Synth se histoire du travail avec notes hellip

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Histoire du travail 1er cours : ‘histoire du travail avant « la fin du travail » La crise du travail J Rifkin, la fin du travail 1995 : Inexorables déclin du travail : progrès technique et suppression d’emploi, on modernise la technologie (machines) et cela rend presque le travail de l’homme inutlle, c’est une thèse provocatrice et discutable. 1970, affaiblissement du travail (industriel) et des ouvriers au sein des sociétés europée délocalisation du tra (secteur des sen,’ices ndis l’Europe pour se dév plus faible. r 64 globalisation et la ssus de tertiarisation eu e production quitte e coût du travail est Il y a également l’apparitlon de nouvelles formes de travail plus flexibles, et la fragmentation de la classe ouvrière. En effet, avant, les travailleurs faisaient un peu prés le même type de travail, le même type de contrat. Ceci est entrain de disparaître, actuellement, on ne voit plus de groupes sociaux homogènes, les contrats sont différents, les types de carrières aussi.

Crise conceptuelle et historiographie du travail (c’est la discipline qui écrit l’histoire, ce sont les métiers d’historien qui écr t l’histoire en fonction des demandes du présent) On remarque le déclin de ‘intérêt vis à vis du travailleur et du travail comme objet d’étude dans l’histoire sociale. Cette crise du travail apparait dans le contexte de crise économique des années 70. 980 et 1990 affaiblissement du travail et des ouvriers au sein des sociétés européennes (globalisation et délocalisation du travail, déclin du travail industriel, nouvelles formes plus flexibles de travail, fragmentation de la classe ouvrière, crise économique actuelle… ) Effondrement du régime soviétique et du mouvement ouvrier. Cest la crise de l’idéologie de la classe ouvrière : le socialisme et le communisme.

Thèse de Jeremy Rifkin : inexorable déclin du travail (suppression d’emplois suite à la modernisation de l’appareil productif/ progrès technique et suppressions massives d’emplois) Place du travail dans les sociétés ? Perspectives nouvelles et variées sur les mondes du travail Nouvelles histoire du travail, actuellement il y a un retour de l’intérêt vis à vis du travail et du travailleur . Marcel van der linden « The end of Labour history? » International review of social history,1993.

Nouvelle histoire du travail Multiplicité des formes du travail. Avant le travail était centré urtout sur l’industrie, maintenant il y a différentes formes de travail. Perspective chronologique et géographique plus vaste qui relativise la « révolution industrielle » les historiens se focalisent et étudient d’autres formes de travail que le secteur industriel. Critique du concept de classe ouvrière (les cols bleus) car ils ne sont pas majoritaires dans la société. Au niveau temporel, cette classe a tendance à disparaitre.

Au niveau géographique, lorsqu’on regarde dans d’autres continents, par exemple l’Afrlque : la classe ouvrière est en minorité. A l’équateur, il y 6096 des travailleurs qui travaillent dans le secteur informel. Même lors de la période industrielle, il n’y avait pas que des travailleurs ouvriers — inclusion d’autres groupes d OF industrielle, il n’y avait pas que des travailleurs ouvriers inclusion d’autres groupes de travail Quel concept du travail ? Immense diversité et profonde complexité du travail humain refus d’une vision évolutionniste.

Par exemple, on ne peut pas dire que le travail industriel est plus important et plus valorisant que le travail d’agriculteur. Différentes formes de travail àpd ressources ou contraintes ? isposition Trois dimensions du travail : les actions pratiques. Cest la manière de faire un travail, le travall est une activité laborieuse qu’elle soit payé ou pas. les groupes sociaux qu’organisent ces pratiques, notre métier fait notre identité et notre place dans la société. es représentations, les normes, les valeurs que le travail a inspirées. Celles-ci vont avoir des effets dans toute la société. Focus : les civllisations terriennes et les mondes paysans Media : Lecture d’extraits de E. Guillaumin, la vie d’un simple, 1904/vision d’extrait de E. Olrni, l’Arbre aux sabots, 1 978 ème cours : Travail préindustriel et civilisations terriennes Rappel : Le peuple garantit sa survie, il y a une transformation des groupes de travail venant des villages.

