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Pour réaliser ce dossier d’hygiène, j’ai choisi, comme support, une situation rencontrée lors de mon stage à I’EHPAD Jardins du Clos à Douarnenez. L’établissement compte cent soixante-dix places réparties en quatre services, s’ajoute en plus deux lits d’hébergement temporaire et le service de l’UHR, l’Unité d’Hébergement Renforcé qui compte quinze lits.

L’équipe soignante de l’établissement est composée de plusieurs infirmières, aides-soignants, agents de service hospitalier, médecins, ainsi que d’une psychologue et ctir-„ Sni* to ergothérapeut L’hygiène est un en infections et l’apparit l’hygiène de part troi ésinfection et la con quotidien. or7 ert à prévenir les ses.

On définit t la détersion, la donc un soin Ainsi, selon Virginia Henderson, « les soins consistent principalement à assister l’individu, malade ou bien portant, dans l’accomplissement des actes qui contribuent au maintien de la santé, ou à une mort paisible, et qu’il accomplirait par lui-même s’il avait assez de forces, de volonté ou de savoir. Une infection c’est la présence et la multiplication de micro- organismes dans le corps humain avec une manifestation de signes cliniques et/ou biologique.

Dans ce dossier, je vais vous présenter le déroulement de la oilette au lit de Madame M, rentrée dans I’EHPAD en Juin 2014 pour de nombreuses chutes à répétition avec fracture de « humérus gauche. comprendre comment une contamination peut avoir lieu entre un soignant et un soigné. Ainsi, dans celle-ci, on nous montre que pour la transmission de virus, de bactéries soit faite d’une personne à une autre, il faut un réservoir ; par exemple la flore humaine présente sur nos mains. Ensuite, vient la transmission, par le toucher lors d’une toilette, pour finir par la contamination, la colonisation et l’infection.

Les infections peuvent être transmissent par le personnel, par ‘environnement ou par les autres patients du service ; on parle alors d’infection exogène. Mais, le résident peut s’infecter avec ses propres micro-organismes présents sur sa flore ; dans ce cas, on parlera d’une infection endogène. es infections nosocomiales sont des infections qui apparaissent au cours ou à la suite d’une hospitalisation. un délai de 48 heures est laissé pour vérifier que celle-ci s’est bien contractée lors de l’hospitalisation et qu’elle n’était pas présente auparavant.

Les deux principaux micro-organismes d’infections nosocomiales sont le staphylococcus aureus et l’Escherichia coli. Ainsi, pour limiter le risque d’infections, il existe une réglementation sur les précautions d’hygiène. Les précautions standards d’hygiène doivent être effectuées par les soignants, afin de protéger leurs résidents, mais aussi pour se protéger eux-mêmes. Elles servent à éviter la transmission de micro-organisme de patient à patient, de patient à soignant ou de soignant à patient, par le sang ou encore par les liquides biologiques.

Tout d’abord, avant de commencer une toilette, il faut préparer le chariot de nur PAG » rif 7 le chariot de nursing en dehors de la chambre. Pour le préparer, il st important de se laver les mains au savon puis d’appliquer, après un séchage des mains avec du papier à usage unique, une solution hydro-alcoolique afin d’éliminer tous les germes présents sur nos mains et poignets. Ainsi, les affaires prisent pour réaliser le soin dlhygiène ne seront pas contaminés par notre flore bactérienne.

Ce geste est très important pour le résident comme pour le soignant. a friction des mains au gel hydro-alcoolique est le geste le plus effectué au sein des établissements. Il sert à tuer tous les micro- organismes présents sur nos mains et poignets. Cette solution est a plus efficace, c’est pour cela qu’elle est recommandée. La friction des mains s’effectue dans un ordre précis, tout d’abord paumes contre paumes, puis paumes contre dos de la main, les espaces interdigitaux, les ongles puis les pouces et poignets.

Par ailleurs, le port de bijoux, de montres et de vernis est fortement déconseillé puisqu’il y a un toujours des micro- organismes présents malgré la friction des mains. Sur le chariot, avant de déposer les affaires dont on a besoin, il faut le désinfecter au Surfanios avec une lavette et un gant nitrile afin de tuer toutes les bactéries, les microbes, les champignons et utres parasites présents naturellement sur le matériel et dans l’air. Après la désinfection, on dépose le matériel nécessaire sur le chariot, sur les différents étages du chariot selon le type.

Sur le premier niveau, soit en haut du PAGF3C,F7 différents étages du chariot selon le type. Sur le premier niveau, soit en haut du chariot, se met tout ce qui est propre. Cela correspond aux deux serviettes de toilette, deux gants de toilette, gants à usage unique, selducs, deux protections propres ; celle du matin et celle de l’après-midi, ainsi qu’aux produits de désinfection ; le SHA et Surfanios. Il peut y avoir des draps si cela st nécessaire. Tandis que sur le deuxième niveau, on dépose le matériel qui va contenir le sale, c’est-à-dire la bassine et le sac-poubelle, ouvert dans la bassine.

En séparant le matériel propre et le matériel sale, on limite le risque de contact entre les deux types de matériels et donc, on limite le risque de contamination. Après être entrée dans la chambre de la résidente, que j’avais en charge, et après avoir mis la présence, je débarrasse et désinfecte au Surfanios l’adaptable qui va me servir pour poser la bassine d’eau. La toilette se réalise dans un ordre très précis, c’est-à-dire du lus propre au plus sale. Il faut donc commencer par le visage et finir par le siège.

Cet ordre permet d’éviter de transmettre des germes présents dans une partie du corps sale, comme le siège, vers une partie propre comme les yeux. Durant les toilettes que j’effectuais seule, je changeais l’eau deux fois, c’est-à-dire que je prenais de l’eau propre pour réaliser la toilette intime et la toilette du siège puisque c’est une zone fragile et il y a, dans ces zones, plusieurs orifices qui sont des portes d’entrées pour les micro-organismes. Cependant, dans les toilettes que j’ai pu voir, les soignants ne changeaient p