Une socialisation sexuellement différencié
A. Des apprentissages différents La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société. Par exemple lorsqu’un petit garçon tombe on va le remettre sur ses pieds et lui demander de ne pas pleurer, lui dire que ce n’est rien alors que la petite fille sera consolée, cajolée et on trouvera ses larmes plus « naturelles Tout cela vient du fait que la société considère que les garçons doivent être forts et ne pas se plaindre.
Ainsi les garçons sont plus stimulés du point de vue moteur, Swip next page sportif et les filles plu Un des moyens dev cul sont socialement dét guerre ou aux petites son poupon et faire le ménage. rtistique. est le jeu. Les jouets plutôt jouer à la Ille doit s’occuper de Ces modèles sociaux sont assimilés par les enfants par imitation du comportement de leurs parents. b. Les conséquences de cette socialisation différente selon le genre Ces différences de traitement entre les garçons et les filles se f font de manière inconsciente, les parents reproduisent des odèles qu’eux même ont intégrés.
La société pousse donc les individus à se comporter d’une certaine manière car la socialisation imprime des normes et des valeurs dans leur personnalité. Ce n’est pas sans conséquences pour les enfants. Si on regarde les choix d’études fait par les garçons, on le retrouve plus souvent dans les séries scientifiques du bac et ensuite dans les grandes écoles. Les filles se dirigent plus facilement vers des séries littéraires, médico-sociales…
Les emplois occupés sont donc différents, il y a des stéréotypes ttachés à certaines professions jugées plus féminines (infirmière, assistante maternelle ou encore institutrice) par exemple. Cela encourage donc les filles à occuper ces postes et les garçons à les délaisser. Mais les garçons qui font plus d’études scientifiques se retrouvent donc dans les plus grandes écoles françaises (polytechnique, écoles de commerce… ) et auront donc des postes à plus hautes responsabilités que les filles. La socialisation est donc en partie responsable des inégalités hommes-femmes sur le marché du travail.