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TPE 3 avril 1917 Aujourd’hui, nous avons été averti que nous serions transférés dans quelques jours dans l’Aisne. Je n’ai pas encore pus le dire à Louise, ma Louise, ici, dans les tranchées, la solitude nous tiens à la gorge à chaque seconde. Le soutien est présent entre camarades de tranchées,mais cela ne comble pas pas l’absence de nos femmes. Je n’ai pas vu Louise depuis ma dernière Snipxto iew nextÇEge permission, ce qui re Le chagrin m’assaille son 2ème anniversai où nous venons d’êtr court que les régime an le que ma petite Alice. ai pas été là pour : q la prochaine bataille ‘être fatale.. e bruit ronts se préparent aussi à venir dans l’Aisne. 8 avril 1917 : Ce matin, j’ai reçu une lettre de Louise, elle m’a racontée que tout ce passait bien a Chatenois. Cest là où nous habitons, un petit village non loin de Vittel. Elle m’a aussl fait part de ses inquiétudes. Cela fait longtemps qu’une bataille n’a pas eu lieu, selon elle la prochaine est imminente. Je niai pas prévenu ma Louise de notre transferts dans le Nord, étant donné les craintes qu’elle entretiens je ne vais pas lui en parler. 2 avril 1917: Nous partons pour Craonne, la destination exacte nous a été dernière fois avant le combat prévu pour dans maintenant 4 ours. Les hommes de ma tranchée sont confiant, ils affirment que nous somme en trop grand nombre pour essuyer un échec. pour eux la victoire est assuree d’avance. Mes pensées sont pour Louise et Alice, je pense les revoir après cette bataille, je termine ce jour avec l’espoir que les prochains serons brefs. 8 mai 1917 : Voila 12 heures que je me suis réveillé, le médecin m’a débander les yeux mais n’a pas accepté que je puisse me voir au miroir. Il m’a seulement dit que j’étais blessés sur le côté droit du visage, l’oreille était touché mais l’œil n’ pas été abîmé,heureusement. Il a ussi ajouté qu’il m’avait greffé une prothèse à l’oreille, il a appelé ça la greffe ostéopériostique. Une douleur abominable m’atteint à l’oreille, comme si la prothèse s’enfonçait en moi.
La morphine m’est interdit, les Inflrmières disent que ma blessure n’est pas assez grave pour utiliser le stock qui est trop faible face au nombre de blessés. Dois-je souffrir à en mourir pour apaiser ma douleur ? D’un côté , je trouve ça injuste, mais de l’autre, quand j’ai vu tout les blessés qui m’entoureraient, j’ai bien compris leurs difficultés. Nous étions en sés dans cette hoptâl, PAG » OF q touchés au visage. L’hôpital de Chateau-Thierry avait classé les blessés en fonction des blessures, nous étions appelés les blessés du visage.
De nombreuses fois, leurs opération ne servaient à rien, ils essayaient de nous greffer des morceaux différents à chaque fois, qui ne marchaient qu’une fois sur quatre. Mon voisin, Adrien n’avait plus aucune bouche et ses cheveux avaient comportement disparus. Il y avait aussi des hommes au visage déformé ,trois portaient le casque de Darcissac, ils n’arrêtaient pas de saliver et de crier, seul ces trois hommes avaient le droit à la morphine, la douleur de la greffe étant trop insupportable.
D’autres portaient des gouttières de contention, ou encore le procédé du sac, ce sont des méthodes pour reformés les bouches, toutes ses méthodes ont l’air vrament douloureuses.. 31 août 1917. Voila 3 jours que je me suis réveillé,beaucoup doivent rester allonger pour se reposer mais certains, comme moi, Adrien ou un autre voisin Serge sommes capables de jouer aux cartes ou encore à d’autres jeux de sociétés qui sonr prêtés par l’hôpital mais aussi je prend le temps d’écrire à ma famille et dans ce journal.
Serge ne peut pas trop jouer,il a une greffe italienne, son ras est collé à son nez,puis quand la peau greffé du bras sera bien sur le nez, le médecin séparera le bras du nez ; Serge m’a dit qu’ensuite son nez sera plus beau mais le médecin l’a prévenu que la douleur sera très dit qu’ensuite son nez sera plus beau mais le médecin l’a prévenu que la douleur sera très forte. Jules dit qu’il faut souffrir pour être beau, je suis d’accord avec lui.
