street Journal, 17/11/05). opération « Bojinka » est un projet islamiste d’attentats terroristes datant de 1995 : il consistait notamment à détourner lusieurs avions de ligne pour les projeter contre des bâtiments américains emblématiques, parmi lesquels le World Trade center et le pentagone (Die welt, 7/12/02 ; AFP). Les mystérieuses lesquels le World Trade Center et le Pentagone (Die Welt, 7/12/02 ; AFP).

Les mystérieuses mises en garde de ne pas prendre l’avion le 1 1 septembre 2001. Le San Francisco Chronicle rapporta que le maire de San Francisco, qui devait se rendre à New York le matin du 11 Septembre, fut prévenu la veille des attentats de ne pas prendre l’avion ce jour-là (San Francisco Chronicle, 12/09/01). célèbre écrivain Salman Rushdie reçut également une mise en garde lui demandant d’éviter les compagnies aériennes américaines et canadiennes.

Selon l’écrivain, l’alerte provenait directement de la FAA, l’agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles de l’aviation civile aux Etats-Unis (London Times, 27/09/01 ; Daily Mail, 7/10/01). par ailleurs, Newsweek écrivit que le 10 septembre 2001, la veille des attentats, « un groupe de hauts responsables du Pentagone annulèrent brusquement leurs vols prévus pour le lendemain, apparemment pour des raisons de sécurité » (Newsweek, 4/09/01) 13 .

Autant d’omissions et de contre-vérités de la part de la Commission qui auront permis de garder crédible la théorie de « l’attaque surprise » avancée par l’administration Bush. Or, non seulement les autorités américaines savaient qu’un attentat d’une telle envergure risquait d’avoir lieu sur leur territoire (comme vu ci-dessus), mais elles y étaient même préparées. En effet, de 1999 à 2001, les Etats-Unis ont mené plusieurs exercices qui simulaient des détournements d’avions de ligne par des terroristes dont les cibles étaient le Pentagone (MDW News Service, 3/11/00 ;

Guardian, 1 5/04/04 ; United Press International, 22/04/04 ; Mirror, 24/05/02) et les tours jumelles (USA To 15/04/04 ; united press International, 22/04/04 ; Mirror, 24/05/02) et les tours jumelles (USA Today, 18/04/04). L’ex-directeur du FBI Louis Freeh confirma devant la Commission d’enquête que l’utilisation d’avions comme bombes volantes était constamment prise en considération dans la planification de la sécurité dans les années 2000 et 2001 (Commission, audience du 13/04/04).

Il en va de même pour Porter Gross, alors Président de la Commission parlementaire du Renseignement. Le matin même du 11 Septembre, celui-ci affirma devant les caméras de National Geographic (voir vidéo ci-dessous) que le scénario d’avions détournés utilisés comme armes terroristes avait bien été envisagé, et que des mesures défensives avaient été prises. 14 Opération « Mascal octobre 2000.

Simulation d’un crash d’un avion de ligne sur le Pentagone Les conclusions tirées par le rapport de la Commission selon lesquelles de tels attentats n’étaient ni prévus ni prévisibles apparaissent fort peu vraisemblables lorsqu’elles sont confrontées aux éléments ci-dessus. 15 Mystérieux délits d’initiés boursiers à la veille des attentats e l’imminence des Des investisseurs ont eu c 36 révèlent qu’American Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats.

Ces spéculations à la baisse se sont traduites par une soudaine augmentation d’achats d’options de vente, un type de transaction boursière utilisé lorsqu’un investisseur parie sur le fait que le prix d’une action s’apprête à chuter. Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse e Chicago (CBOE), la principale bourse doptions en Amérique du Nord, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options d’achat, ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne.

Le IO septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat, près de 1 1 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents. Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de telles spéculations à la baisse sur sa valeur boursière.

Et les titres United Airlines et American Airlines ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet de transactions financières suspectes à la veille des attentats (San Francisco Chronicle, 18 septembre 2001 Le scénario fut identique pour bon nombre de sociétés qui occupaient des bureaux dans – ou à proximité – des Tours Jumelles, parmi lesquelles les compagnies financières Merrill Lynch, Bank of America et Morgan Stanley. 2157 options de vente de Morgan Stanley, le principal occupant du World Trade Center, ont été achetées à la Bourse de Chicago dans les 3 jours précédant I 0 6