Topos

essay B

Dans une scène de rencontre classique, le cadre spatio-temporel est souvent un lieu de prestige. Or, a-t-on besoin que la rencontre se fasse dans un lieu exceptionnelle ? Par Madame de La Fayet S. wp page d’un bal organisé au rencontre d’exceptio cela la rende se de Clèves de se déroule lors tian pour une e un certain charme à la rencontre mais cela suffit-il pour que celle-ci soit belle et réussie ? De même qui n’a jamais entendu parler de la scène de rencontre au combien classique de Roméo et Juliette de William Shakespeare ?

Roméo, en un regard, tombe amoureux de Juliette : « le coup de foudre Soyons réaliste, pensez vous vraiment qu’en un seul regard, on puisse tomber amoureux ? Cela voudrait dire que l’on s’attache uniquement à la beauté physique sans réellement connaître la personne Sv. ‘ipe to personne. Egalement dans les scènes classiques, la rencontre est souvent « appuyée » par le regard des témoins de la scène. Le « couple » est admiré de tous, la jeune femme est idéalisée, on la voit comme la femme parfaite.

On retrouve cela dans Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, où lorsque Angélique apparaît c’est comme si le temps s’arrêtait, les yeux ne sont tournés que vers elle. Mais est-ce que cela est vraiment nécessaire ? A-t-on éellement besoin que des témoins « confirment » que la femme est belle ? Le narrateur seul ne suffit-il pas ? Pour moi, les scènes de rencontres classiques sont des sortes de clichés d’un amour parfait alors qu’en réalité ce n’est souvent pas le cas. Passons maintenant au renouvellement du topos littéraire, pour ma part, je pense qu’il est nécessaire.

Si vous êtes un très grand lecteur, ne pensez vous pas que cela deviendrait ennuyant de lire le même genre de rencontres à chaque fois, de savoir à l’avance ce qu’il va se passer ? On aurait plus l’impatiente, le mystère u’apporte l’effet d’attente. Dans Soie d’Alessandro Baricco, la rencontre est vraiment intéressante : il y a tout d’abord trois personnages au lieu de deux, ensuite une jeune femme qui a la tête posée sur les genoux d’Hara Kei (un puissant japonais) fixe longuement un français venu acheter des verres à soie au Japon.

Après avoir lu cette rencontre, un fort effet d’attente s’installe : on veut savoir pourquoi cette jeune fille fixe Hervé et s 2 effet d’attente s’installe : on veut savoir pourquoi cette jeune fille fixe Hervé et s’il va se passer quelque chose entre eux. Dans es « nouvelles » rencontres, le lieu est moins prestigieux, plus commun que dans les rencontres classiques. Ainsi cela permet aux lecteurs de plus se reconnaitre dans les personnages car la scène est plus réaliste.

Après tout, qui ne s’est jamais imaginé à la place d’un personnage de roman ? Cette rencontre se fait le plus souvent dans un lieu public : dans Au Plafond d’Eric Chevillard, elle se fait dans la rue et dans rAmant de Marguerite Duras, elle se déroule à bord d’un ferry. On observe également dans les récits renouvelés que la femme peut également « mener » la encontre, alors que dans les rencontres classiques, c’est l’homme qui habituellement menait la rencontre.

Dans Un balcon en forêt de Julien Gracq, la femme est sûre d’elle, l’homme la suit et c’est elle qui dans le récit crée la rupture dans la narration. C’est donc pour cela que je pense que le renouvellement des scènes de rencontres est nécessaire car à travers le temps, les mentalités évoluent et ainsi pour pouvoir toucher un plus grand public, il faut donc renouveler les scènes de rencontres et adapter les personnages et les lieux selon les époques.