On met en place, avec le travail, la domination sociale, hiérarchique etc. La transformation des outillages, de la technique est très lente ainsi que les pratiques de travail. C’est l’émergence de la conception négative du travail et qui classifie une hiérarchie des métiers (intellectuel et manuel). L’histoire du travail avant le travail Importance de la révolution industrielle comme périodisation mais nécessité de reearde PAGF 3 OF as toujours été la vision marxiste.

A l’époque de Pagriculture et de l’élevage, le travail n’avait pas de séparation avec la vie ou encore avec la sphère religieuse et symbolique formes différentes mais cadre durables (on va donc voir les transformations mais sans perdre de vue les continuités) : – Primat du travail pour la subsistance Large acception du travail « diverses manières inventées par l’homme pour agir sur son environnement naturel et en extraire les moyens matériels de son existence sociale » (M.

Godelier, « Travail », in P. Bonte, M. Izard, Dictionnaire de l’ethnologie et de ‘anthropologie, Paris, Puf, 1991) Histoire de longue durée des outillages sociaux, matériels et mentaux qui ont amené le travail à changer de forme = les différentes approches (en gras) Les formes de travail sont différentes et se réalisent dans un cadre durable tel que la famille. Le travail est un moyen de subsistance.

Définit ici comme « diverses manières inventées par les moyens matériels de son existence sociale » Nouveauté près-industrielle : introduction du capitalisme sur le marché du travail c’est-à-dire une organisation axée sur l’accumulation du travail et maximiser les profits. Cela transforme peu à peu le travail paysan. Les nouveaux outillages sociaux, matériels et mentaux ont amené le travail à changer de forme. Les outillages sociaux. Les groupes domestiques L’autoconsommation et la sous-production relative « Maîtrise de la sup. ‘ie » se fait en commun processus de spécialisation des activités entre sexes, générations et groupes sociaux. Le groupe domestique : premier stade d’organisation du travail Marshall Sahllns : dans les économies tribales production domestique final d’organisation du travail domestique finalisée à l’autoconsommation, caractérisée par ne sous-production relative (plus la maisonnée est nombreuse, moins les membres travaillent) L’Oikos/Familia : sewices en échange d’une protection : un ensemble de biens et d’hommes rattachés à un même lieu d’habitation et de production, une « maisonnée ».

II faut donc des terres qui permettent la production. pas de différence d’âge, tous travaillent à la mesure de leurs moyens. Les enfants participent, de même que les vieux. Il n’y a pas de séparation de l’âge adulte/enfant/vieux comme âge du travail, de temps de travail, du temps des loisirs, jeunes et vieux articipent aux tâches + distinction entre travail et loisir, lieu de vie et de travail. L’organisation domestique de la production est encadrée par la communauté villageoise (droits et règles collectives de travail), et ce jusqu’au 18ème siècle.

Rôle très important (comme l’état aujourd’hui) : Imposition des droits/règles collectives de travail possession des communaux (terres sur lesquelles la commune exerce un droit de jouissance permanent), accessibles aux paysans. communes exercent un droit de jouissance permanent. Role d’intermédiaire entre tous les acteurs. Elles sont ncore importantes et présentes dans l’époque industrielle. Les outillages sociaux. La division sociale des taches Cette organisation du travail au sein de la famille et communautaire entraîne une division sociale du travail.

Division sexuelle du travail : il y a une division du travail entre l’homme et la femme. Lui travaille à [‘extérieur, elle à l’intérieur. Il y a conflit de genre. Conflits de genre (opposition des hommes, mise en place de monopôles professi PAGF s OF genre. Conflits de genre (opposition des hommes, mise en place de monopôles professionnels, décalage des salaires). Villes et campagnes (début de l’instauration d’une hiérarchie): distinction de longue durée dans l’histoire du travail et encore aujourd’hui.

Territoires distincts, rapports différents au travail, temporalités séparées… Campagnes préindustrielles : rythme du temps météorologique, du cycle des saisons, imprévisibilité des intempéries pas de recherche d’une productivité accrue (travail pour la subsistance) Villes : incertitudes du temps naturel aussi (commerce et naufrages) mais qui essaie de mettre en place avec des systèmes marchands, un premier système de planification avec un contrôle de la production

Frontières poreuses (pas très nettes, pas impénétrables) • circulation d’hommes et produits, ou encore des potagers et de l’élevage d’animaux en ville par exemple Pas de séparation radicale entre travail rural et urbain, extorsion du surplus des campagnes par la ville. Mais à travers le travail on commence à placer une hiérarchie et une domination de la ville. II y a les premières traces de différences sociales. La ville a besoin de s’imposer sur la campagne slnon elle n’a pas une garantie dans l’approvisionnement de la nourriture issue de la terre.

Première forme de domination sociale donc. On voit là la première distinction entre le centre et la périphérie, où la périphérie est dominée par le centre et qui doit subvenir à ses besoins. Centre et périphérie : Relations commerciales et domination imposee par la situation coloniale, spécialisation de marchés du travail régionaux ou nationaux qui impliquent des migrations et travaux forcés ou pas toujours forcés. Les outillages sociaux. Travail et domination soclale Les nouveau forcés ou pas toujours forcés. Les outillages sociaux.

Travail et domination sociale Les nouveaux systèmes de pompages des canneaux donnent la osslbillté de conquérir de nouvelles terres. C’est la concurrence des groupes sociaux pour le contrôle de la production et da la répartition du surplus de subsistance. Les centres doivent instaurer une domination sociale, une hiérarchie pour certaines tâches. travail pour soi — travail pour autrui (surtravail) Exploitation du travail d’autrui pour reproduire la domination sociale et ce sous différentes formes : 1 . Esclavage : formes différentes jusqu’au Moyen Age à l’intérieur de l’Europe et apres avec l’esclavage colonlal 2.

Travail dépendant : forme de domination au travail plus répandue aysans possesseurs du sol (serfs/seigneur) Cl lourdes charges obligatoires non rémunérées et imposées par un seigneur qui parfois ne touchent même pas au travail (corvées, chevage, taille, formariage) Europe moderne, prédominance de la seigneurie foncière : terres divisées entre une réserve exploitée directement par le maître et des tenures concédées aux paysans en échange de redevances annuelles en nature ou en argent 3. Travail libre, qui vend le produit de son travail, sans dépendance à l’égard d’un tiers, sous deux formes . contre un salaire ou un patron ayant sa propre activité marchande en fonction ? capitaliste » dans le but d’obtenir un profit par la vente de produits et de services à partir de la différence entre le prix d’achats et de vente Tout cela entraine des contestations sociales et des luttes de travail, avec des formes collectives différentes au fur et à mesure, par exemple la grande importance des luttes serviles ou le poids qu’ont eues beaucoup de révoltes paysannes pendant l’époque p 7 OF importance des luttes serviles ou le poids qu’ont eues beaucoup de révoltes paysannes pendant l’époque préindustrielle.

Les outillages matériels. Travail rural et cycles de culture slide) Travail rural et cycles de cultures • – 14ème siecle C] assolement – savoir pratique des grains – intense labeur de surface & outillage grossier (notes) 14ème siècle : assolement : c’est la division des terrains en parcelles. Celui-ci apparait d’abord en Angleterre et se repend ensuite vers l’Europe. Suite à la découverte de nouvelles plantes, on assiste à une rotation des terres et non plus une mise en jachère (PDT, betteraves,… . Elles augmentent la productivité sans appauvrir les sols. Les animaux sont également mieux nourrits. Dans les campagnes règnent le capitalisme et la notion e propriété privée. Nous assistons au phénomène d’enclosure les terrains sont mis en commun. A coté, de petits exploitants qui doivent alors travailler pour des propriétaires ce qui enclenche des conflits. C’est la division entre les petits exploitants et les gros fermiers (conception capitalisme de la propriété privée).

En résumé : Le travail rural est encadré par des contraintes collectives : cycles de culture apd XIVe siècle par l’assolement • dans le sud : division du terrain en parcelles (les soles) traitées par usage collectif et l’alternance biennale de remblavement et de la jachère ans le nord : grain semés en automne (froment et seigle) et au printemps (avoine et orge) savoir pratique des grains selon les contraintes climatiques des régions + un intense labeur de surface avec un outillage grossier Intensité et durée du travail doivent >< lenteur de l'innovation agraire Progrès et stagnation techniques : horizon technique rudimentaire jusqu'à la fin du X 8 OF rudimentaire jusqu'à la fin du XVIIIe siècle Méthodes et manières de faire plus productives Les outillages mentaux : Représentations symboliques du travail (classements intellectuels, normes juridiques, valeurs morales, idéaux politiques). ? La division du travail n'est pas un phénomène exclusivement économique, c'est un phénomène juridique, sauvent métaphysique et religieux, et toujours moral » (Marcel Mauss, 1947).

Pratiques « irrationnelles » : Sans intérêt économique : devoir d’activité / oisiveté pas de différence entre travall productif/improductif et pas de recherche d’efficacité de l’action et minimisation de l’effort Principe du don et échange conception du travail comme pratique entre personnes liées pour le maintien et la reproduction de l’ordre social Acception négative et dimension spirituelle : travail comme ratique subordonnée et méprisé : Moyen Age, conception chrétienne du travail: travail comme devoir et comme peine, éthymologie : en latin distinction entre travail manuel et spirituel (industria/ars) labor (forte connotation deffort et de peine) et travail (effort fait pour accoucher) Utilité du travail, Ora et Labora, règle de Saint Benoît: dimension spirituelle du travail, trois ordres de citoyens (oratores, bellatores, laboratorers) Classification hiérarchique des métiers & stigmatisation du travail manuel (Stratification entre arts et industries et arts majeures et arts mineurs)

Travail et marché dans les sociétés préindustrielles (2ème cours) XVe – XIXe Siècle : PAGF g OF introduction dans la sphère du travail des logiques du marché (système économique où toute décsion liée à la sphère productive est déterminée majoritairement par la confrontation de l’offre et de la demane), de l’accumulation du capital et de la maximisation du profit par la planification de la production – transformation Le capitalisme agraire Campagnes : accumulation marchande mouvemente l’inertie du travail paysan Augmentation des produits Conquête de nouvelles terres grâce à l’irrigation et le drainage et e colonnies qui permettent d’amener des nouveaux produits et d’augmenter la production Calcul rationnel dans l’administration des exploitations XVIIIe siècle : en Angleterre, métamorphose du travail paysan grâce aux nouvelles techniques de production Nouveaux assolements : rotation accéléré des cultures qui fait reculer les jachères + cultures fertilisantes (avec des nouvelles espèces) + utilisation intensive du bétail mieux nourri à des fins agricoles commence à s’affirmer + apparition de techniques fertilisantes (engrès) Conception capitaliste de la propriété privée Remodelage des paysages agraires : openfield et communaux eculent au profit des terres en clôture (enclosures) Toutes ces transformations amènent à une mutation de l’échelle de la production mais pas forcément une amelioration car division bipolaire très forte de la société rurale : Division entre gros fermiers/ petits exploitants La protoindustrialisation Proto = 1ère phase, phase initiale, moment précurseur Campagne : C’est l’utilisation de la main d’œuvre rurale pour une production de masse de biens industriels. continuation de la vente directe au marché local introduction de la production sur commission pour des marchands fabricants qui donnent à fa on à des famil