Des fois quand j’ai la force de marcher assez loin, je vois des blessés dans la pièce d’à côté, ils ne sont pas blessés quand on les regardent physiquement mais en les observant plus intensément, on comprend qu’ils nt surtout des blessures psychologiques. Certains tremblent à ne plus dormir et sont incapables de tenir debout. En les regardant, j’ai l’impression que des centaines d’obus explosent en eux. Dautres aussi, lorsqu’ils voient un uniforme, une arme, une photo leurs rappelant le front, commence à faire des crises de terreur.
Le plus gênant pour les infirmières , c’est que si un homme commence une de ses crises, tout les blessés du service psychologique font de même. Nous les entendons dans tout l’hôpital, et cela se passe environ 2 à 3 fois par jours. C’est Adrien qui m’a raconté tout cela. Il m’a aussi raconté hier qu’il y a une emaine, un blessé du service psychologique est venu le voir pendant la nuit pour l’étrangler, celui-ci avait cru que Adrien était un allemand lorsqu’ils se sont croisés dans le couloir, il voulait le tuer. Les infirmières sont heureusement arrivés à temps ! 2 Février 1918 Cela fait 6 mois que je suis ici, j’ai une faiblesse qui m’a empêché d’écrire pendant ces 6 derniers mois, le médecin a affirmé que J’aurai faiblesse qui m’a empêché d’écrire pendant ces 6 derniers mois, le médecin a affirmé que j’aurais du mourir mais que mon corps était un miracle et que ma force m’avait fait tenir. Je n’ai pas voulu ul dire que pendant tous ce temps, mon corps était poussé au bout de mes forces et que j’ai tenu grâce à la volonté que j’avais de revoir ma femme et ma fille.
Louise et Alice, mes princesses, comment tenir sans penser à elles, sans savoir que dans quelques mois je les reverrais et que ma vie pourra redevenir normal. J’ai regardé mon visage toujours embobiné de bandages à travers le miroir. Elles ne pourraient pas me reconnaître la dessous. Mon visage avait vieilli, mes traits sous les yeux étaient endurcis, je ne pouvais voir que cela, mes yeux. Mes yeux verts, ses yeux qul avaient vu cette guerre, ce combat, et qui avait vu la ort m’effleurer d’un obus.
Nous faisons tous des cauchemars, certains dorment très peu pour éviter de retourner dans cette enfer, cinq minutes, ou une heure de plus. Heureusement les infirmières nous aides,elles nous parlent, nous racontent la vie extérieur, les fêtes de Noël fêtés si discrètement pendant cette guerre abominable. Les infirmières sont des anges, nous ne survivrions pas un jour dans la douleur sans leurs magnifiques sourires, leurs yeux pétillants.
Parfois j’avais l’impression qu’elles nous comprenaient presque. Beaucoup de nous appréhendaient notre sortie, nous sommes devenus différe otre sortie, nous sommes devenus différents maintenant, différents dans une société où tous se ressemblent, serons-nous acceptés ? 1er mars 1918: Aujourd’hui,un homme politique, le Colonel Picot est venu nous rendre visite. Il nous a félicité pour notre bravoure et notre combat. Il a ensuite dérivé vers une idée qu’il souhaitait nous faire part.
Il aimerait créé une association, ou plutôt une union, pour les blessés de la guerre, et plus particulièrement les blessés du visage. Il a ajouté qu’ils étaient seulement 25 pour le moment et qu’il souhaitait nous inviter à cette union, il l’appelait « Union es gueules cassées Il précisa qu’il avait imaginé organiser de grandes tombolas ou lotos pour que les bénéfices aillent aux blessés du visage qui seront dans des centres d’accueils ouvert par l’union et aussi pour des blessés du visage qui souhaiteraient se réintégrer à Vintérieur de la société.
Il semblait sur de lui et nous a proposés de revenir de temps en temps si nous acceptions dy adhérer. Nous étions tous enchantés, et acceptions avec l’idée d’un futur meilleur. Après son départ, nous avons discuté longuement de cette idée d’union des « gueules cassées ». 6 mars 1918: