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essay A

Sujet de dissertation Un critique écrit à propos de Partie de campagne de renvoi : « Exemple rarissime « d’une adaptation » semblable et différente, autre et même, même et autre Vous justifierez ce jugement en vous appuyant sur une analyse précise de la nouvelle de impuissant et du film de Jean renvoi. En 1936, Jean renvoi se lance dans le tournage d’Une Partie de campagne. Pourtant partisan déclaré du scénario original, il choisit cette fois encore de réaliser l’adaptation d’une ?ouvre littéraire, cette fois-ci une nouvelle de impuissant.

On peut s’interroger sur ce choix, d’autant lus curieux que renvoi filme Une Partie de campagne en plein Front Populaire (1936) et juste après avoir réalisé un long-métrage pour le parti communiste (La Vie est à nous) : il se tourne résolument vers un sujet moins politique. Alors pourquoi avoir porté son dévolu sur cette nouvelle de impuissant ? Il s’en explique lui-même dans Ma Vie et mes films :  » L’histoire d’un amour déçu, suivi d’une vie ratée peut être le thème d’un épais roman. impuissant, lui, en quelques pages nous dit l’essentiel.

ces la transposition l’écran de cet essentiel d’une grande histoire qui m’attirait On voit que dans ces quelques lignes Jean renvoi définit les enjeux de l’  » adaptation  » cinématographique de la nouvelle littéraire de impuissant. Ainsi, pour interpréter et analyser le film de renvoi, il est fondamental de s’ si e toi vie nixe a e Sujet premier bu hantant I chopper 14, 2009 13 pages swaps toi vie nixe page s’interroger sur les choix opérés par le réalisateur dans son travail d’adaptation.

Un critique a déclaré à propos d’ Une Partie de campagne, que c’est  » l’exemple rarissime « d’une adaptation » semblable et différente, autre et même, même et autre  » Cette déclaration met en évidence à la fois l’extrême ressortie des deux ??uvres, la fidélité de renvoi dans son adaptation et en même temps montre, sous forme de paradoxe, la spécificité créatrice de Jean renvoi, la différence dans la similitude, d’une ?ouvre qui n’est  » ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre  » pour reprendre les mots de verveine.

Au-delà de cette interrogation sur l’identité et l’altérait de l’?ouvre cinématographique, on va essayer de montrer dans un premier temps en quoi renvoi reste fidèle, structurelles, authentiquement et symboliquement à la nouvelle de impuissant, bien que le passage d’un langage l’autre, du récit à l’image, implique nécessairement un certain nombre de transferts, de métamorphoses, inhérents à la transposition. Puis, on mettra en évidence la part créatrice de Jean renvoi, et l’on montrera comment il a su insuffler à la nouvelle naturaliste une atmosphère bien lui. PROPOSITION DE PLAN l.

Une reprise fidèle A) Jean renvoi conserve l’intrigue et la structure d’ensemble de la nouvelle, avec sa chute inattendue. B) Jean renvoi conserve les traits caractéristiques de chaque personnage, utilise le même schéma activaient et exploite tous les thèmes de la nouvelle. La fidélité va jusqu’ I utilise le même schéma activaient et exploite tous les thèmes de la nouvelle. La fidélité va jusqu’ la reprise de détails. C) Jean renvoi reprend le symbolisme de la nouvelle de impuissant : le pessimisme, la critique de la petite bourgeoisie, l’amour impossible dans une société aux conventions sociales figées.

Il. Une adaptation : le passage d’un langage à l’autre implique des  » transpositions ‘ A) La mise en dialogues : de nombreux dialogues ajoutés, qui parfois transposent des éléments développés dans le récit, parfois ajoutent de nouvelles données. B) La mise en images et la mise en musique : exemple de la cène d’amour. C) Jean renvoi veut garder  » l’essentiel  » de la nouvelle de impuissant. Il va pour cela resserrer encore davantage l’intrigue, mais pour rester fidèle à impuissant. Il.

Une création A) Jean renvoi montre une plus grande tendresse pour les personnages : sa critique est moins féroce ; il multiplie les personnages secondaires. B) La tonalité du film est plus légère, plus conforme l’esprit allègre du réalisateur : de nombreux passages comiques ou grivois sont ainsi exploités pour eux-mêmes. C) Enfin, renvoi met en place dans son film des choix esthétiques propres : de la métaphore de la pêche à la cène de l’escarpolette, Jean renvoi crée des motifs symboliques qui lui sont propres et qui sont de véritables trouvailles.

LA DISSERTATION RÉDIGÉE Ce qui frappe avant toute chose dans cette adaptation cinématographique de la nouvelle de impuissant par J toute chose dans cette adaptation cinématographique de la nouvelle de impuissant par Jean renvoi c’est la reprise presque exhaustive de tous les éléments présents dans le texte. AI ne s’agit pas là d’une adaptation libre, mais bien d’une reprise fidèle du texte. Tout d’abord, de manière significative, Jean renvoi respecte le format court de la nouvelle en proposant un court étrange de cinquante minutes et non un long métrage.

Puis, on peut voir que Jean renvoi conserve la structure d’ensemble de la nouvelle et les principaux éléments de l’intrigue. Ainsi, le récit de impuissant est organisé en trois parties : un bref préambule, qui correspond au premier paragraphe de la nouvelle, un long développement avec deux moments, l’arrivée et le déjeuner sur l’herbe des parisiens, puis la promenade en elle ; enfin, une chute en deux temps, avec deux ellipses temporelles indiquées par les modificateurs temporels  » Deux mois après « , et « L’année suivante « .

Le film reprend, sans préambule, les deux grandes séquences de la nouvelle, respectivement de seize et dix-sept minutes, ponctuées par des fondus au noir : la première évoque l’arrivée des parisiens à la campagne et le déjeuner sur l’herbe ; la deuxième retrace la promenade amoureuse en elle des deux couples illégitimes.

Puis la brutalité de la chute est reprise dans la troisième séquence du film, qui est réduite à trois minutes, ponctuée par un fondu au noir, et qui annonce l’ellipse temporelle par un carton :  » Des années ont passé avec des fondu au noir, et qui annonce l’ellipse temporelle par un raton :  » Des années ont passé avec des dimanches tristes comme des lundis (… ‘ De manière encore plus évidente, le canevas de l’intrigue et la thématique d’ensemble, comme l’indique bien la similitude des titres sont repris point par point : une famille de quincailliers à Paris se propose de passer une journée la campagne, ils arrivent sur les bords de la rivière, et décident de s’arrêter pour déjeuner dans le restaurant de M. Poulain – orthographié Poulain dans le film Là, la famille va rencontrer deux jeunes canotiers, qui vont séduire la mère et la fille, par le truchement d’une balade en elle.

Ce moment de bonheur ne sera qu’éphémère : la chute de la nouvelle et le dénouement du film nous présentent la jeune inhérente, malheureuse et mariée au commis de son père. En ce qui concerne les personnages, on peut là encore noter que renvoi observe une grande fidélité. Il reprend le schéma activaient de la nouvelle : l’objet de la quête c’est la conquête d’inhérente, le sujet est hennir, les opposants sont M. Dévouer et son commis, tandis que les adjuvants sont me Dévouer et l’autre canotier. Il reprend surtout de manière plus révélatrice le schéma du couple omniprésent dans la nouvelle et le film.

L’organisation stable de la mille est bouleversée par l’arrivée impromptu des deux séducteurs. Les couples légitimes (me Dévouer et M. Dévouer ; inhérente et natale) vont se défaire. Dans la première étape on retrouve les due première étape on retrouve les deux femmes et les deux hommes formant deux nouveau groupes, puis c’est une nouvelle recomposition avec les deux canotiers. Enfin, à la fin, le couple de raison a gagné et hennir est impuissant constituer un triangle amoureux. Seule la grand-mère est isolée et dans le film comme dans la nouvelle, on lui donne un partenaire substitut : le chat…

De plus, non content de conserver chaque personnage ébauche par impuissant, renvoi garde leurs traits les plus caractéristiques : ainsi de me Dévouer il souligne les formes abondantes largement raillées par impuissant et reprend en les amplifiant les  » cris perçants  » que l’auteur lui attribue dans la nouvelle lors de la scène de l’escarpolette. Le  » jeune homme aux cheveux jaunes  » de impuissant, désigné méthodiquement par ses cheveux, se voit l’écran doté d’une teignais indomptable, qui reprend bien le motif satirique contenu dans cette expression péjorative.

Il reprend les motifs de la caricature ébauchés dans la nouvelle où le commis apparaît comme un personnage a lot, qui se manifeste par son appétit et ses maladresses – il tousse notamment sur la robe cerise de me Dévouer… inhérente décrite par impuissant comme une belle fille  » dont la rencontre dans la rue vous fouette d’un désir subit  » apparaît dans le film comme  » épatante ‘ on l’habillerait un peu qu’elle serait pourrie de chic ! Pour M. Dévouer, mari coco qui échange sa femme contre deux peu qu’elle serait pourrie de chic !

Pour M. Dévouer, mari coco qui échange sa femme contre deux cannes à pêche, impuissant soulignait la laideur et le goût pour la boisson, motifs là encore repris par renvoi. Enfin, renvoi reprend le hâtif sensuel des bras nus des canotiers, motif qui, dans le film, apparaît dans la réplique de me Dévouer :  » Avec votre petit maillot vous avez l’air tout nu ! La fidélité de renvoi va ainsi jusqu’ l’utilisation des moindres détails. On peut en trouver d’autres exemples.

Ainsi, si renvoi ne pouvait dans son film en noir et blanc transcrire cette signifiant notation sur me Dévouer  » s’épanouissant dans une robe de soie cerise extraordinaire, il reprendra ailleurs le motif de la cerise, en installant la famille Dévouer sous un cerisier et en faisant cueillir le fruit défendu par inhérente… Dans la nouvelle, me Dévouer se ‘ remboursait continuellement sous prétexte que des fourmis lui étaient entrées quelque part  » puis plus loin ‘ prise de suffocation  » dégrafe sa robe.

renvoi va opérer un raccourci et c’est à cause des fourmis que me Dévouer demandera à sa fille de la dégrafer pour la gratter. Cette attention amusée que renvoi prête à tous les détails de la nouvelle s’explique probablement par l’esthétique même de la nouvelle dont la forme resserrée oblige l’auteur à ne garder que les détails signifiant : dans le récit court, tout est signifiant. ces pourquoi peut-être renvoi réutiliser tout ce matériau pré-existant. Enfin, on retrouve dans I C’est pourquoi peut-être renvoi réutiliser tout ce matériau pré-existant.

Enfin, on retrouve dans le film la même portée symbolique que dans la nouvelle : tout d’abord, renvoi reprend les motifs de la critique de la petite bourgeoisie, dont les ridicules sont dénoncés par le réalisateurs comme par impuissant. Lorsque impuissant dénonce en une phrase lapidaire,  » l’espérance de prendre du goujon, cet idéal des boutiquiers ‘l, renvoi expose dans des scènes hautement comiques tous les ridicules de M. Dévouer et natale en pêcheurs du dimanche  » : je pense notamment aux scènes u bord de la rivière où M.

Dévouer donne des leçons de vie au jeune natale, qui confond  » échevelés  » et  » cheval ‘ Et surtout, renvoi, d’un tempérament pourtant généralement plus léger, reprend ici le pessimisme profond de la nouvelle de impuissant. ces ici le drame d’une vie gâchée qui se joue sous nos yeux. Commua, goûté lors d’une après-midi fugace, obscurcira toute la vie de inhérente au lieu de l’éclairer. Son initiation sexuelle teintera de regrets éternels l’existence entière qu’elle doit passer aux côtés d’un être médiocre et tyrannique.

Ces regrets sont soulignés dans la réplique, reprise extrêmement par renvoi,  » Moi, j’ pense tous les soirs  » qui clôt de manière irrémédiable le film et la nouvelle. Malgré cette fidélité évidente au texte, qui va jusqu’, comme on la souligné, influencer les choix esthétiques de renvoi, il est tout aussi évident que l’adaptation d’un texte à l’écran implique un ce esthétiques de renvoi, il est tout aussi évident que l’adaptation d’un texte à l’écran implique un certain nombre de modifications : renvoi va nécessairement procéder à des choix, inévitables, dans le passage d’un langage à l’autre.

L’adaptation ne peut certes être une emplie illustration ! Néanmoins, renvoi veut globalement rester fidèle à l’esprit de l’?ouvre : il veut transposer l’écran  » l’essentiel  » de la nouvelle de impuissant. Le passage du récit au cinéma implique tout d’abord nécessairement une hypertrophie des dialogues. renvoi ne peut se contenter des quelques répliques présentes dans la nouvelle de impuissant : il y là tout un matériau nouveau à créer. De nombreux dialogues sont ainsi ajoutés par renvoi.

Parfois, à l’origine de ces dialogues, il y a des d’éléments qui figuraient dans le récit et que renvoi va exploiter sous une autre forme, répondant là aux entraînées du langage cinématographique. Ainsi, dans la nouvelle, impuissant nous décrit, lors de la promenade en elle, en vocalisation zéro, la montée du désir chez inhérente :  » un besoin vague de jouissance, une fermentation du sang parcouraient sa chair excitée par les ardeurs de ce jour « .